Typologie(s)

usine
immeuble à appartements

Intervenant(s)

Alexandre VAN VAERENBERGHarchitecte1935-1946

William DEFONTAINEarchitecte1905

William DEFONTAINEarchitecte1910

Léon GOVAERTSarchitecte1935-1946

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Éclectisme
Modernisme

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2005-2007

id

Urban : 16872
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Description

Ensemble d'immeubles à appartements, implantés en U sur schéma symétrique par les entrepreneurs Ed. François & fils sur les plans des architectes Léon Govaerts & Alexandre Van Vaerenbergh, 1935-1946.
À l'arrière, une cour intérieure accueille les bâtiments de l'ancien facteur de pianos Manufacture Louis Desmet, par l'architecte William Defontaine, 1905.


Chaussée de Waterloo 496 à 496N, photo aérienne du complexe (Brussels UrbIS ® © – Distribution : CIRB avenue des Arts 20, 1000 Bruxelles).

À l'origine, cette parcelle rectangulaire, large et très profonde est délimitée à l'arrière par les bâtiments du facteur de piano (A) construits en 1905. À gauche, la parcelle possède un accès vers la rue du Mail. En 1908, ce côté est clôturé par un mur. À peine un an plus tard, le mur est démoli et un magasin, de plan oblong, ainsi qu'un atelier sont édifiés (B). En 1911, le magasin est agrandi à l'arrière par une large aile construite perpendiculairement au magasin/atelier existant et donnant vers la chaussée de Waterloo (C). En 1912, la parcelle située le long de la chaussée de Waterloo est à son tour fermée par un mur percé de grilles d'accès latérales. Une grande remise est construite dans la cour intérieure, résultant de ces remaniements. Un an plus tard, une conciergerie est construite dans cette même cour, le long du chemin d'accès. En 1926, un deuxième magasin (D) est édifié à ses côtés.

La manufacture resta en service jusqu'aux années 1930. Dès 1935, les héritiers de Louis Desmet prévoient la réaffectation du site. L'idée est de construire un grand ensemble résidentiel. Divers avant-projets sont fournis par les architectes L. Govaerts & A. Van Vaerenbergh. Le magasin attenant à l'entrepôt situé rue du Mail est conservé, tandis que les bâtiments de la manufacture situés le long de la chaussée de Waterloo sont entièrement démolis. Sur les terrains libérés, un gigantesque complexe d'appartements en forme de U aurait dû être construit autour d'une vaste cour ornée de plantations. Il aurait été composé de deux ailes latérales symétriques, comprenant chacune quatre entités, et reliées entre elles par une aile principale. En prévision de ces constructions, on détruisit les grands entrepôts situés dans la cour intérieure. On raccourcit également une partie de l'atelier situé vers la chaussée de Waterloo. Dans les faits, seules les deux ailes à front de chaussée furent finalement construites. En 1935, l'aile droite fut édifiée (E). Un an plus tard, ce fut au tour de l'aile gauche de s'élever, symétriquement à la première (F). Les travaux cessèrent durant les années qui suivirent. Immédiatement après la Deuxième Guerre mondiale, les travaux reprirent, sous la tutelle de la s.a. Immobilière du Mail. Les ailes latérales furent simplement reliées par une aile médiane en 1946 (G). Un an après, quelques garages furent ajoutés dans la cour intérieure.


Chaussée de Waterloo 496 à 496N, élévation de la manufacture de pianos située à l’arrière (A), ACI/Urb. 315-496 (1905).

L'ancienne Manufacture de piano Louis Desmet (A) réalisée pour Louis Desmet sur les plans de l'architecte William Defontaine, 1905.

Active jusque dans les années 1930, elle fut affectée par la suite en atelier de confection, en usine de radio puis en remise. Aujourd'hui s'y trouvent principalement des bureaux et des lofts.
Cinq niveaux et neuf travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous toit plat. Façade de briques ornée d'éléments de pierre bleue sur un soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. de pierre bleue et sous une toiture plate. Les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sont rythmées par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. monumentaux. Les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. du rez-de-chaussée (transformé) sont surmontées de linteaux métalliquesPoutrelle métallique de profil en I, utilisée comme linteau, souvent agrémentée de rosettes en tôle découpée.. Aux étages, baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle.. À chaque étage sont arrimées des ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. aux initiales du propriétaire de l'usine « LD ». Les menuiseriesÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC., garnies de petits-bois, sont en grande partie conservées.
L'intérieur est scandé de colonnes en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion..


Rue du Mail 90-92 (photo 2006).

Rue du Mail 90-92. Magasin de piano et conciergerie attenante (B) longés par une allée menant à l'atelier situé à l'arrière, réalisé pour Louis Desmet d'après les plans de l'architecte William Defontaine, 1910.

Le bâtiment comporte deux niveaux coiffés d'un toit plat ceint d'une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. d'attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement.. Façade de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. le long de la rue. La façade latérale comportait à l'origine quatorze travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sont rythmées par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau..
La façade à rue ainsi que les deux premières travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de l'aile latérale sont davantage décorées. En briques claires, elles sont rehaussées d'éléments de pierre blanche. Les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. sont sommées de linteauxÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. de pierre blanche à coussinetsPierres de taille formant saillie profilée dans l’embrasure de la baie. Ils sont situés au sommet des piédroits et portent un linteau ou un arc.. Les linteauxÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. de l'étage sont ornés de cercles. Le rez-de-chaussée est percé de fenêtres barreaudées et d'une porte à double battant à jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants.. Un balcon continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. ceint d'un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion., reposant sur de grandes consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console., règne en façade avant. La balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. de l'attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. est flanquée de désÉléments de pierre de section sensiblement carrée ou rectangulaire, disposés généralement aux angles d’un balcon.. La grille en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. qui refermait à l'origine l'entrée, a aujourd'hui disparu. La plupart des fenêtres de cave, sous poutrelle métallique, sont actuellement bouchées. Les fenêtres de l'étage sont plus hautes. La majorité des menuiseriesÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. a été remplacée par du PVC.
Les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. laterals sont en briques, animées de bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. de pierre blanche. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. frappé de clefClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel. de pierre bleue et de sommiersLes sommiers sont les deux premiers claveaux d’un arc, portant directement sur les piédroits.. Grillage récent au rez-de-chaussée. Des ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. décoratives en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. ornent les pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau..


Rue du Mail 90-92, élévation de la façade latérale, ACI/Urb. 315-496 (1910).

Un atelier (C), implanté perpendiculairement au magasin de la rue du Mail, fut construit pour Louis Desmet sur les plans de l'architecte J. Dosveld en 1911.

Il se compose de deux niveaux et dix travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. (treize à l'origine) couvertes d'un toit plat. Façade de briques rouges rehaussée de bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. de briques blanches et scandée de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau.. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires au rez-de-chaussée et fenêtres à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle., sommées de clefClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel. de pierre bleue et de sommiersLes sommiers sont les deux premiers claveaux d’un arc, portant directement sur les piédroits. à l'étage. L'accès se fait par une entrée située rue du Mail. MenuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. majoritairement remplacée.

Ancien magasin (D) situé dans la cour intérieure de l'ancienne manufacture de pianos, bâti pour Louis Desmet d'après les plans de l'architecte Victor Dirickx, 1926. À l'origine, il était relié à la conciergerie, aujourd'hui démolie, et jouxte désormais l'immeuble à appartements (G).

Bâtiment rectangulaire comportant un niveau, aux angles traités à pans coupésPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment.. Façades de briques surmontant un soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. de pierre bleue. L'ancienne façade principale, située le long de l'allée menant à la manufacture, relevait du style Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte.. Elle était ornée de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., de clefsClaveau central d’un arc ou d’une plate-bande. Il s’agit d’un élément architectonique. Le terme s'utilise également pour des éléments purement décoratifs qui évoquent une clef à rôle structurel. et de bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. de pierre blanche. La plupart des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. de ce côté sont désormais bouchées. La façade située autrefois à l'arrière est à présent la façade avant. Elle est peinte en blanc et percée de simples baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires. L'intérieur est aujourd'hui transformé en habitation.


Chaussée de Waterloo 496 (F) (photo 2007).

Chaussée de Waterloo nos 496-496c (F) et 496k-496m-496n (E). Deux ailes latérales identiques, modernistes, appartenant au complexe d'appartements construits selon un schéma en miroir par les entrepreneurs Ed. François & fils sur les plans des architectes Léon Govaerts & Alexis Van Vaerenbergh, respectivement en 1936 et 1935.

Structure de béton aux angles arrondis, comprenant six niveaux, le dernier en attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. et en retrait. Le rez-de-chaussée en retrait est peint dans une teinte sombre et couvert d'un auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. sous lequel prennent place chaque fois deux magasins côté à rue. Côté cour, une entrée en retrait mène aux appartements, à côté d'une fenêtre grillagée aux angles arrondis.
Les étages sont percés de fenêtres en bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade., à encadrements caractéristiques : côté rue, la baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. fait retour sur l'angle arrondi et est divisée par trois trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau., côté latéral, elle est divisée en deux et forme une loggiaPetite pièce dans-œuvre, largement ouverte sur l’extérieur par une ou plusieurs larges baies non closes par des menuiseries. du côté gauche des troisième et quatrième niveaux. L'attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. est précédé d'une terrasse munie d'un parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. de béton et d'une main-courante en acier tubulaire. MenuiseriesÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. d'origine majoritairement conservées, parfois remplacées par du PVC. Portes en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. à jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants..
Intérieur. Rez-de-chaussée commercial. Chaque étage accueille deux appartements, parfois complétés par un studio. La cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. est éclairée par un puits de lumière.


Chaussée de Waterloo 496D à 496K (G) (photo 2007).

Chaussée de Waterloo no 496d-496f. Aile médiane de style moderniste (G), réalisée pour la s.a. Immobilière du Mail sur les plans des architectes Léon Govaerts & Alexis Van Vaerenbergh, 1946.

Structure de béton de six niveaux. Le projet originel était symétrique. Il comportait des travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales arrondies et le centre était percé de fenêtres en bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade., à encadrement caractéristique, rythmées par quatre trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau.. La travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérale de gauche ne fut jamais réalisée. Le rez-de-chaussée revêt une couleur sombre et comporte, de gauche à droite, un magasin, l'entrée menant aux appartements et le passage vers la cour intérieure située à l'arrière. La plupart des menuiseriesÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. sont d'origine, parfois remplacées par du PVC.

Sources

Archives
ACI/Urb 219-90-92 ; 315-496.
ACB, Ixelles, 7e département, Section B, MC 207 : 1906-54, 1907-80, 1913-56, 1936-37, 1937-48 et 1949-17.

Ouvrages
Inventaire visuel de l'architecture industrielle à Bruxelles. Ixelles, AAM, Bruxelles, 1980-82, fiches 73 et 73bis.