Typologie(s)

maison ou immeuble de rapport

Intervenant(s)

A. CAPRONNIER1875-1876

Styles

Éclectisme

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 30874
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Description

Imposant immeuble d’angle, élevé en 1875-1876, en style éclectique à caractère néoclassique, probablement sur les plans de l’architecte A. Capronnier.

Quatre niveaux plus entresol et sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., dont cinq rue de Tabora, n° 15, sous toiture d’ardoises mansardée. Façade richement décorée, dont l’ordonnance des fenêtres et lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. s’écarte quelque peu du projet. Remaniement récent du rez-de-chaussée, traité en pastiche de l’architecture rustique Scandinave jusqu’à mi-hauteur du premier étage; à l’origine, vitrines et porte d’entrée dans l’angle coupé encadrés de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. et surmontés d’un balcon continu.
Deux étages à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages., rythmés par les pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. corinthiens d’ordre colossal qui flanquent les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’angle et supportent l’entablement, dont la corniche forme balcon continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. devant l’étage supérieur, traversé de larges bandeaux plats. Fenêtres rectangulaires à encadrement à filets, surmontées d’une frise stuquée. Balcons à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. de pierre dans les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’angle, en ferronnerie du côté de la rue de Tabora. Ordonnance et décor différents dans la travée gauche qui abrite la cage d’escalier. Au-dessus de la friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de panneaux alternant avec des trous de boulin et de la corniche à modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche., lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à montants panneautés en creux et frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches., triangulaire dans les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’angle, cintrés latéralement.

Sources

Archives
AVB/TP 742-744 (1875-1876).