Typologie(s)

maison bourgeoise

Intervenant(s)

Maurice DECHAMPSarchitecte1913

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Beaux-Arts
Néo-baroque

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2010-2012

id

Urban : 20354
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Description

Maison de tendance Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte. et néo-baroqueLe style néo-baroque (de 1860 à 1914 environ) se réfère à l’art baroque (XVIIe et 1er quart du XVIIIe siècle) et en reprend certains éléments décoratifs : pignon à volutes, pilastres colossaux, décor emprunt d’une certaine vigueur et d’un fort relief (bossages, harpes, encadrements en saillie). rappelant le style «reconstruction» des maisons du centre de Bruxelles à la charnière des XVII et XVIIIe siècles, conçue pour et par l'architecte M. Dechamps (signature sur le soubassement) et millésimée «1913» sous l'entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne.. Elle fit l'objet d'une «mention spéciale» lors du concours de façades organisé par la Commune en 1913.

Élévation en pierre d'Euville, de trois niveaux sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à deux registresAlignement horizontal de baies sur un pignon., à volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc.. Rez-de-chaussée à bossages, percé de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale.. Porte à encadrement en gorge à palmettesOrnement symétrique dont la forme est proche de celle d’une palme. La palmette est parfois composée de feuilles d’acanthe. et clefClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel. en mascaronDécor sculpté figurant un visage humain ou un masque.. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. unique aux étages, flanquée de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. colossaux. Bow-windowDe l’anglais bow (arc dans le sens d’arqué, courbé) et window (fenêtre). Le bow-window apparaît avec l’Art nouveau. Il s’agit d’un élément en surplomb qui s’intègre par son plan cintré à la façade. Il se différencie de la logette, d’ordinaire de plan rectangulaire et qui paraît appliquée sur la façade. Le bow-window peut occuper plusieurs niveaux. sur culot, surmonté d'une terrasse; balustradesGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire., piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. en colonne. Au second étage, trois baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. jumelées sous tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. orné d'un cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale.. Premier registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. du pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. percé d'une baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à double meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie., le second d'un œil-de-bœuf sous un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. brisé et un vase de fleurs. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à petits-bois et porte en chêne d'origine.

Intérieur particulièrement luxueux ayant conservé ses caractéristiques d'origine. Vestibule et hall d'entrée avec plinthesAssise inférieure d’un soubassement ou soubassement de hauteur particulièrement réduite. et/ou lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. de marbre rouge et sol en mosaïque de marbre de Carrare avec liseré doré. Boiserie soignée; départ de la rampe sculpté d'une tête de vieillard. OculiJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. permettant à la lumière naturelle de pénétrer dans le hall. Au premier étage, salon néo-Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc. en façade avant, avec cheminée en marbre de Carrare; grande pièce en façade arrière, autrefois à usage de salle à manger et de véranda. Cheminée en marbre rouge incrustée de têtes de jeune femme. Bibliothèque et placard encastrés. Parquet à bâtons rompus. Vitraux à motifs floraux stylisés.

Sources

Archives
ACS/Urb. 22-9.
ACS/Bulletin communal de Schaerbeek, 1913, pp. 522-523.