Typologie(s)

maison bourgeoise
maison d’architecte

Intervenant(s)

Henry VAN MONTFORTarchitecte1913

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Éclectisme

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2014-2016

id

Urban : 29440
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Description

Maison personnelle de l’architecte Henry Van Montfort, de style éclectiqueStyle éclectique (de 1850 à 1914 environ). Courant architectural original puisant librement son inspiration dans plusieurs styles., 1913.

Elle se situe au sein d’une enfilade homogène de maisons de style éclectiqueStyle éclectique (de 1850 à 1914 environ). Courant architectural original puisant librement son inspiration dans plusieurs styles. allant du no4 au no24, construites dans les années 1910-1914.

ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. de trois niveaux percée de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. non alignées en travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Façade en briques orangées rehaussée d’éléments en pierre blanche, sur un soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. de pierre bleue. Fenêtres rectangulaires, celles des étages précédées d’une barre d’appui tubulaire permettant d’accrocher une jardinière. Au premier étage, dans l’axe, logetteLa logette est un petit ouvrage en surplomb qui s’étend sur un seul étage, contrairement à l’oriel qui en compte plusieurs ou s’allonge sur plusieurs travées. Contrairement au bow-window, logette et oriel sont d’ordinaire de plan rectangulaire ou trapézoïdal et semblent appliqués sur la façade. en bois de plan trapézoïdal sous toiture à croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. revêtue d’ardoises, flanquée de part et d’autre d’une fenêtre étroite. Dernier étage rayé de bandes de briques de couleur claire, éclairé par un large tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste.. Porte à encadrement de pierre blanche sous auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. et baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en anse de panier. CornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. en bois sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. étirées. MenuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. d’origine, en ce compris celle de la fenêtre à guillotineUne fenêtre à guillotine est une fenêtre dont l’ouvrant coulisse dans une rainure verticale, évoquant ainsi une guillotine. du rez-de-chaussée.

Intérieur. À l’origine, pièces à front de rue du rez-de-chaussée intégralement réservées au salon, parloir, bureau et atelier de l’architecte. Les espaces privés situés en façade arrière séparés des espaces professionnels par une cage d’escalier axiale sous lanterneau.

Sources

Archives
ACF/Urb. 6376 (1913), 14865 (1947), 16490 (1954), 24914 (2012).