Typologie(s)

salle paroissiale
entrepôt/dépôt

Intervenant(s)

J. TEUGHELSarchitecte1923

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Beaux-Arts

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2013-2014

id

Urban : 22598
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Description

Implanté à droite de l'église Sainte-Élisabeth, ancien dépôt du commerce de textiles De Witte Lietaer, de style Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte., conçu en 1923 par l'architecte J. Teughels puis transformé en cercle paroissial, le cercle Sainte-Élisabeth, et agrandi dans le même style en 1932 par l'architecte Léon Denis. Signature sur le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. «J. TEUGHELS / ARCHITECTE».

Bâtiment à rue de deux niveaux sous mansardesUne toiture est dite mansardée lorsqu'elle présente deux pentes différentes sur le même versant. Le brisis est le pan inférieur de la toiture mansardée. Le pan supérieur se nomme le terrasson. et toit plat. À l'arrière y est accolé un magasin d'un niveau longé par une galerieUne galerie est un espace couvert dévolu au passage, d'ordinaire rythmé de supports. Un portique désigne plus particulièrement une galerie ouverte sur l’extérieur par un rang d’arcades ou de colonnes. Le portique se situe au rez-de-chaussée d’un bâtiment. Il peut également être indépendant. en mezzanine, sous double shedCouverture de profil en dents de scie d’un bâtiment industriel, composée d’une succession de petits toits à deux versants d’inclinaison différente. Le versant du toit le plus pentu est d'ordinaire vitré. à charpente métallique.

Façade à rue en briques rouges, rehaussée d'éléments en simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. blanche et pierre blanche. Sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales, les deux dernières ajoutées en 1932. Première et dernière travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de 1923 flanquées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. colossauxUn pilastre, une colonne ou un autre support est dit colossal lorsqu’il s’élève sur plusieurs niveaux ou sur la plus grande partie de la hauteur du bâtiment.. Surlignant les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. du rez-de-chaussée, tablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. portant l'inscription «CERCLE / STE ELISABETH / KRING / 1932». Celle-ci remplace celle d'origine: «TISSAGE / DEWITTE – LIETAER A LAUWE / DEPOT». Deuxième et avant-dernière travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. percées d'une porte piétonne, les troisième et quatrième d'une entrée carrossable à chasse-roues, la première transformée en fenêtre. CornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. modifiée. LucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à cornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. chantournéeUn élément est dit chantourné lorsque sa forme alterne courbe et contre-courbe.. Portes de 1923 flanquées de tablesPetite surface plane décorative, carrée ou rectangulaire. En menuiserie, on utilisera plus volontiers le terme panneau. ornées d'une chuteBouquet pendant de fleurs ou de fruits. de feuilles. Fenêtres grillées. Première porte piétonne, grillée, et châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. des lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. conservés.

À l'intérieur, à l'origine, bureaux à gauche et loge du concierge à droite. Entrées carrossables centrales menant au magasin arrière, flanqué à gauche d'un volume de deux niveaux réservé à l'«échantillonnage». En 1932, conciergerie installée à gauche, nouveau hall d'entrée avec cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. à droite. À l'arrière, magasin transformé en «salle de réunion» avec scène de théâtre, doublée à l'arrière d'un nouveau volume abritant la loge des artistes. Volume implanté à gauche de la grande salle converti en salle de café et agrandi d'une annexe à pans coupésPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment..
 

Sources

Archives
ACS/Urb. 63-13-15-17.