Typologie(s)

maison ou immeuble de rapport
rez-de-chaussée commercial

Intervenant(s)

Maurice DECHAMPSarchitecte1910

Julien LINETingénieur1910

Styles

Néo-baroque

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Schaerbeek (Apeb - 2010-2015)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Paysager
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2010-2012

id

Urban : 20355
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Description

À l'angle de la rue Artan, maison de rapport à rez-de-chaussée commercial, rappelant le style «reconstruction» des maisons du centre de Bruxelles de la charnière des XVII et XVIIIe siècles, architecte M. Dechamps pour l'ingénieur Julien Linet, 1910. Elle fit l'objet d'une «mention spéciale» lors du concours de façades organisé par la Commune en 1911.

Élévation en pierre blanche de Savonnières, de quatre niveaux, le deuxième en entresol, comptant deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales vers la rue et quatre égales aux étages vers la place. Vers celle-ci, pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à double registreAlignement horizontal de baies sur un pignon.. Scansion de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et colonnes engagées à chaque niveau, sauf à l'entresol. Au rez-de-chaussée, vitrines à clefClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel. en mascaronDécor sculpté figurant un visage humain ou un masque.. Celle côté place est flanquée de portes sous baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. en colonnette engagée. Entresol percé d'étroites fenêtres jumelées par deux ou trois. Fenêtres à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. aux étages. Vers la place, balcon continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. sur cinq consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console.. PignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. et amortissements en vase, percé d'un tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. au premier registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. et d'un œil-de-bœuf ovale au second. Le pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. était autrefois sommé d'un obélisqueÉlément en forme de pyramide élancée et tronquée.. LucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à aileronsÉlément décoratif ordinairement enroulé en S et terminé en volutes, qui s’inscrit dans un angle et forme un adoucissement. et corniche cintrée vers la rue. BalustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade. en garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... ou en allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre.. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. d'origine, sauf au rez-de-chaussée. Porte menant aux étages conservée.

Sources

Archives
ACS/Urb. 22-10-11.
ACS/Bulletin communal de Schaerbeek, 1911, pp. 649-651.

Périodiques
Tekhné, 13, 1911, pp. 161-164.
CHARLE, G., «Le Concours de Façades de Schaerbeek», L'Émulation, 12, 1913, pp. 93-94.
MOENAERT, R., «Nos planches», L'Émulation, 1911, pp. 55-56.