Typologie(s)

maison unifamiliale ou de rapport (indéterminé)
atelier (artisanat)

Intervenant(s)

Henri VAN MASSENHOVEarchitecte1899

Guillaume LÖWarchitecte1899

Styles

Néo-Renaissance flamande

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Schaerbeek (Apeb - 2010-2015)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2013-2014

id

Urban : 22517
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Description

Maison de style néo-Renaissance flamandeLe style Renaissance flamande (XVIe s.) mêle des éléments inspirés de la Renaissance italienne à l’héritage architectural médiéval local. Le style néo-Renaissance flamande (de 1860 à 1914 environ) cherche à ressusciter cette architecture, à la faveur de l’émergence du nationalisme belge. Il se caractérise par des élévations en briques et pierres et des formes caractéristiques (pignons, tourelles, logettes)., construite suivant un permis de bâtir de 1899, avec un projet de façade conçu en 1897 par les architectes Henri Van Massenhove et Guillaume Löw. Ce projet obtient une première prime au Concours de façades organisé en 1897 par la Commune de Schaerbeek pour les maisons à ériger face à l'hôtel communal. Dans le cadre de ce concours, les mêmes architectes conçoivent plusieurs maisons voisines, les nos1, 2, 4 et 8, érigés la même année pour le même propriétaire, ainsi que les nos12, 16-18, 17 et 20-22 (voir ces numéros).

La maison se situe au sein d'une enfilade particulièrement cohérente d'immeubles de même style, s'étendant du no2 au no12.

Élévation symétrique de trois niveaux et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. aux étages, sous imposant pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc.. Façade en briques blanches, rehaussée de pierre bleue. Rez-de-chaussée à pointes de diamantBossage comptant plusieurs facettes, comme la pointe d’un diamant., percé à l'origine de deux fenêtres, transformées en devanture en 1938. Aux étages, fenêtres latérales à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. et corniche. Oriel axial de plan trapézoïdal, percé de fenêtres à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit.; au premier niveau, allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. à cartouchesDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. et entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. portant l'inscription «DE HALVE-MAAN», au second, tympansEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. à coquilleOrnement symétrique figurant une coquille Saint-Jacques ou un coquillage s’en rapprochant.. L'oriel porte une terrasse à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. devançant une loggiaPetite pièce dans-œuvre, largement ouverte sur l’extérieur par une ou plusieurs larges baies non closes par des menuiseries. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. percée dans le pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc.. PignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à pinaclesAmortissement élancé de plan carré ou polygonal. à 45 degrés, friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de cartouchesDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. et couronnement en édicule à frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. et amortissementAmortissement. Élément décoratif placé au sommet d’une élévation.Amorti. Sommé d'un amortissement. en obélisqueÉlément en forme de pyramide élancée et tronquée.; deux fenêtres jumelles. Petites lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. de menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. à toit en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon.. Porte conservée. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. remplacés, excepté celui, architecturé, de la loggiaPetite pièce dans-œuvre, largement ouverte sur l’extérieur par une ou plusieurs larges baies non closes par des menuiseries..
 

Sources

Archives
ACS/Urb. 50-1-2-4-6-8-10.
ACS/Bulletin communal de Schaerbeek, 1897, pp. 1009-1012.

Ouvrages
VAN MASSENHOVE, H., LOW, G., Les Maisons Modernes, Livraison II, éditeur Constant Baune, Bruxelles, 1901, pl. V.

Périodiques
L'Émulation, 1897, pp. 46-47.