Typologie(s)

conservatoire/école d'art

Intervenant(s)

Louis COENRAETSarchitecte1876

Styles

Néo-Renaissance flamande

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Ixelles (DMS-DML - 2005-2015)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2009-2011

id

Urban : 20026
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Description

Long bâtiment d’angle de style néo-Renaissance flamandeLe style Renaissance flamande (XVIe s.) mêle des éléments inspirés de la Renaissance italienne à l’héritage architectural médiéval local. Le style néo-Renaissance flamande (de 1860 à 1914 environ) cherche à ressusciter cette architecture, à la faveur de l’émergence du nationalisme belge. Il se caractérise par des élévations en briques et pierres et des formes caractéristiques (pignons, tourelles, logettes)., conçu par l’architecte Louis Coenraedts (Mémoire d’Ixelles, 9, 1983, s.p) et millésimé en façade «ANNO» «1876».

Historique
La première École communale pour l’enseignement du dessin et du modelage, fondée en 1863, était hébergée dans une maison à l’angle de la rue Mercelis et de la rue des Champs Élysées. Deux ans plus tard, le nombre croissant d’élèves l’oblige toutefois à se reloger dans l’École communale no1. En 1883, elle s’installe à son emplacement actuel, qui abritait autrefois un orphelinat.

Description
Long bâtiment en U de deux niveaux sur soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en pierre bleue rachetant le dénivelé de la rue et animé de ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.. Façades en briques rehaussées d’éléments de pierre blanche. RessautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., la plupart réunies sous un pignon à gradinsPignon dont les rampants sont étagés en escalier, à la manière de gradins. et aileronsÉlément décoratif ordinairement enroulé en S et terminé en volutes, qui s’inscrit dans un angle et forme un adoucissement., percé de fenêtres jumelées sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches..
Les trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. de la façade à front de rue sont flanquées, à droite, d’une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. complètement aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. et, à gauche, d’une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. uniquement percée d’une petite porte sous oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale.. Sur l’allège du premier étage figure l’inscription «ÉCOLE DES ARTS».
La façade latérale, symétrique, est devancée d’une longue cour. Elle se compose d’un ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. axial flanqué de part et d’autre de cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et d’un ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. à l’extrémité. Le ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. axial est sommé d’un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. percé d’un oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. et d’un attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. sous toit pyramidal, éclairé par une lucarne-pignonLucarne dont le devant triangulaire évoque un pignon. à frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. interrompu. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. pour la plupart à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. et encadrement harpé frappé d’une triple clefClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel.. AncresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. purement décoratives. MenuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. remplacée.

Sources

Archives
ACI/Urb. 270-128.
ACI/Urb. École des Arts décoratifs. 20, Farde 159.

Périodiques
HAINAUT, M., «L’École des Arts a 120 ans», Mémoire d’Ixelles, 9, 1983, s.p.