Typologie(s)

maison ou immeuble de rapport

Intervenant(s)

F. KIPSarchitecte1895

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Néo-Renaissance flamande

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 30321
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Description

Immeuble de rapport, en double corpsUn bâtiment est dit en double corps lorsqu'il présente, au rez-de-chaussée, deux rangées de pièces séparées par un couloir axial., construit en 1895 en style néo-Renaissance flamandeLe style Renaissance flamande (XVIe s.) mêle des éléments inspirés de la Renaissance italienne à l’héritage architectural médiéval local. Le style néo-Renaissance flamande (de 1860 à 1914 environ) cherche à ressusciter cette architecture, à la faveur de l’émergence du nationalisme belge. Il se caractérise par des élévations en briques et pierres et des formes caractéristiques (pignons, tourelles, logettes). sur les plans de l’architecte F. Kips et daté en façade

Cinq niveaux et quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales sous bâtièreToit à deux versants.. Façade identique au no 37-41 de la rue J. Stevens attenant à l’arrière, datant de 1896. Façade en briques, pierre blanche et pierre bleue, cantonnée par deux ressauts symétriques. Devantures commerciales à entrée latérale, de part et d’autre du portail d’entrée privée cantonné de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. en gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. , cintré et frappé d’une clé. Larges ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. latéraux, animés par une superposition d’oriels de plan rectangulaire aux deux étages inférieurs : pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. ouvragés, balustradesGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire., entablements et cartouchesDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale.; au-dessus, baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. géminées et porte-fenêtre précédée d’un balcon. Aux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiales, portes-fenêtres rectangulaires ou surbaissées à encadrement lisse, parfois continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées., sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe au premier étage, baies à larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. aux autres niveaux; clés et allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. ouvragées. Couronnement classique à caissons ornés de pointes de diamantBossage comptant plusieurs facettes, comme la pointe d’un diamant. sous corniche à modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche..

Sources

Archives
AVB/TP 17221 (1895).