Typologie(s)
immeuble à appartements
rez-de-chaussée commercial
rez-de-chaussée commercial
Intervenant(s)
F. VERHEYEN – architecte – 1938
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Modernisme
Inventaire(s)
- Inventaire des sgraffites (GERPM)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Ixelles (DMS-DML - 2005-2015)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Technique Un bien possède un intérêt technique en cas d’utilisation précoce d’un matériau ou d’une technique particulière (ingénierie), ou s’il présente un intérêt constructif ou technologique particulier, une prouesse technique ou une innovation technologique. Il peut également être considéré comme ayant une valeur archéologique industrielle s’il témoigne de méthodes de construction anciennes. Bien entendu, l’intérêt technique est à mettre en relation avec l’intérêt scientifique.
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2005-2007
id
Urban : 16878
Description
Formant l'angle avec la rue des Mélèzes, immeuble à appartements moderniste, sur le socleMassif surélevant un support ou une statue. duquel prennent place la date et la signature suivantes « J. Compte / entreeur 1938 » et « F. Verheyen / architecte 1938 ». Il remplace quatre maisons construites en 1906.
Immeuble distribué symétriquement, s'élevant sur six niveaux plus un niveau d'attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. en retrait. Les fenêtres en bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. et les pleins de travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. continus pris entre des cordonsCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. accentuent l'horizontalité. La verticalité est marquée par les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. externes et le traitement des trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrales, avec sa travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'angle arrondie et en retrait. Le rez-de-chaussée, entièrement recouvert de carreaux de céramique de teinte rouge-brun, présente un léger retrait et porte la signature « Carrelages / en tous genres / Ad. Delporte / 16 Rue Bissé / Tél : 21. 32. 22 ». Un auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. de béton continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. et peint en blanc coiffe les commerces. L'angle de l'un d'eux est percé d'une porte. Une porte métallique mène aux étages. Les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. des extrémités et les trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. sont peints en blanc et contrastent avec les briques jaunes de type belvédère du reste des étages. Les fenêtres de l'angle sont précédées d'un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. métalliques remplacés pour la plupart par du PVC.
Intérieur. Le rez-de-chaussée comporte deux magasins avec espaces d'habitation. Chaque étage se compose de deux vastes appartements. À l'origine, l'attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. abritait les chambres destinées aux domestiques et au concierge.
Immeuble distribué symétriquement, s'élevant sur six niveaux plus un niveau d'attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. en retrait. Les fenêtres en bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. et les pleins de travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. continus pris entre des cordonsCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. accentuent l'horizontalité. La verticalité est marquée par les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. externes et le traitement des trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrales, avec sa travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'angle arrondie et en retrait. Le rez-de-chaussée, entièrement recouvert de carreaux de céramique de teinte rouge-brun, présente un léger retrait et porte la signature « Carrelages / en tous genres / Ad. Delporte / 16 Rue Bissé / Tél : 21. 32. 22 ». Un auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine. de béton continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. et peint en blanc coiffe les commerces. L'angle de l'un d'eux est percé d'une porte. Une porte métallique mène aux étages. Les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. des extrémités et les trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. sont peints en blanc et contrastent avec les briques jaunes de type belvédère du reste des étages. Les fenêtres de l'angle sont précédées d'un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. métalliques remplacés pour la plupart par du PVC.
Intérieur. Le rez-de-chaussée comporte deux magasins avec espaces d'habitation. Chaque étage se compose de deux vastes appartements. À l'origine, l'attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. abritait les chambres destinées aux domestiques et au concierge.
Sources
Archives
ACI/Urb. 315-548-550.