Typologie(s)

établissement scolaire
musée

Intervenant(s)

O. FLANNEAU1901-1902

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Éclectisme
Néoclassicisme

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 30328
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Description

Ancienne «Deutsche Schule». École pour l’enseignement germanophone fondée en 1892 par le «Deutscher Schulverein in Brüssel», comprenant un jardin d’enfants et des sections d’enseignement primaire et secondaire pour filles et garçons. Jadis établie dans l’ancienne impasse du Parc (actuelle rue des Colonies). Complexe actuel construit sur les plans de l’architecte O. Flanneau. Pose de la première pierre en 1901, inauguration en 1902, fermeture lors de la Première Guerre mondiale. Utilisé ensuite comme bâtiments annexes des Archives Générales du Royaume. Actuellement Musée Juif de Belgique.

À l’origine, deux ailes de classes séparées par des cours de récréation, avec entre autres une salle des fêtes, des locaux de service et deux magasins donnant vers la rue des Minimes.

Façade principale monumentale en style éclectique d’esprit néoclassique, de quatre niveaux dont un en entresol et quatre larges travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous toiture mansardée. Façade enduite à imitation de joints sur un rez-de-chaussée à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. en pierre bleue formant soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue.. Rythme vertical au-dessus du larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. du rez-de-chaussée. À gauche, travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages., ouverte d’une porte cochère cintrée et au bel étage d’une porte-fenêtre sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. et oculus et précédée d’un balcon. Trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droite rythmées par des pilastres d’ordre colossalUn pilastre, une colonne ou un autre support est dit colossal lorsqu’il s’élève sur plusieurs niveaux ou sur la plus grande partie de la hauteur du bâtiment., ajourées de larges baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. cintrées en retrait, impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie., clé, balustrade et châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. caractéristiques. Au rez-de-chaussée et à l’étage entresolé, fenêtres géminées ou tripletsGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste., ces derniers remplaçant les deux devantures initiales. Couronnement classique; lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. plates cantonnées de dés.

Arrière-corps de trois niveaux et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous toiture mansardée, dénué d’ornementation, donnant rue de la Samaritaine. Larges baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires sous linteau métallique.

Sources

Archives
AVB/TP 17227 (1900-1902). 

Périodiques
Deutscher Schulverein in Brûssel, dans Bericht über das Deutscher Schulvereins und Schuljahr, 1893/1894-1912/1913, ll-XXI.