Typologie(s)
villa isolée
Intervenant(s)
Georges MERLÉ – architecte – 1926
Henri-Aimé JACOBS – architecte – 1931
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Beaux-Arts
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
Recherches et rédaction
2006-2007
id
Urban : 16263
Description
Villa d'inspiration Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte., conçue en 1926 par l'architecte gantois Georges Merlé. Elle est implantée sur un vaste terrain encadré par le chemin des Oiseleurs et par l'avenue du Vivier d'Oie. En 1931, la résidence est transformée et agrandie par l'architecte H. A. Jacobs. En 1937, les architectes Govaerts et Van Vaerenbergh modifient sa toiture. Enfin, en 1955, l'architecte Lucien François perce une fenêtre dans la façade vers le champ du Vert Chasseur.
Façades en pierre blanche. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à encadrement en briques flammées de Zandvoorde. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. partiellement conservés, ceux de 1926 en acajou naturel verni au r.d.ch., en sapin peint couleur ivoire à l'étage. Une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. décorative figurant des fruits contourne les façades, peinte en émail ivoire, travaillés à la couleur terre de sienne brûlée. Coq en bas-relief.
Villa de deux niveaux, le second compris dans une haute toiture mansardée recouverte d'ardoises. Plan en L, articulé dans l'angle par une rotonde tournée vers le sud-est, abritant l'escalier. À l'origine, le bras ouest longeant le champ du Vert Chasseur, est occupé par le salon, prolongé au sud par une terrasse couverte et, au nord, par une petite véranda accessible de l'extérieur par un escalier. Le bras nord abrite la salle à manger, reliée à la cuisine par un petit office. Sous la cuisine s'ouvre, vers le champ du Vert Chasseur, la porte d'un garage semi-enterré. À l'étage, le hall de plan en quart de cercle dessert deux grandes chambres aux extrémités ainsi qu'une salle de bain, deux petites chambres et deux chambres pour domestiques.
En 1931, la terrasse couverte et la véranda sont englobées dans l'espace du salon, qui se dote par ailleurs d'une imposante cheminée côté champ du Vert Chasseur. Dans l'angle extérieur du L, à l'emplacement de l'escalier de la véranda et de la rampe du garage, est aménagé un nouveau volume, abritant un garage semi-enterré et, au r.d.ch., un hall accessible par une porte d'entrée en façade nord. Le volume est surmonté d'une terrasse, accessible depuis l'une des chambres. La façade nord se dote quant à elle d'une annexe d'un niveau, agrandissant cuisine et office.
En 1937, la terrasse établie en 1931 est transformée en mansarde, à usage de salle de jeu. À l'est de celle-ci, les anciennes chambres de domestiques sont transformées en une cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. de service partant de la cuisine. En 1955, pour amener plus de lumière dans le salon, la baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. de l'ancienne véranda est rouverte.
Lucarnes sous appentisToit à un seul versant. droits ou rampantes.
Façades en pierre blanche. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à encadrement en briques flammées de Zandvoorde. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. partiellement conservés, ceux de 1926 en acajou naturel verni au r.d.ch., en sapin peint couleur ivoire à l'étage. Une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. décorative figurant des fruits contourne les façades, peinte en émail ivoire, travaillés à la couleur terre de sienne brûlée. Coq en bas-relief.
Villa de deux niveaux, le second compris dans une haute toiture mansardée recouverte d'ardoises. Plan en L, articulé dans l'angle par une rotonde tournée vers le sud-est, abritant l'escalier. À l'origine, le bras ouest longeant le champ du Vert Chasseur, est occupé par le salon, prolongé au sud par une terrasse couverte et, au nord, par une petite véranda accessible de l'extérieur par un escalier. Le bras nord abrite la salle à manger, reliée à la cuisine par un petit office. Sous la cuisine s'ouvre, vers le champ du Vert Chasseur, la porte d'un garage semi-enterré. À l'étage, le hall de plan en quart de cercle dessert deux grandes chambres aux extrémités ainsi qu'une salle de bain, deux petites chambres et deux chambres pour domestiques.
En 1931, la terrasse couverte et la véranda sont englobées dans l'espace du salon, qui se dote par ailleurs d'une imposante cheminée côté champ du Vert Chasseur. Dans l'angle extérieur du L, à l'emplacement de l'escalier de la véranda et de la rampe du garage, est aménagé un nouveau volume, abritant un garage semi-enterré et, au r.d.ch., un hall accessible par une porte d'entrée en façade nord. Le volume est surmonté d'une terrasse, accessible depuis l'une des chambres. La façade nord se dote quant à elle d'une annexe d'un niveau, agrandissant cuisine et office.
En 1937, la terrasse établie en 1931 est transformée en mansarde, à usage de salle de jeu. À l'est de celle-ci, les anciennes chambres de domestiques sont transformées en une cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. de service partant de la cuisine. En 1955, pour amener plus de lumière dans le salon, la baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. de l'ancienne véranda est rouverte.
Lucarnes sous appentisToit à un seul versant. droits ou rampantes.
Sources
Archives
AVB/TP 36160 (1924-1926), 37570 (1930), 37569 (1931), 46713 (1937), 63405 (1955).