Typologie(s)

immeuble de bureaux

Intervenant(s)

F. WELLENS1866

P. GOVAERTSarchitecte1877-1879

Styles

Néoclassicisme

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 30311
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Description

Édifices érigés en 1877-1879 comme extensions des Ministères de la Guerre et des Affaires intérieures (voir rue de la Loi, nos 2-6). Il s’agissait à l’origine d’un vaste projet prévoyant l’extension homogène, du côté de la rue de Louvain, de ces bâtiments ministériels et du Palais de la Nation (aux nos 7-13 de 1872-1873/1878, voir rue de la Loi) ; ce projet proposé en 1861 par le Comité permanent d’avis des Travaux Publics, élaboré en 1866 par l’ingénieur en chef F. Wellens, fut réalisé en 1877-1879 pour les nos 1-5, probablement sous la direction de l’architecte principal de l’époque, P. Govaerts.

Alternance de deux ailes de trois niveaux plus attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. et, initialement, de deux ailes plus basses de trois niveaux, légèrement en retrait par rapport à l’alignement et symétriques — symétrie brisée en 1930 par l’ajout d’un niveau et demi au n° 5 —, sous bâtièresToit à deux versants. et toitures à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux.. Façades en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. sur un soubassement en pierre bleue, comptant dix-huit travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. vers la rue de Louvain, trois vers la rue Royale, inspirées du style classicisant du dernier quart du XVIIIe siècle, des hôtels et du Palais de la Nation bordant la rue de la Loi. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. sobre et rigoureuse, rythmée par les hautes niches en retrait dans lesquelles s’inscrivent des fenêtres rectangulaires de hauteur dégressive, à encadrement à filets aux étages. Bâtiment central de cinq travées et aile d’angle de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. offrant une ornementation plus fouillée : ressauts, pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., balcons à balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade., larmiersMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche., encadrements à crossettes et clés festonnées, bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. plats au rez-de-chaussée et corniches profilées sur consoles jumelées. Cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. en retrait plus sobres.

Intérieur d’esprit néoclassique. Escaliers de remploi, en bois avec garde-corps en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux., datant probablement de la fin du XVIIIe ou du début du XIXe siècle. Rénovation suivant les plans de l’architecte W. Houben.


Sources

Archives
AVB/TP 15096 (1877-1879), 41367 (1930). 

Ouvrages
SOMERHAUSEN, L., VAN DEN STEENE, W., Le Palais de la Nation, Bruxelles, 1981, pp. 217-224, 246-253. 
VAN DE WINCKEL, M., Étude historique et stylistique en vue de la restauration et de la réhabilitation d’immeubles. Ilot entre le 2, rue de la Loi, 1 à 11 rue Royale, 1 à 3 rue de Louvain à Bruxelles, rapport inédit, Bruxelles, 29/05/1990.