Typologie(s)

maison ou immeuble de rapport
café/brasserie/taverne

Intervenant(s)

Henri VAN MASSENHOVEarchitecte1898

Guillaume LÖWarchitecte1898

Styles

Néo-Renaissance flamande

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Schaerbeek (Apeb - 2010-2015)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2013-2014

id

Urban : 22504
voir plus

Description

À l'angle de la rue Verhas, maison de rapport de style néo-Renaissance flamandeLe style Renaissance flamande (XVIe s.) mêle des éléments inspirés de la Renaissance italienne à l’héritage architectural médiéval local. Le style néo-Renaissance flamande (de 1860 à 1914 environ) cherche à ressusciter cette architecture, à la faveur de l’émergence du nationalisme belge. Il se caractérise par des élévations en briques et pierres et des formes caractéristiques (pignons, tourelles, logettes)., à rez-de-chaussée commercial, sans doute à usage de café à l'origine, architectes Henri Van Massenhove et Guillaume Löw, 1898. Elle est conçue pour l'entrepreneur P. Parmentier-Gilbert, tout comme les nos41-43 à 55 (voir ces numéros). Le propriétaire reçoit 2500 francs de la Commune pour améliorer son projet de façade.

La maison clôture une enfilade particulièrement cohérente d'immeubles de même style, débutant au no1.

Élévation de trois niveaux, comptant trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. vers la place, la première d'entrée et plus étroite, et deux autres vers la rue, sous pignon à gradinsPignon dont les rampants sont étagés en escalier, à la manière de gradins.. Rez-de-chaussée en pierre bleue à pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages.. Étages en briques rouges, rehaussés de pierre bleue et de pierre blanche. Vers la place, deux portes-fenêtres à l'origine, transformées en vitrine en 1920, la seconde intégrant une porte. Certaines fenêtres à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie., celles du premier étage sous corniche, celles du second sous tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. orné d'un cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. et archivolteMouluration disposée sur le front de l’arc. Le corps de moulures qui compose l’archivolte est de faible ampleur, moins complexe que celui de la corniche. continue. FriseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. d'entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à carreaux de cimentCarreaux polychromes, réalisés en ciment teint dans la masse, formant un carrelage ou agencés en frise sur une façade. et cache-boulins à tête de lion. Côté place, lucarne passanteUne lucarne est dite passante lorsqu'elle est située dans le plan de la façade et interrompt la corniche ou l’entablement terminal du bâtiment. à pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc.. Côté rue, pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. marqué par une imposante gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  de cheminée. Corniche conservée. Porte privée remplacée. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. partiellement conservés. Vitrines anciennes.

Sources

Archives
ACS/Urb. 50-13.