Typologie(s)

maison d’habitation

Intervenant(s)

Léon GOVAERTSarchitecte1900

Statut juridique

Classé depuis le 21 septembre 2017

Styles

Art nouveau

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Extension Est (Apeb - 2006-2009)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2006-2008

id

Urban : 18426
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Description

Maison d'inspiration Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise., de composition symétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition symétrique lorsqu’elle compte trois travées égales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux de hauteur dégressive. La travée axiale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré., de quatre niveaux, conçue par l'architecte Léon Govaerts en 1900.

Une première demande de 1899, refusée, prévoyait un perronEmmarchement extérieur devançant la porte d’entrée d’un bâtiment. monumental formant une saillie jugée trop importante.

Élévation en pierre blanche, rehaussée de motifs végétaux stylisés d'influence EmpireStyle Empire (de 1800 à 1850 environ). Tendance particulière du néoclassicisme caractérisée par un décor d’inspiration archéologique (palmettes, sphinx, griffons, etc.), issu de l’Antiquité grecque, romaine ou égyptienne. : palmettesOrnement symétrique dont la forme est proche de celle d’une palme. La palmette est parfois composée de feuilles d’acanthe., rosettes et coquillesOrnement symétrique figurant une coquille Saint-Jacques ou un coquillage s’en rapprochant.. SoubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en pierre bleue à bossages, percé à l'origine d'une fenêtre et d'une porte piétonne, accessible par un petit escalier, toutes deux remplacées par une porte de garage en 1952. Porte d'entrée précédée d'un emmarchement bordé de murets à voluteOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. et glyphes. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. du rez-de-chaussée à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. et archivolteMouluration disposée sur le front de l’arc. Le corps de moulures qui compose l’archivolte est de faible ampleur, moins complexe que celui de la corniche. à terminaison stylisée ; clefClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel. à glyphes. Aux premier et deuxième étages, balcon sur hautes consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. profilées, les latérales se prolongeant visuellement en pilastreÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à couronnement végétal. Premier balcon continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées., sur quatre consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console., le second axial, de plan légèrement chantournéUn élément est dit chantourné lorsque sa forme alterne courbe et contre-courbe., sur deux consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console.. Étages structurés de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. monumentaux, ponctués de coquillesOrnement symétrique figurant une coquille Saint-Jacques ou un coquillage s’en rapprochant. sous leur couronnement, aujourd'hui modifié. Fenêtres rectangulaires, celles du premier sous corniche ouvragée, celles du dernier surlignées par un ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. de la corniche. AppuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. incurvés. AllègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. à décor en damier, rehaussé d'une rosette. Bordant le sommet de l'élévation, acrotèresAmortissement composé d’un socle sur lequel repose un élément décoratif. à base souplement étagée. Cache-volets à lambrequinUne corniche est dite à lambrequin lorsqu'elle est agrémentée d’un bandeau chantourné à la manière d’un lambrequin, une bordure sinueuse d’étoffe servant à décorer une fenêtre ou un baldaquin de lit. conservés au deuxième étage, ceux du premier remplacés par des caisses de menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC.. Remarquables éléments en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. : grilles de porte à décor de palmes, garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... de balcon et de fenêtre à motifs en éventail. Porte conservée. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. anciens. Vaste lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. aménagée ultérieurement en toiture, devancée d'une terrasse.

Sources

Archives
AVB/TP 18586 (1899-1900), 64141 (1952).

Ouvrages
BASYN, J.-M., Léon Govaerts (1860-1930). Un architecte de transition (mémoire de licence en Histoire de l'Art), Université catholique de Louvain, Louvain-la-Neuve, 1992.
VANDENBREEDEN, J., VAN SANTVOORT, L., DE THAILLE, P., et al., Encyclopédie de l'Art nouveau. Tome premier. Le quartier Nord-Est à Bruxelles, CIDEP, Bruxelles, 1999, pp. 81-82.

Périodiques
L'Émulation, 1901, pl. 27-28.