Typologie(s)

immeuble à appartements

Intervenant(s)

Jean-Florian COLLINarchitecte1936

ETRIMOpromoteur immobilier1936

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Modernisme

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2011-2013

id

Urban : 21517
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Description

À l'angle de l'avenue Ernestine et de l'avenue des Courses, immeuble à appartements de caractère moderniste, conçu pour Etrimo par l'architecte et promoteur immobilier Jean Florian Collin, 1936.

Élévation de dix niveaux, le dernier en retrait. Rez-de-chaussée paré de pierre bleue, les étages couverts de «simili-pierre raboté» de teinte jaune (La Technique des Travaux). ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. d'origine en acier pour la plupart conservés (certains remplacés en 1988 par des châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. en PVC blanc). Rez-de-chaussée percé de garages aux abords des deux avenues.

Vers le rond-point de l'Étoile, angle marqué d'une rotonde semi-circulaire presque entièrement percée de bandes verticales vitrées (châssis à petits-fers), rythmées par de minces contreforts à amortissementAmortissement. Élément décoratif placé au sommet d’une élévation.Amorti. Sommé d'un amortissement. métallique montant jusqu'à hauteur de la toiture. Au rez-de-chaussée, porche de l'entrée principale marqué de deux piliersSupport vertical de plan carré. en pierre bleue; porte en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Rotonde d'angle flanquée d'oriels semi-circulaires percés de fenêtres en bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade., eux-mêmes flanqués d'une série de six minces contreforts à amortissementAmortissement. Élément décoratif placé au sommet d’une élévation.Amorti. Sommé d'un amortissement. métallique.

La rotonde d'angle relie entre elles deux façades dont les deux derniers niveaux sont traités en retrait, ménageant des terrasses. Elles sont toutes deux percées de longs bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. de fenêtres et devancée d'un oriel à angle(s) courbe(s), celui vers l'avenue Ernestine occupant presque toute la largeur de la façade.

Intérieur
Hall et cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. principale: pavement de pierre grise, murs et piliersSupport vertical de plan carré. couverts de marbre noir; luminaires et boîtes aux lettres d'origine. Escalier en «pierre de Lunel» à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. reprenant des motifs de cercles et de courbes.
Aux étages, trois appartements par niveau: un appartement côté avenue Ernestine (deux chambres et une chambre de bonne), un grand appartement côté rond-point de l'Étoile (deux chambres, une chambre de bonne et un bureau), un troisième appartement côté avenue des Courses (deux chambres).

Sources

Archives
ACI/Urb. 121-3.

Ouvrages
CULOT, M. (dir.), L'immeuble et la parcelle. Les immeubles à appartements comme éléments constitutifs du tissu urbain. Le cas de Bruxelles 1870-1980, AAM, Bruxelles, 1982, p. 92.
VAN DIJK, P., Immeubles à appartements de l'entre-deux-guerres, Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale, Bruxelles, 2006 (Bruxelles, Ville d'Art et d'Histoire, 43), pp. 34-36.

Périodiques
HAESELEER, L., «Résidence "Ernestine" à Bruxelles», La Technique des Travaux, 3, 1940, pp. 111-114.
Hennaut, E., «L'essor de l'immeuble à appartements», Bruxelles Art Déco 1920 – 1930, AAM, Bruxelles, 1996, pp. 80-81.