Typologie(s)
Intervenant(s)
Paul SAINTENOY – architecte – 1902-1903
Henry VAES – architecte – 1902-1903
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Inventaire(s)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Forest (DPC-DCE - 2014-2020)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
id
Description
Établissement
scolaire de style éclectique, conçu en 1902-1903 par les architectes Paul
Saintenoy et Henri Vaes sur une parcelle traversante entre les rues de Mérode
et Pierre Decoster. Agrandi et équipé à plusieurs reprises en 1913, 1926, 1960,
1964, 1969, 2009, 2013 et 2016. À partir des années1940, les sœurs
apostolines de Saint-Joseph reprennent l’école. Aujourd’hui, l’École Maternelle et Primaire Saint-Antoine se
situe le long de la rue Pierre Decoster et l’École secondaire La Cime le long de la rue de Mérode.
Histoire
L’urbanisation des banlieues de Bruxelles entraîne la création de nouvelles écoles. Ainsi, les sœurs de Sainte-Marie de Forest prévoient la création d’une école dans les rues les plus peuplées du quartier Saint-Antoine, au sein de l’îlot entre la rue de Mérode et de la rue Pierre Decoster. La situation est parfaite en raison de la proximité de la très fréquentée avenue VanVolxem. La paroisse Saint-Antoine de Padoue, récemment fondée, a peut-être soutenu la construction de cette école, car les architectes Paul Saintenoy et Henri Vaes ont également participé à la construction de l'église paroissiale. L'école était destinée aux enfants pauvres du quartier et mettait également une chapelle à disposition.
Description
Bâtiment scolaire le long de la rue Pierre Decoster précédée à l’avant d’une cour, fermée par un mur de briques. Façade de deux niveaux, neuf travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. parallèles et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. perpendiculaires à la rue. Façade en briques rouges rehaussée de bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. en brique jaune et éléments en pierre bleue. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. surbaissées. Travées flanquées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. reliés par une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. à redents. Première travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de la façade latérale à niveaux décalés. Première travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de la façade perpendiculaire à rue avec porte et chapelle ajoutées en 1960. Les lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. sont ajoutées ultérieurement. MenuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. en grande partie préservée.
Bâtiment au centre de la parcelle de 1926. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. de trois niveaux comprenant neuf travées vers la rue Pierre Decoster et également neuf travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. vers la rue de Mérode, dont les trois premières sur une aile établie en oblique, l’ensemble sous toit plat. Façade en briques rouges rehaussée d’éléments en pierre bleue. Grandes baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires. Le long de la rue Pierre Decoster, oriel trapézoïdal à hauteur des trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrales. Muret d’attique avec parapet à balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade.. MenuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. remplacée.
D’autres bâtiments avec salles de classe, salle de sport et bloc sanitaire ajoutés en 1964, 1969, 2009 et 2016.
Sources
Archives
ACF/Urb. 2127
(1902), 3279 (1903)?; rue Pierre Decoster 19-21-23?; 6394 (1913), 6401 (1913),
14505 (1945), 17755 (1960), 18619 (1964), 19384 (1969), 19876, 20534, 20718,
26143 (2016)?; rue de Mérode 398: 9034 (1926), 24395 (2009), 25367
(2013), 25636 (2016).