Typologie(s)

imprimerie
immeuble de bureaux
ascenseur historique

Intervenant(s)

G. CHAMBON1930

Statut juridique

Inscrit sur la liste de sauvegarde depuis le 28 juin 2001

Classé depuis le 28 avril 2022

Styles

Modernisme

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Inventaire de l'architecture industrielle (AAM - 1980-1982)
  • Inventaire du patrimoine industriel (La Fonderie - 1993-1994)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Inventaire des ascenseurs historiques (Homegrade - DPC)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Scientifique
  • Social
  • Technique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 32615
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Description

Bureaux et imprimerie de L’Écho de la Bourse. Vaste complexe industriel construit en style fonctionnaliste selon les plans des architectes G. Chambon et J.F.(?) Collin en 1930 pour l’Imprimerie Industrielle et Financière.

Quatre niveaux s’étendant à l’arrière jusqu’à la rue du Pêne.
Ossature de béton armé, remplissage de briques. Façade imposante de huit travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., à enduitL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. monolithique de type «Granilis» sur plintheAssise inférieure d’un soubassement ou soubassement de hauteur particulièrement réduite. en granit. Élévation symétrique marquée horizontalement par la superposition des registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. et verticalement par les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. extrêmes formant tour. Rez-de-chaussée rythmé par des arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. servant notamment d’accès aux bureaux, à la sortie des guichets et à l’atelier, et par une entrée de garage à linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. de fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. couvrant trois travées. Troisième niveau totalement vitré traité, à l’exception des travées extrêmes, comme un bow-windowDe l’anglais bow (arc dans le sens d’arqué, courbé) et window (fenêtre). Le bow-window apparaît avec l’Art nouveau. Il s’agit d’un élément en surplomb qui s’intègre par son plan cintré à la façade. Il se différencie de la logette, d’ordinaire de plan rectangulaire et qui paraît appliquée sur la façade. Le bow-window peut occuper plusieurs niveaux. couronné d’un balcon. Dernier niveau en retrait, vitré de même et flanqué aux extrémités de fenêtres en T coiffées à l’origine d’éléments grillagés en béton. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. métalliques à petites divisions.
Ateliers attenants à une petite cour, disposés en largeur et abondamment éclairés sur les côtés.


Sources

Archives
AVB/TP 45349 (1930).

Périodiques
Bâtir, n° 6, 1933, p. 230.