Typologie(s)

église/cathédrale/basilique

Intervenant(s)

INCONNU - ONBEKEND1700-1715

Statut juridique

Classé depuis le 31 juillet 1943

Styles

Baroque

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 30350
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Description

Ordre établi à Anderlecht avant de recevoir, en 1616, l’autorisation du magistrat de la Ville d’ériger un couvent à Bruxelles, ratifiée en 1617 par l’archevêque, les archiducs et les États de Brabant. Les Minimes acquirent l’ancienne résidence d’André Vésale en 1616. En 1621, l’infante Isabelle posa la première pierre du couvent et de l’église initiale, achevés en 1624. Une chapelle construite sur le modèle de la Santa Casa de Lorette fut simultanément édifiée à côté de l’église.

En 1700, Maximilien-Emmanuel, prince électeur de Bavière et gouverneur général des Pays-Bas, posa la première pierre de l’église actuelle, achevée en 1715, à l’exception de la tour nord demeurée inachevée. Son architecte est inconnu, mais, à la lumière des sources historiques, sa conception est attribuée au père Ph. Bressand et à G. De Bruyn. La chapelle de Lorette fut reconstruite au même moment. L’ordre fut aboli par Joseph II de 1787 à 1790, puis par les Français en 1796. L’église devenue paroissiale en 1803 fut dédiée aux saints Jean et Étienne, réouverte en 1806 après des travaux de réparation et fermée à nouveau en 1811; elle fut définitivement réouverte au culte en 1818. La chapelle de Lorette, démolie en 1796, fut reconstruite et peinte en 1806 par B. Tasson à l’image de la Santa Casa; détruite en 1811, elle fut reconstruite à nouveau et peinte de façon identique par J. et P. Tasson en 1819.

Une vaste campagne de restauration et d’agrandissement eut lieu au troisième quart du XIXe siècle Une nouvelle sacristie fut construite sous la direction de l’architecte Pierre-Victor Jamaer en 1849-1850 qui dirigea également, de 1849 à 1868, la reconstruction de la partie ouest et de la tour. Selon des documents d’archives, on envisageait encore la construction symétrique de la tour nord en 1858, comme l’indique aussi un projet non daté de l’architecte T.-F. Suys comprenant de plus des clochers à lanterneau. Une chapelle baptismale et le portail avant de la chapelle de Lorette flanquant le bloc ouest furent conçus sur les plans de l’architecte E. Cels de 1862-1868 et réalisés sous la direction de Jamaer, respectivement en 1865-1868 et 1869-1871. À partir de 1902, la restauration des façades latérales et de la façade arrière fut entreprise.

Rue des Minimes 62. Église Saints-Jean-et-Etienne aux Minimes, vue depuis la place Poelaert (photo 1980).

Les bâtiments conventuels, constitués essentiellement du couvent baroque avec sa cour intérieure et une galerie, étaient situés au sud de l’église, avec de vastes jardins s’étendant jusqu’aux propriétés de la rue aux Laines; après la suppression du couvent, ils servirent entre autres d’arsenal, de dépôt de mendicité, de fabrique de tabac, d’atelier de lithographie, d’hôpital militaire et enfin de prison. Une école d’enseignement mutuel fut fondée dans une partie du complexe en 1820. Les bâtiments furent rasés au début des années 1920 pour permettre l’achèvement de la rue E. Allard; l’Athénée Robert Catteau (voir rue E. Allard, n° 49) fut érigé sur les terrains libérés.

L’église est stylistiquement représentative de la phase de transition du baroque flamand vers le classicisme, caractérisée par l’utilisation de l’ordre colossalUn pilastre, une colonne ou un autre support est dit colossal lorsqu’il s’élève sur plusieurs niveaux ou sur la plus grande partie de la hauteur du bâtiment., la suppression des registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. distincts, la rigueur formelle et l’abandon d’un couronnement trop élaboré. En quadrilatère, elle combine plan central et axe longitudinal, évoquant encore la forme d’une croix latine. Église-halle à trois nefs de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., précédées d’une étroite travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’accès; chœur d’une courte travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et à chevet semi-circulaire; bas-côtés terminés, à hauteur du chœur, par des chapelles ouvertes sur celui-ci.

Longeant le flanc nord, baptistère de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.; le long du flanc sud, en enfilade, portique d’une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., chapelle de Lorette, couloir de liaison et sacristie.

Partie ouest, vers la rue, renforcée par un parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice., souvent remplacé ou complété par de la pierre blanche lors de restaurations au XIXe siècle. Construction symétrique, dotée au sud d’une tour dont le pendant nord n’a jamais été réalisé. En façade, rythme vertical imprimé par les pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. d’angle composites et les colonnes engagées d’ordre colossalUn pilastre, une colonne ou un autre support est dit colossal lorsqu’il s’élève sur plusieurs niveaux ou sur la plus grande partie de la hauteur du bâtiment. sur de hauts soclesMassif surélevant un support ou une statue.. Celles-ci cantonnent le ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. axial couronné d’un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe et d’une stèle qui portait jadis une statue de saint François de Paul. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. très découpé avec architraveMoulure inférieure de l’entablement, située sous la frise., large friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. et corniche à ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., sous un muret d’attique en guise de couronnement. RessautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. axial ouvert d’un portail cintré encadré d’une moulure profilée, cantonné de colonnes toscanes et de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., sous un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. et un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe; porte à vantauxLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. de bois richement ouvragés selon le projet de l’architecte Jamaer (1861); au-dessus du frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches., cartel arborant l’inscription «templum / DEO OPTIMO MAXIMO / AEDIFICATUM / A. MDCCXV / INS- TAURATUM / A. MDCCCLXV» (année de construction 1715 - restauration 1865); haute baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. cintrée à encadrement à filets et crossettesRessauts décoratifs situés aux angles d’un élément tel qu’un encadrement., volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. et rosaces dans les écoinçonsEspace de mur ménagé de part et d’autre d’un arc., sous double larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. droit. De part et d’autre, travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. occupées par une porte rectangulaire à encadrement plat sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. et frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. à volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc., par une baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaire sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console., entre pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. et frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire, puis par une niche cintrée sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console., à pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. et frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe.
Élévation similaire aux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales nord et sud de la partie ouest. Tour de plan carré, ajourée d’un registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. d’abat-sons cintrés sous larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche., à impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. et à balustradesGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire., dans lesquels s’inscrivent les horloges; angles coupés ornés de triples pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. composites, l’axial à voluteOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc.; entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. avec architraveMoulure inférieure de l’entablement, située sous la frise., friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. et corniche profilée ; toiture campaniforme à quatre pans ajourée de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres., piquée d’une sphère et d’une croix. Toit en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. à l’emplacement de la tour nord. Attenants, baptistère au nord, chapelle de Lorette au sud : façades en pierre blanche, en deux registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre., sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. panneauté, frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe et lanterneau octogonal en guise de couronnement; travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’accès supplémentaire au sud.

Rue des Minimes 62. Église Saints-Jean-et-Etienne aux Minimes, façade du chœur depuis la rue E. Allard (photo 1980).

Façades latérales et chœur en briques, avec quelques éléments de grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice., rythmés par des contreforts et dénués d’ornementation; baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. cintrées obturées à l’abside. Toitures couvertes d’ardoises, à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. aiguë au-dessus de la nef.

Intérieur enduitL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. et blanchi, dégageant une impression d’espace et d’unité conférée par la disposition symétrique, l’ordre colossalUn pilastre, une colonne ou un autre support est dit colossal lorsqu’il s’élève sur plusieurs niveaux ou sur la plus grande partie de la hauteur du bâtiment. et le double entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées.. Vaste vaisseau central de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., séparé du portique, des nefs latérales et du chœur par des arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. formerets colossaux à doubleaux plats posant sur des piliersSupport vertical de plan carré. massifs flanqués de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. composites simples ou jumelés. Large entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. composé d’un double jeu d’architrave, friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. nue et corniche, sous un larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. proéminent souligné de mutulesModillons de l’ordre dorique. Éléments décoratifs en forme de dé assez plat, répétés sous une corniche. et d’oves. Au-dessus de la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. ouest, voûte d’arêtes et arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. doubleaux géminés; sur la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. est, haute coupoleVoûte de plan central. Elle peut être circulaire, ovale, polygonale, à côtes, en plein cintre, surbaissée, surhaussée, etc. à huit nervures, sur pendentifs en bois stuqué, incorporée à la toiture et dominée par un lanterneau. Encadrant le vaisseau central, bas-côtés, travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droite du chœur et travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. du portail voûtés en berceau uniforme rythmé par des arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. doubleaux. Bas-côtés étroits en trois registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. : par travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., deux niches murales surbaissées, occupées par des confessionnaux dans la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. orientale, sous deux baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. cintrées à ébrasement lisse et à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire.; au-delà de l’entablement, tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. sous larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. et frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. central sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console.. Chœur d’une seule travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. doté d’un chevet semi-circulaire, rythmé par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. cannelés et composites, sous demi-coupole tri-partite; jadis éclairé par trois baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. cintrées aujourd’hui obturées et dissimulées par des peintures. De part et d’autre de la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droite du chœur et dans le prolongement des bas-côtés, absidioles de plan carré : arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. au cintre mouluré sur impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie.; coupoleVoûte de plan central. Elle peut être circulaire, ovale, polygonale, à côtes, en plein cintre, surbaissée, surhaussée, etc. surbaissée et stuquée et tribunes disposées symétriquement par rapport aux absidioles, actuellement obturées par des châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. vitrés. Ornant les quartiers de la coupoleVoûte de plan central. Elle peut être circulaire, ovale, polygonale, à côtes, en plein cintre, surbaissée, surhaussée, etc. centrale, de celle du chœur et des chapelles latérales, ainsi que les pendentifs et les arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. doubleaux, décoration stuquée italianisante, à motif d’arabesques. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’entrée couverte par le jubé à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire., soutenu par des consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. à feuilles d’acanthe. De part et d’autre, travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales avec portail secondaire, sous coupoleVoûte de plan central. Elle peut être circulaire, ovale, polygonale, à côtes, en plein cintre, surbaissée, surhaussée, etc. et avec tribune, répondant symétriquement aux chapelles latérales du chœur, à l’autre extrémité de chaque bas-côté.

Rue des Minimes 62. Église Saints-Jean-et-Etienne aux Minimes, intérieur (photo [s.d.]).

Longeant le bas-côté nord, baptistère de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., séparées par des arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. cintrés à pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. plats, couvertes chacune d’un dômeToit de plan centré à versant continu ou à pans, galbé en quart de cercle ou d'ovale. polygonal éclairé d’un lanterneau.

Au sud, portique de la chapelle de Lorette d’une seule travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., même élévation et voûtement. Chapelle de Lorette recouverte d’un enduitL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. lisse, voûtée en berceau; niveau du chœurexhaussé; fenêtre à encadrement. Les dimensions et l’aménagement seraient identiques à ceux de la Santa Casa à Loreto. actuellement repeinte.

Sacristie lambrissée de bois avec armoires murales et buffets ornés de panneaux ouvragés et frontonsCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbes, teintés de néoclassicismeLe style néoclassique (de la fin du XVIIIe siècle à 1914 environ) est un courant architectural mû par un idéal d’ordre et de symétrie, caractérisé par des élévations enduites et blanches, uniformisant l’image de la ville. Le style connaît une grande longévité, évoluant dans ses proportions et son ornementation au cours du temps. et de néo-RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine..

Mobilier.
Autel principal classicisant en marbre, avec un relief représentant la Pluie de la Manne (1771, provenant de l’abbaye d’Heylissem) par P.J.A. Ollivier de Marseille; autels latéraux en marbre (début XIXe siècle) avec antipendia baroques (début XVIIIe siècle). Chaire de vérité en chêne, suspendue, composée d’un globe terrestre en guise de cuve, entourée des symboles des évangélistes; orgue avec buffet en chêne baroque (vers 1681, à l’église Saint-Jean Baptiste au Béguinage jusqu’en 1769, puis au collège de la Sainte-Trinité à Louvain jusqu’en 1807) par F. Noelmans; deux confessionnaux néoclassiques (début XIXe siècle) et deux de style néo-RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine. (1850) sur les plans de l’architecte E. Cels.

Statuaire. Saint Pierre en bois polychrome (XVIe siècle?) ; Notre-Dame de Lorette en bois polychrome (1621 ?) ; relief en bois doré figurant le transfert de la Santa Casa (fin XVIIe siècle); deux statues d’anges en bois peint (XVIIIe siècle); sainte Famille en bois, somptueusement habillée (XVIIIe siècle) ; deux médaillonsCartouche rond ou ovale. en marbre avec les tablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. de la Loi et l’Arche de l’Alliance (fin XVIIIe siècle); monument funéraire en marbre noir et blanc, de G.-Ch. de Merode-Westerloo (décédé en 1830) et M. J. d’Ongnies (décédé en 1842) par Ch. Geerts.

Peintures d’époques diverses : Sainte-Trinité (milieu du XVIIe siècle) attribuée à C. De Crayer; Ange gardien (1661) et Mariage de Marie par J. Cossiers; ensemble du chœur (vers 1810) : Quatre Évangélistes par P. François, Descente de croix par F. Gérard et Supplice de saint Étienne par F. Delvaux. Stations du Chemin de Croix (1866) par J. Meganck.

Sources

Archives
AVB/AA 1849, vol.46, rep. 249-253; 1850, vol.47, rep. 133-135; 1869, rep. 1755-1757; 1871, rep.1043-1044; N.P.P., C11.
Archives de la K.C.M.L., dossier 3681.

Ouvrages
SIMON A., Mon clocher, Eglise des Minimes à Bruxelles, Bruxelles, 1913.