Typologie(s)
église/cathédrale/basilique
Intervenant(s)
Florent VAN ROELEN – architecte – 1912
André JONNIAUX – architecte – 1953
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Néogothique
Inventaire(s)
- Inventaire des orgues en Région de Bruxelles-Capitale (DMS-DML - 2000)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Schaerbeek (Apeb - 2010-2015)
- Les charpentes dans les églises de la Région de Bruxelles-Capitale 1830-1940 (Urban - 2019)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Paysager Un paysage est une zone, telle que perçue par l’homme, dont le caractère est le résultat de l’action et de l’interaction de facteurs naturels et/ou humains. Il s’agit d’une notion d’échelle qui est composée de divers éléments (patrimoniaux), pouvant avoir ou non une valeur intrinsèque propre, mais formant un ensemble plus vaste de valeur ajoutée, et qui est également perçue comme telle à une certaine distance. Les vastes panoramas urbains constituent le paysage par excellence, comme la vue sur la ville basse de Bruxelles depuis la place Royale, mais de tels paysages composés de différents éléments peuvent également se former à plus petite échelle.
- Scientifique Cette valeur est généralement utilisée pour évaluer les zones naturelles ou semi-naturelles et selon leurs qualités botaniques. Dans le cadre d’un bien, il peut s’agir de la présence d’un élément (de construction) (matériau particulier, matériau expérimental, procédé ou élément constructif) ou du témoignage d’un espace spatiostructurel (urbanistique) dont la préservation doit être envisagée à des fins de recherche scientifique.
- Social Cette valeur est difficile à distinguer de la valeur folklorique et généralement insuffisante pour justifier une sélection à elle seule. Il peut s’agir d’un : – lieu de mémoire d’une communauté ou d’un groupe social (par exemple, la potale à Berchem-Sainte-Agathe située place de l’église à Berchem-Sainte-Agathe, le Vieux Tilleul de Boondael à Ixelles)?; – lieu relevant d’une symbolique populaire (par exemple, le café «?La Fleur en Papier Doré?» situé rue des Alexiens)?; – lieu de regroupement ou de structuration d’un quartier (par exemple, les immeubles du Fer à Cheval dans la cité du Floréal).
- Technique Un bien possède un intérêt technique en cas d’utilisation précoce d’un matériau ou d’une technique particulière (ingénierie), ou s’il présente un intérêt constructif ou technologique particulier, une prouesse technique ou une innovation technologique. Il peut également être considéré comme ayant une valeur archéologique industrielle s’il témoigne de méthodes de construction anciennes. Bien entendu, l’intérêt technique est à mettre en relation avec l’intérêt scientifique.
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2013-2014
id
Urban : 22723
Description
Orientée est-ouest sur une parcelle comprise entre les rues Portaels et d'Anethan, église paroissiale de style néogothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors., architecte Florent Van Roelen, 1912.
Historique
Au début du XXe siècle, la population du quartier de la place Verboekhoven s'accroît considérablement. C'est pourquoi le cardinal Mercier propose, le 24.06.1911, la création d'une nouvelle paroisse. Malgré l'avis négatif de la Commune, le roi Albert signe le 11.05.1912 l'arrêté créant la paroisse Sainte-Élisabeth. Le 07.07 de cette année se réunit le premier conseil de fabrique et la première pierre de l'église est posée par le cardinal le 15.10.1913. Celui-ci consacre la nouvelle église le 10.07.1916, comme le rappelle une stèle dans la sacristie. En 1932, la paroisse rachète à la firme De Witte Lietaer un bâtiment voisin à usage de dépôt (voir no13-17 rue d'Anethan) pour y installer le cercle paroissial, aussi dénommé «maison des œuvres». En 1953, la cure est bâtie au no24 de la rue Portaels (architecte André Jonniaux). Afin de réduire les frais de chauffage, une chapelle est aménagée dans les deux premières travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de la nef en 1985.
Plan
Implantée en léger retrait des rues, église de plan basilical sous toitures en bâtièreToit à deux versants., présentant sa façade principale vers la rue Portaels. Nef de huit travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., flanquée de bas-côtés. Chœur à chevet polygonal. Côté rue Portaels, le bas-côté nord est précédé d'un baptistère en saillie, de plan polygonal sous toiture à pans, et flanqué d'une tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. à toit conique. Côté rue d'Anethan, le chœur est accosté au nord par une chapelle et au sud par un imposant clocher carré qui abrite une seconde chapelle. La tour est accompagnée d'une tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. d'escalier côté rue. En 1917, une sacristie d'un niveau sous toit plat est ajoutée contre la chapelle nord.
Extérieur
Élévation en briques, rehaussée de pierre blanche et scandée de contreforts. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé, parfois à archivolteMouluration disposée sur le front de l’arc. Le corps de moulures qui compose l’archivolte est de faible ampleur, moins complexe que celui de la corniche.. Certaines fenêtres à remplages. LucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. de menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC., à toit en éperon ou pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à fermette.
Façade principale à pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc., percée d'un portail hors-œuvre également à pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc.; ébrasement à colonnettes et tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. à remplages. Au-dessus, trois fenêtres jumelées sous rosace, inscrites dans une même arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol.. PignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. percé d'une étroite fenêtre et amorti d'une croix. Bas-côté sud percé d'une entrée secondaire similaire à la principale, le nord devancé du baptistère, tous deux percés d'une fenêtre-haute. Portes à penturesLongues bandes de fer fixées à plat sur le battant d'une porte ou d'un volet, de manière à en soutenir les gonds. Les pentures sont souvent décoratives. Elles participent également à l'assemblage des planches du vantail. conservées.
Clocher percé de fenêtres, certaines en meurtrière, d'autres jumelées, celles du dernier niveau pourvues d'abat-sons. Flèche octogonale à égout retroussé de plan carré. Porte remplacée.
Intérieur
Murs enduits à faux-jointsEnduit dans lequel sont tracés des sillons pour suggérer un appareil de pierre.. Carrelage ancien en céramique beige, orangée et noire dans la nef, céramique ocre, beige et rouge et carreaux ornés de fleurs de lis dans le chœur. Nef et bas-côtés rythmés par des arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. brisées à colonnes de pierre bleue et couverts de voûtes d'ogives en briques apparentes. Nervures en pierre blanche de la nef retombant sur des colonnettes engagées. Voûtes du chœur et du baptistère lambrissées. Nef à triforium. Tribune d'orgue à parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. ajouré d'arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. trilobées. Baptistère aujourd'hui occupé par une grotte de Lourdes; cuve baptismale en pierre bleue déplacée dans la chapelle de 1985. Tambours d'entrée en bois. Vitraux du chœur signés par le peintre-verrier Gabriel Huygens et portant une dédicace de 1962. Maître-autel, autels latéraux, chaire de vérité, banc de communion, confessionnaux et statues en chêne de style néogothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors., sculptés par A. et H. De Wispelaere. Chaire de vérité déposée près du chœur et privée de son abat-voix. Banc de communion partiellement déplacé vers l'avant de la nef. Orgue néogothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors. réalisé en 1917 par Jean-Émile Kerkhoff.
Historique
Au début du XXe siècle, la population du quartier de la place Verboekhoven s'accroît considérablement. C'est pourquoi le cardinal Mercier propose, le 24.06.1911, la création d'une nouvelle paroisse. Malgré l'avis négatif de la Commune, le roi Albert signe le 11.05.1912 l'arrêté créant la paroisse Sainte-Élisabeth. Le 07.07 de cette année se réunit le premier conseil de fabrique et la première pierre de l'église est posée par le cardinal le 15.10.1913. Celui-ci consacre la nouvelle église le 10.07.1916, comme le rappelle une stèle dans la sacristie. En 1932, la paroisse rachète à la firme De Witte Lietaer un bâtiment voisin à usage de dépôt (voir no13-17 rue d'Anethan) pour y installer le cercle paroissial, aussi dénommé «maison des œuvres». En 1953, la cure est bâtie au no24 de la rue Portaels (architecte André Jonniaux). Afin de réduire les frais de chauffage, une chapelle est aménagée dans les deux premières travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de la nef en 1985.
Plan
Implantée en léger retrait des rues, église de plan basilical sous toitures en bâtièreToit à deux versants., présentant sa façade principale vers la rue Portaels. Nef de huit travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., flanquée de bas-côtés. Chœur à chevet polygonal. Côté rue Portaels, le bas-côté nord est précédé d'un baptistère en saillie, de plan polygonal sous toiture à pans, et flanqué d'une tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. à toit conique. Côté rue d'Anethan, le chœur est accosté au nord par une chapelle et au sud par un imposant clocher carré qui abrite une seconde chapelle. La tour est accompagnée d'une tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. d'escalier côté rue. En 1917, une sacristie d'un niveau sous toit plat est ajoutée contre la chapelle nord.
Extérieur
Élévation en briques, rehaussée de pierre blanche et scandée de contreforts. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. brisé, parfois à archivolteMouluration disposée sur le front de l’arc. Le corps de moulures qui compose l’archivolte est de faible ampleur, moins complexe que celui de la corniche.. Certaines fenêtres à remplages. LucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. de menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC., à toit en éperon ou pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à fermette.
Façade principale à pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc., percée d'un portail hors-œuvre également à pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc.; ébrasement à colonnettes et tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. à remplages. Au-dessus, trois fenêtres jumelées sous rosace, inscrites dans une même arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol.. PignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. percé d'une étroite fenêtre et amorti d'une croix. Bas-côté sud percé d'une entrée secondaire similaire à la principale, le nord devancé du baptistère, tous deux percés d'une fenêtre-haute. Portes à penturesLongues bandes de fer fixées à plat sur le battant d'une porte ou d'un volet, de manière à en soutenir les gonds. Les pentures sont souvent décoratives. Elles participent également à l'assemblage des planches du vantail. conservées.
Clocher percé de fenêtres, certaines en meurtrière, d'autres jumelées, celles du dernier niveau pourvues d'abat-sons. Flèche octogonale à égout retroussé de plan carré. Porte remplacée.
Intérieur
Murs enduits à faux-jointsEnduit dans lequel sont tracés des sillons pour suggérer un appareil de pierre.. Carrelage ancien en céramique beige, orangée et noire dans la nef, céramique ocre, beige et rouge et carreaux ornés de fleurs de lis dans le chœur. Nef et bas-côtés rythmés par des arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. brisées à colonnes de pierre bleue et couverts de voûtes d'ogives en briques apparentes. Nervures en pierre blanche de la nef retombant sur des colonnettes engagées. Voûtes du chœur et du baptistère lambrissées. Nef à triforium. Tribune d'orgue à parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. ajouré d'arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. trilobées. Baptistère aujourd'hui occupé par une grotte de Lourdes; cuve baptismale en pierre bleue déplacée dans la chapelle de 1985. Tambours d'entrée en bois. Vitraux du chœur signés par le peintre-verrier Gabriel Huygens et portant une dédicace de 1962. Maître-autel, autels latéraux, chaire de vérité, banc de communion, confessionnaux et statues en chêne de style néogothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors., sculptés par A. et H. De Wispelaere. Chaire de vérité déposée près du chœur et privée de son abat-voix. Banc de communion partiellement déplacé vers l'avant de la nef. Orgue néogothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors. réalisé en 1917 par Jean-Émile Kerkhoff.
Sources
Archives
ACS/Urb. 63-Église, 216-Église.
ACS/TP 216.
Ouvrages
COEKELBERGHS, D., Répertoire photographique du mobilier des sanctuaires de Belgique, Province de Brabant, Canton de Schaerbeek I-II-III, Ministère de la Culture française, Institut royal du Patrimoine artistique, Bruxelles, 1979, p. 14.
Sites internet
Histoire de la paroisse Sainte-Elisabeth, Unité pastorale Les Coteaux
Orgues en Région de Bruxelles-Capitale, Orgue de tribune néogothique (Kerkhoff, 1917)
Arbres remarquables à proximité