Typologie(s)
maison de retraite/hospice
Intervenant(s)
Louis SPAAK – architecte – 1865
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Éclectisme
Inventaire(s)
- Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Ixelles (DMS-DML - 2005-2015)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2011-2013
id
Urban : 21333
Description
Établissement de soins de style éclectique, architecte Louis Spaak, 1865.
Historique
Cet hospice est le plus ancien établissement de soins d'Ixelles. Il fut fondé en 1482 à l'initiative de Jean Van Aa, ancien prévôt de l'abbaye de Forêt. Selon ses dernières volontés, son héritage permit entre autres le financement de la construction d'un hôtel-Dieu pouvant accueillir treize vieillards indigents ou infirmes. L'hospice est érigé sur sa propriété donnant sur l'actuelle rue de Vergnies. Dans les années qui suivirent la Révolution française, la fondation Van Aa est dissoute et la gestion de l'hospice est confiée à une commission laïque. En 1806, l'hospice n'héberge plus que cinq personnes, mais leur nombre augmentera à nouveau à partir de 1847 pour atteindre dix-huit. En 1851, les commissions de gestion du site fusionnent avec celles de l'assistance publique. La nouvelle commission envisage de rénover les bâtiments, mais se voit finalement contrainte de faire construire un nouvel hospice en raison du nombre croissant de demandes d'admission. Le nouvel hospice conçu par l'architecte Louis Spaak et se dressant le long de la chaussée de Boondael est inauguré en 1865. Il peut accueillir 72 personnes âgées, hommes et femmes. Les anciens bâtiments de la rue de Vergnies disparaissent dans les années 1866-1870.
En 1884, le premier hôpital civil d'Ixelles voit le jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. dans les jardins situés derrière l'hospice. Cet hôpital dont l'entrée donne dans la rue Jean Paquot sera agrandi à plusieurs reprises (voir rue Jean Paquot).
La capacité de l'hospice va également croissant. En 1940, il héberge déjà 170 personnes âgées et peut également accueillir 35 personnes moins valides grâce à la construction d'un nouveau bâtiment chaussée de Vleurgat. En 1952, il fait l'objet de travaux d'agrandissement et de modernisation sous la direction de l'architecte Decuyper et est rebaptisé Home van Aa. Il compte à l'époque 260 lits. Depuis 2011, le CPAS d'Ixelles héberge les personnes âgées dans de nouveaux bâtiments érigés à côté de l'ancien Home Van Aa. Ce complexe baptisé Résidence Jean Van Aa permet d'accueillir 180 personnes.
Description
Le complexe, symétrique, comprend un bâtiment principal situé légèrement en hauteur, précédé d'un jardin et flanqué de part et d'autre d'une aile transversale plus basse. Ses façades sont en briques et rehaussées d'éléments de pierre blanche; à l'origine, elles étaient enduites et peintes en blanc. Les menuiseriesÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. ont été remplacées.
Les ailes transversales (nos92 et 96) de deux niveaux sur haut soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. sont larges d'une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et profondes de sept. Les rez-de-chaussée sont percés de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. et les étages de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires, toutes surlignées d'une archivolteMouluration disposée sur le front de l’arc. Le corps de moulures qui compose l’archivolte est de faible ampleur, moins complexe que celui de la corniche.; l'ensemble sous bâtièreToit à deux versants. et corniche sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console.. Côté chaussée, façades sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à rampants droits percées de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. jumelées et d'une petite fenêtre cintrée. Le no92 a été ultérieurement élargi d'une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous toiture mansardée, côté rue. Les deux ailes sont reliées au bâtiment principal par un portique à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. en briques.
Le bâtiment no98, de style similaire, date du dernier quart du XIXesiècle. Haut de deux niveaux, il compte deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de large et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de profondeur, toutes rythmées par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau.. La plupart des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. sont à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle.. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à denticules. PignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à rampants droits percé d'un oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale..
Haut mur de jardin en moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie. de pierre bleue, surmonté d'une clôture en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage., flanqué de part et d'autre d'un élégant portique de pierre bleue frappé du blason de la commune et percé d'une grille axiale se dressant entre deux piliersSupport vertical de plan carré. et située face à l'entrée principale; ouvrages en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. de facture récente. Jardin surélevé avec escalier menant à l'entrée principale.
Bâtiment principal symétrique, composé de deux niveaux sur haut soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. et de neuf travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale et les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales étant en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale et soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. d'origine. Autres travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sur soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. à faux-jointsEnduit dans lequel sont tracés des sillons pour suggérer un appareil de pierre. continus percé de fenêtres de cave grillagées. Fenêtres rectangulaires au rez-de-chaussée et à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. aux étages, toutes surlignées d'une archivolteMouluration disposée sur le front de l’arc. Le corps de moulures qui compose l’archivolte est de faible ampleur, moins complexe que celui de la corniche.. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. percées de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. jumelées et flanquées de larges pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau.. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. percée d'un porche à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. et, à l'étage, de deux baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. jumelles et d'un oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. surmonté d'un campanile. Corniche sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console.. À l'origine sous bâtièreToit à deux versants., il est aujourd'hui sous toiture mansardée éclairée de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. et de lucarnes-pignonsLucarne dont le devant triangulaire évoque un pignon. au niveau des travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales.
Bâtiment principal à l'origine en forme de U, mais s'articulant entièrement autour d'un jardin intérieur depuis l'ajout d'une quatrième aile.
Historique
Cet hospice est le plus ancien établissement de soins d'Ixelles. Il fut fondé en 1482 à l'initiative de Jean Van Aa, ancien prévôt de l'abbaye de Forêt. Selon ses dernières volontés, son héritage permit entre autres le financement de la construction d'un hôtel-Dieu pouvant accueillir treize vieillards indigents ou infirmes. L'hospice est érigé sur sa propriété donnant sur l'actuelle rue de Vergnies. Dans les années qui suivirent la Révolution française, la fondation Van Aa est dissoute et la gestion de l'hospice est confiée à une commission laïque. En 1806, l'hospice n'héberge plus que cinq personnes, mais leur nombre augmentera à nouveau à partir de 1847 pour atteindre dix-huit. En 1851, les commissions de gestion du site fusionnent avec celles de l'assistance publique. La nouvelle commission envisage de rénover les bâtiments, mais se voit finalement contrainte de faire construire un nouvel hospice en raison du nombre croissant de demandes d'admission. Le nouvel hospice conçu par l'architecte Louis Spaak et se dressant le long de la chaussée de Boondael est inauguré en 1865. Il peut accueillir 72 personnes âgées, hommes et femmes. Les anciens bâtiments de la rue de Vergnies disparaissent dans les années 1866-1870.
En 1884, le premier hôpital civil d'Ixelles voit le jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. dans les jardins situés derrière l'hospice. Cet hôpital dont l'entrée donne dans la rue Jean Paquot sera agrandi à plusieurs reprises (voir rue Jean Paquot).
La capacité de l'hospice va également croissant. En 1940, il héberge déjà 170 personnes âgées et peut également accueillir 35 personnes moins valides grâce à la construction d'un nouveau bâtiment chaussée de Vleurgat. En 1952, il fait l'objet de travaux d'agrandissement et de modernisation sous la direction de l'architecte Decuyper et est rebaptisé Home van Aa. Il compte à l'époque 260 lits. Depuis 2011, le CPAS d'Ixelles héberge les personnes âgées dans de nouveaux bâtiments érigés à côté de l'ancien Home Van Aa. Ce complexe baptisé Résidence Jean Van Aa permet d'accueillir 180 personnes.
Description
Le complexe, symétrique, comprend un bâtiment principal situé légèrement en hauteur, précédé d'un jardin et flanqué de part et d'autre d'une aile transversale plus basse. Ses façades sont en briques et rehaussées d'éléments de pierre blanche; à l'origine, elles étaient enduites et peintes en blanc. Les menuiseriesÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. ont été remplacées.
Les ailes transversales (nos92 et 96) de deux niveaux sur haut soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. sont larges d'une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et profondes de sept. Les rez-de-chaussée sont percés de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. et les étages de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires, toutes surlignées d'une archivolteMouluration disposée sur le front de l’arc. Le corps de moulures qui compose l’archivolte est de faible ampleur, moins complexe que celui de la corniche.; l'ensemble sous bâtièreToit à deux versants. et corniche sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console.. Côté chaussée, façades sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à rampants droits percées de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. jumelées et d'une petite fenêtre cintrée. Le no92 a été ultérieurement élargi d'une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous toiture mansardée, côté rue. Les deux ailes sont reliées au bâtiment principal par un portique à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. en briques.
Le bâtiment no98, de style similaire, date du dernier quart du XIXesiècle. Haut de deux niveaux, il compte deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de large et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de profondeur, toutes rythmées par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau.. La plupart des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. sont à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle.. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à denticules. PignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à rampants droits percé d'un oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale..
Haut mur de jardin en moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie. de pierre bleue, surmonté d'une clôture en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage., flanqué de part et d'autre d'un élégant portique de pierre bleue frappé du blason de la commune et percé d'une grille axiale se dressant entre deux piliersSupport vertical de plan carré. et située face à l'entrée principale; ouvrages en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. de facture récente. Jardin surélevé avec escalier menant à l'entrée principale.
Bâtiment principal symétrique, composé de deux niveaux sur haut soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. et de neuf travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale et les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales étant en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale et soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. d'origine. Autres travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sur soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. à faux-jointsEnduit dans lequel sont tracés des sillons pour suggérer un appareil de pierre. continus percé de fenêtres de cave grillagées. Fenêtres rectangulaires au rez-de-chaussée et à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. aux étages, toutes surlignées d'une archivolteMouluration disposée sur le front de l’arc. Le corps de moulures qui compose l’archivolte est de faible ampleur, moins complexe que celui de la corniche.. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. percées de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. jumelées et flanquées de larges pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau.. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. percée d'un porche à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. et, à l'étage, de deux baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. jumelles et d'un oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. surmonté d'un campanile. Corniche sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console.. À l'origine sous bâtièreToit à deux versants., il est aujourd'hui sous toiture mansardée éclairée de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. et de lucarnes-pignonsLucarne dont le devant triangulaire évoque un pignon. au niveau des travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales.
Bâtiment principal à l'origine en forme de U, mais s'articulant entièrement autour d'un jardin intérieur depuis l'ajout d'une quatrième aile.
Sources
Archives
ACI/Urb. 41-92; 41-94; 41-96.
Ouvrages
GONTHIER, A., Histoire d'Ixelles, Le Folklore brabançon, Impr. De Smedt, Bruxelles, 1960, pp.185-186.
GUILLAUME, A., MEGANCK, M., et al., Atlas du sous-sol archéologique de la Région de Bruxelles:15 Ixelles, Bruxelles, 2005.
LE ROY, P., Monographie de la commune d'Ixelles, Imprimerie Générale, Bruxelles, 1885, pp.321-332.
ACI/Urb. 41-92; 41-94; 41-96.
Ouvrages
GONTHIER, A., Histoire d'Ixelles, Le Folklore brabançon, Impr. De Smedt, Bruxelles, 1960, pp.185-186.
GUILLAUME, A., MEGANCK, M., et al., Atlas du sous-sol archéologique de la Région de Bruxelles:15 Ixelles, Bruxelles, 2005.
LE ROY, P., Monographie de la commune d'Ixelles, Imprimerie Générale, Bruxelles, 1885, pp.321-332.