Typologie(s)
immeuble à appartements
rez-de-chaussée commercial
ascenseur historique
rez-de-chaussée commercial
ascenseur historique
Intervenant(s)
Stéph. DEVAL – architecte – 1932-1934
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Modernisme
Inventaire(s)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Ixelles (DMS-DML - 2005-2015)
- Inventaire des ascenseurs historiques (Homegrade - DPC)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem), l’authenticité (idem + qualité d’exécution) et l’intégrité (état de conservation, éléments d’origine). Un bien possède également un intérêt artistique s’il intègre des œuvres d’art (sculptures, reliefs conçus pour le bien, etc.) ou des éléments décoratifs originaux ou particulièrement qualitatifs (vitraux signés, sgraffites, claire-voie, etc.).
- Esthétique Historiquement, cet intérêt était utilisé pour désigner des espaces verts de valeur et des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur. Mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. Une prise en compte d’autres intérêts s’impose : l’intérêt artistique, l’intérêt paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain et/ou naturel, les panoramas) et l’intérêt urbanistique (ensembles urbains spontanés ou organisés). Les critères de sélection suivants lui sont généralement associés : la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle.
- Historique Le bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont historiquement joué un rôle prépondérant dans l’aménagement de l’espace bâti et urbain. Ils définissent généralement d’autres formes d’urbanisme (plan) de manière à créer une interaction entre l’espace bâti et l’espace non bâti (ou ouvert). Cet aménagement inclut également la cohérence entre les différentes échelles. Un bien immobilier a un intérêt urbanistique lorsqu’il y joue un rôle, par exemple : - les immeubles d'angle, - les places cohérentes et les enfilades d’immeubles (suite de façades formant un ensemble homogène de même style, même époque et/ou même gabarit), - les cités-jardins, - les tours (immeubles de grande hauteur) et la qualité de leur relation avec leur environnement immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, - les vestiges de concepts urbanistiques et la façon dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme, par exemple, les palais urbains éclectiques et/ou les hôtels particuliers du quartier Léopold qui sont encore préservés.
Recherches et rédaction
2005-2007
id
Urban : 16876
Description
Deux immeubles de commerce identiques, modernistes, construits pour la Société L'Immobilière Waterloo, respectivement en 1932 et 1934. Ils portent à gauche du rez-de-chaussée du no 525-525a-525b la signature « S. Deval / architecte / bruxelles ».
Ils comprennent sept niveaux, le dernier en attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. et en retrait (celui du no 525-525a-525b fut ajouté en 1933), et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Au rez-de-chaussée, vitrines commerciales arrondies de part et d'autre d'une entrée axiale disposée en retrait et menant aux étages. Les devantures commerciales sont percées d'une entrée au niveau de l'arrondi, sommée d'un jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. divisé par deux bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. de béton et dont les piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. sont recouverts de carreaux de céramique noir. Les étages sont enduits et peints en blanc. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.. Balcons centraux divisés par un mur de séparation médian, le tout conférant un rythme vertical. BandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. en carreaux de céramique noire marquant horizontalement la façade. Une main-courante renforce cet effet d'horizontalité au niveau des parapetsUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. et de l'attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement.. Fenêtres rectangulaires, munies aux étages de châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à petits-bois géométriques.
Les jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. d'impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. percés dans les devantures commerciales du no 525-525a-525b ont été bouchés. L'accès aux garages situés à l'arrière (1932) se fait par la Galerie de Waterloo.
Intérieur. Les pièces de vie sont situées à l'avant tandis que les chambres à coucher se trouvent à l'arrière.
Ils comprennent sept niveaux, le dernier en attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. et en retrait (celui du no 525-525a-525b fut ajouté en 1933), et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Au rez-de-chaussée, vitrines commerciales arrondies de part et d'autre d'une entrée axiale disposée en retrait et menant aux étages. Les devantures commerciales sont percées d'une entrée au niveau de l'arrondi, sommée d'un jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. divisé par deux bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. de béton et dont les piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. sont recouverts de carreaux de céramique noir. Les étages sont enduits et peints en blanc. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.. Balcons centraux divisés par un mur de séparation médian, le tout conférant un rythme vertical. BandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. en carreaux de céramique noire marquant horizontalement la façade. Une main-courante renforce cet effet d'horizontalité au niveau des parapetsUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. et de l'attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement.. Fenêtres rectangulaires, munies aux étages de châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à petits-bois géométriques.
Les jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. d'impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. percés dans les devantures commerciales du no 525-525a-525b ont été bouchés. L'accès aux garages situés à l'arrière (1932) se fait par la Galerie de Waterloo.
Intérieur. Les pièces de vie sont situées à l'avant tandis que les chambres à coucher se trouvent à l'arrière.
Ascenseur Otis en gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. ouverte d'origine aux nos 533 et 525.
Sources
Archives
ACI/Urb. 315-525 ; 315-533-535.
Périodiques
P. C., « Un exemple d'un bon placement d'argent », Bâtir, 27, 1935, p. 70.
ACI/Urb. 315-525 ; 315-533-535.
Périodiques
P. C., « Un exemple d'un bon placement d'argent », Bâtir, 27, 1935, p. 70.