Typologie(s)

salle de spectacle
cinéma

Intervenant(s)

Styles

Éclectisme

Inventaire(s)

  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Schaerbeek (Apeb - 2010-2015)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Paysager
  • Social
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2013-2014

id

Urban : 22554
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Description

Implantée sur une parcelle en L aboutissant au no48 rue Général Eenens, ancienne salle de spectacle puis de cinéma, bâtie en 1894 et transformée en 1925, notamment par l'ajout d'une façade de style éclectique vers la rue Metsys.

Accueillant à l'origine concerts et bals, la salle, dénommée Salle Conscience, est érigée perpendiculairement à la rue Metsys, avec entrée par une brasserie rue Eenens. Entre 1909 et 1913, elle est réaffectée en cinéma. En 1920, celui-ci porte le nom de Cinéma parisien. En 1925, l'ensemble est racheté par la Maison Libérale, qui aménage, sous le cinéma, une salle de réunion au rez-de-chaussée et un bowling au sous-sol, le tout derrière un nouveau volume à front de la rue Metsys, avec entrée centrale basse et triple cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier.. Après la Seconde Guerre mondiale, le complexe prend le nom de Cinéma Luxor. Fermé en 1964, il est acquis dix ans plus tard par les Témoins de Jéhovah, qui reconditionnent l'intérieur et retouchent la façade.

Rue Metsys, corps avant de cinq niveaux sous toit plat. Façade en briques, aujourd'hui peintes, rehaussée de zones enduites. Rythmée de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. colossaux à amortissementAmortissement. Élément décoratif placé au sommet d’une élévation.Amorti. Sommé d'un amortissement. en obélisqueÉlément en forme de pyramide élancée et tronquée., élévation symétrique de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. partiellement à niveaux décalés, l'axiale plus large. Rez-de-chaussée bas, parementé de céramique en 1974. En travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale, entrée surmontée de tripletsGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. à meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. continus. Logette au deuxième étage. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales éclairant chacune une cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier.. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à petits-bois conservés aux étages, certains à vitrage jaune.

Sources

Archives
ACS/Urb. 192-24, 113-50.

Ouvrages
BIVER, I., Cinémas de Bruxelles: portraits et destins, Bruxelles, 2009, p. 195.
VANNIEUWENHUYZE, K., De wijkbioscopen in het Brussels Hoofdstedelijk Gewest. Typologische kenmerken van de Schaarbeekse interbellumbioscopen (Mémoire de maîtrise en Sciences de l'Architecture), Artesis Hogeschool Antwerpen, 2011-2012, pp. 19, 130, 133, 139-140, 147-149, 155, 187, 350, 364, 391-392, 417.

Périodiques
MERTENS, A., ROZEZ, «Eenens (rue)», Annuaire du Commerce et de l'Industrie de Belgique, Province de Brabant, Bruxelles et sa banlieue, Bruxelles, Établissements généraux d'imprimerie, 1893 à 1964.

Cartes / plans
Bruxelles et ses environs, Institut cartographique militaire, 1893.