Typologie(s)

villa isolée

Intervenant(s)

Georges MERLÉarchitecte1926

Henri-Aimé JACOBSarchitecte1931

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Beaux-Arts

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2006-2007

id

Urban : 16263
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Description

Villa d'inspiration Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte., conçue en 1926 par l'architecte gantois Georges Merlé. Elle est implantée sur un vaste terrain encadré par le chemin des Oiseleurs et par l'avenue du Vivier d'Oie. En 1931, la résidence est transformée et agrandie par l'architecte H. A. Jacobs. En 1937, les architectes Govaerts et Van Vaerenbergh modifient sa toiture. Enfin, en 1955, l'architecte Lucien François perce une fenêtre dans la façade vers le champ du Vert Chasseur.

Façades en pierre blanche. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à encadrement en briques flammées de Zandvoorde. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. partiellement conservés, ceux de 1926 en acajou naturel verni au r.d.ch., en sapin peint couleur ivoire à l'étage. Une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. décorative figurant des fruits contourne les façades, peinte en émail ivoire, travaillés à la couleur terre de sienne brûlée. Coq en bas-relief.

Villa de deux niveaux, le second compris dans une haute toiture mansardéeUne toiture est dite mansardée lorsqu'elle présente deux pentes différentes sur le même versant. Le brisis est le pan inférieur de la toiture mansardée. Le pan supérieur se nomme le terrasson. recouverte d'ardoises. Plan en L, articulé dans l'angle par une rotonde tournée vers le sud-est, abritant l'escalier. À l'origine, le bras ouest longeant le champ du Vert Chasseur, est occupé par le salon, prolongé au sud par une terrasse couverte et, au nord, par une petite vérandaJardin d’hiver ou véranda. Largement vitré, adossé à la façade arrière d’un bâtiment, le jardin d’hiver constitue une pièce d’agrément où l’on profite l’hiver des rayons du soleil dans une atmosphère de plantes vertes. Contrairement à la serre dont il dérive, le jardin d’hiver est une pièce de vie. accessible de l'extérieur par un escalier. Le bras nord abrite la salle à manger, reliée à la cuisine par un petit office. Sous la cuisine s'ouvre, vers le champ du Vert Chasseur, la porte d'un garage semi-enterré. À l'étage, le hall de plan en quart de cercle dessert deux grandes chambres aux extrémités ainsi qu'une salle de bain, deux petites chambres et deux chambres pour domestiques.

En 1931, la terrasse couverte et la vérandaJardin d’hiver ou véranda. Largement vitré, adossé à la façade arrière d’un bâtiment, le jardin d’hiver constitue une pièce d’agrément où l’on profite l’hiver des rayons du soleil dans une atmosphère de plantes vertes. Contrairement à la serre dont il dérive, le jardin d’hiver est une pièce de vie. sont englobées dans l'espace du salon, qui se dote par ailleurs d'une imposante cheminée côté champ du Vert Chasseur. Dans l'angle extérieur du L, à l'emplacement de l'escalier de la vérandaJardin d’hiver ou véranda. Largement vitré, adossé à la façade arrière d’un bâtiment, le jardin d’hiver constitue une pièce d’agrément où l’on profite l’hiver des rayons du soleil dans une atmosphère de plantes vertes. Contrairement à la serre dont il dérive, le jardin d’hiver est une pièce de vie. et de la rampe du garage, est aménagé un nouveau volume, abritant un garage semi-enterré et, au r.d.ch., un hall accessible par une porte d'entrée en façade nord. Le volume est surmonté d'une terrasse, accessible depuis l'une des chambres. La façade nord se dote quant à elle d'une annexe d'un niveau, agrandissant cuisine et office.

En 1937, la terrasse établie en 1931 est transformée en mansardeUne toiture est dite mansardée lorsqu'elle présente deux pentes différentes sur le même versant. Le brisis est le pan inférieur de la toiture mansardée. Le pan supérieur se nomme le terrasson., à usage de salle de jeu. À l'est de celle-ci, les anciennes chambres de domestiques sont transformées en une cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. de service partant de la cuisine. En 1955, pour amener plus de lumière dans le salon, la baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. de l'ancienne vérandaJardin d’hiver ou véranda. Largement vitré, adossé à la façade arrière d’un bâtiment, le jardin d’hiver constitue une pièce d’agrément où l’on profite l’hiver des rayons du soleil dans une atmosphère de plantes vertes. Contrairement à la serre dont il dérive, le jardin d’hiver est une pièce de vie. est rouverte.

Lucarnes sous appentisToit à un seul versant. droits ou rampantesAdjectif indiquant qu’un élément d’élévation n’est ni horizontal ni vertical. Par extension, nom donné aux éléments situés de biais d’un pignon ou d’un fronton..

Sources

Archives
AVB/TP 36160 (1924-1926), 37570 (1930), 37569 (1931), 46713 (1937), 63405 (1955).