Typologie(s)

vestiges de l'enceinte de la ville

Intervenant(s)

INCONNU - ONBEKEND1000-1299

Statut juridique

Classé depuis le 20 février 1992, 26 septembre 2002

Styles

Roman

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 30130
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Description

Ce vestige de la première enceinte (Xl-Xllle siècle) doit son nom à Fr. Anneessens, doyen du métier des Quatre Couronnés qui, selon la légende, y aurait été enfermé avant d’être décapité en 1719.

La tour, sa tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. d’escalier et les moignons de muraille attenants sont disposés suivant un axe nord-ouest/sud-est, en oblique par rapport au boulevard. Ils ont été modifiés au cours du temps, enclavés dans les bâtisses environnantes, dégradés en 1957 lors des travaux de la Jonction et finalement restaurés en 1967 par J. Rombaux, architecte de la Ville.

Tour de défense exécutée en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice., aménagée en briques. Implantée à la jonction de murs qui forment un angle intérieur, vers la ville, de 112 degrés. Plan en fer à cheval dont l’ouverture s’allonge en se rétrécissant dans l’angle intérieur des murs. État actuel haut de trois niveaux fondés sur des arches en appareil grossier. Vers la ville, deux grandes ouvertures superposées, en arc brisé; côté opposé dénaturé par les constructions qui y ont pris appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. plus tard. Plateforme terminale surmontée, probablement au XVIe siècle, d’un niveau en briques offrant vers l’extérieur des fenêtres en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé et couvert par une toiture conique d’ardoises. Premier niveau assez élevé, couvert par une voûte en arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé qui ferme un cul-de-four; cinq archères à ébrasements obliques doubles; passages latéraux donnant accès, par un escalier épargné dans l’épaisseur du mur, au chemin de ronde et à l’escalier attenant. Salle supérieure voûtée comme la précédente. Accolée à droite, tourelle d’escalier de plan rectangulaire, devenant octogonale à la partie supérieure, qui combine briques et pierre blanche et date sans doute du XVIe siècle ; escalier en visEscalier à volée hélicoïdale tournant autour d'un noyau central. menant aux deux niveaux supérieurs de la tour.
Murs du rempart partiellement conservés jusqu’aux fondations dont la maçonnerie grossière et les arcs de déchargeArc noyé dans un mur plein, qui surmonte généralement un linteau ou un autre couvrement et sert à le soulager. de forme irrégulière ont été rendus visibles. Rythmés, vers la ville, par d’amples arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. (une demi conservée à gauche, deux à droite de la tour). Archères comparables à celles de la tour. Chemin de ronde crénelé, dont le léger surplombSaillie portant une partie haute en avant d’une partie basse. est soutenu par des corbeaux en quart-de-rondMoulure pleine de profil en quart de cercle. Le quart-de-rond est une variété de tore..


Sources

Archives
AVB/NPP A17.

Ouvrages
MARTINY, V.-G., Bruxelles. L’architecture des origines à 1900, [Bruxelles, 1980,] p. 24.

Périodiques
COMBAZ P., DE BEHAULT A., "La Première enceinte de Bruxelles", dans A.S.R.A.B., 1, 1888, pp. 174-176.