Typologie(s)
Manège
Intervenant(s)
Gaston IDE – architecte – 1929-1930
Styles
Régionaliste
Néo-Renaissance flamande
Beaux-Arts
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
Recherches et rédaction
2008
id
Urban : 16261
Description
À l'angle de l'avenue du Vivier d'Oie, centre équestre de style régionaliste, mélange de néo-Renaissance flamandeLe style Renaissance flamande (XVIe s.) mêle des éléments inspirés de la Renaissance italienne à l’héritage architectural médiéval local. Le style néo-Renaissance flamande (de 1860 à 1914 environ) cherche à ressusciter cette architecture, à la faveur de l’émergence du nationalisme belge. Il se caractérise par des élévations en briques et pierres et des formes caractéristiques (pignons, tourelles, logettes). et de Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte., conçu en 1929-1930 par l'architecte Gaston Ide. Cercle créé à l'initiative de la famille Solvay afin d'offrir aux officiers, à l'aristocratie et aux membres de la haute bourgeoisie un centre hippique. Le complexe compte diverses ailes, présentant pour la plupart des façades de briques rouges, rehaussées de pierre bleue. Les boiseries, partiellement remplacées à l'identique, ainsi que les grilles de fenêtres, insérant un étrier, sont peintes en vert et rouge.
Présentant une façade principale à front du champ du Vert Chasseur, trois longues ailes parallèles sont accolées : un grand manège couvert (G), une aile abritant divers services avec, à l'arrière, un manège couvert circulaire (F), et une carrière anciennement à ciel ouvert (E). Une allée sépare cette dernière d'une aile plus étroite (D), abritant des écuries, qui longe l'avenue du Vivier d'Oie. Vers cette avenue, y est accolé un volume à usage de garages, de plan trapézoïdal et allongé. À l'arrière du terrain, perpendiculaires aux ailes, trois autres volumes abritent des écuries : volume C, volume B (pavillon rectangulaire indépendant) et volume A s'étendant à l'arrière des nos 14 à 17 du champ du Vert Chasseur, et présentant un plan en U autour d'une cour.
Les ailes G et F partagent une même façade vers le champ du Vert Chasseur (anciennement avenue Van den Elschen). De deux niveaux, elle est composée, pour chaque aile, de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous toiture mansardée, suivies d'une vaste façade-pignon en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., sous toit en bâtièreToit à deux versants.. Les deux 1res travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sont percées de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires ; au r.d.ch., porte et petite fenêtre grillagée, encadrées de pierre. Brisis percé d'une large lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à corniche saillante de bois ; quatre colonnettes décoratives de même matériau y flanquent trois fenêtres ; l'axiale est fausse, peinte en trompe-l'œil. Façades-pignons de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., à rampants chantournés étagés en escalier. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. clavé ; celles du r.d.ch., larges, à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle., celles de l'étage à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. et traversesÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie.. Dans l'aile G, fenêtres, latérales jumelées par deux, et par trois dans l'axe. Dans l'aile F, fenêtres non jumelées. PignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. percés d'un tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. de fenêtres sous linteauxÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. et arcs de déchargeArc noyé dans un mur plein, qui surmonte généralement un linteau ou un autre couvrement et sert à le soulager., surmonté d'un oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale.. Façade-pignon de l'aile G percée, au r.d.ch., d'une porte dans l'axe. À l'étage, bretèche ajoutée en 1930, sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. de profil chantournéUn élément est dit chantourné lorsque sa forme alterne courbe et contre-courbe.. Façade-pignon de l'aile F en avant-corps, percée de trois baies libresBaie qui n’est pas close par une menuiserie. au r.d.ch., ouvrant sur un porche. Vers le champ du Vert Chasseur, l'aile D présente une façade plus petite à pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. semblable aux deux autres, percé de fenêtres rectangulaires à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit., celle du r.d.ch grillagée.
Les façades arrière des ailes G et F sont partiellement enduites, percées de fenêtres jumelées, à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. de pierre. Celle de l'aile G est percée d'une large porte ouvrant directement sur le grand manège. À l'étage, une bretèche de béton proéminente, ajoutée en 1930, abrite une galerie intérieure. La façade arrière de l'aile F est percée d'une vaste porte à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. menant au manège circulaire, surmontée d'une logette de plan trapézoïdal.
L'aile D et les volumes C et A, abritant toutes des écuries, comptent un niveau, sous toit servant de fenil – en bâtièreToit à deux versants. pour l'aile D et le volume C, à un versant vers la cour pour le volume A. Elles présentent un même type de façade. Chaque box est percé d'une porte sous baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. et d'une petite fenêtre rectangulaire. VantailLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. de porte à structure métallique, recouverte de bois. Les façades sont rythmées de lucarnes-pignonsLucarne dont le devant triangulaire évoque un pignon. passantes, interrompant une corniche largement débordante. Ces lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. sont percées d'une porte cintrée surmontées d'une potence. Dans l'aile D, le pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. axial est traité plus largement. Cette aile compte un niveau semi-enterré, accessible par l'avenue du Vivier d'Oie. De ce côté, la façade est percée de petites fenêtres sous arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle.. Un registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. haut, éclairant les box donnant sur l'intérieur du manège et un registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. bas, éclairant la rangée de box sous-jacente. Cette dernière est accessible par une large porte, à l'extrémité de l'aile.
Outre des box, le volume A abrite différents locaux (sellerie, réparations, astiquage, bains, douches, forge, local de tonte). La cour affecte une forme de goulot, s'élargissant en plan triangulaire à son extrémité. À l'arrière du volume C, six box semblent avoir été annexés ultérieurement.
Le volume B compte, quant à lui, deux niveaux, sous toit en bâtièreToit à deux versants.. Son r.d.ch. abrite des box accessibles par une grande porte à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. percée dans les façades-pignons. Ils sont éclairés vers la cour par des fenêtres à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle.. L'étage est accessible en façade arrière via deux escaliers extérieurs couverts. Il est enduitL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. et percé de fenêtres rectangulaires à imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à petits-bois, certaines jumelées, surmontées d'une lucarne-pignonLucarne dont le devant triangulaire évoque un pignon. passante ; les façades-pignons sont percées de deux petites fenêtres latérales ainsi que de deux ou trois fenêtres axiales jumelées. Dans le pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc., porte sous oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale..
Le grand manège (G) est couvert d'une toiture en bâtièreToit à deux versants.. À l'intérieur, la toiture est ajourée zénithalement par un vaste lanterneau. La piste est bordée de deux niveaux de tribunes. Le second niveau est constitué d'une galerie de béton en porte-à-faux, dotée d'une barre d'appuiPetit garde-corps de faible hauteur et non saillant, compris dans l’embrasure d’une fenêtre. métallique à motif géométrique. Depuis les loges côté est, on accède, par quelques marches, à l'étage du salon de thé.
À l'intérieur de l'aile F, se succèdent hall d'entrée, salon de thé, salon de lecture et bar, vestiaires, manège circulaire et locaux d'infirmerie et des plantons. Du hall d'entrée, éclairé depuis la carrière par des fenêtres à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle., un escalier mène à l'étage, aménagé à l'origine en appartement. Le salon de thé, décoré en style Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte., compte deux niveaux sous toit plat. L'étage est organisé autour d'un puits de lumière surmonté d'un lanterneau. Il repose sur des piliersSupport vertical de plan carré. et est bordé de grilles en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. LambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. moulurés sur le bas des murs et des piliersSupport vertical de plan carré.. Escalier de pierre dans l'angle, de plan en L. La façade latérale du salon est percée de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. au r.d.ch., de fenêtres en légère saillie de plan trapézoïdal à l'étage. Elle est rythmée par trois hautes cheminées. D'un niveau sous toit plat percé de lanterneaux, salon de lecture, bar et vestiaires sont répartis de part et d'autre d'un dégagement central ouvrant sur le manège circulaire et le contournant jusqu'à la cour. Le manège circulaire est coiffé d'un toit conique ajouré au tambourRelié à l’axe du moteur, cylindre rainuré sur lequel s’enroulent et se déroulent les câbles de traction de la cabine et du contrepoids., à châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. de béton. Il s'ouvre vers la cour et la carrière par des portes à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle.. Le volume vers la cour, abritant divers locaux, compte un étage sous bâtièreToit à deux versants..
En 1930, la façade arrière de l'aile G est aussi dotée d'une bretèche. En 1989, l'architecte Polak et le bureau A+U couvrent la carrière (E) au moyen d'une charpente métallique revêtue de plaques ondulées transparentes. Vers le champ du Vert Chasseur, la toiture forme une croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. recouverte de tuiles. Le muret de clôture est remplacé par un mur de briques plus élevé et marqué, dans l'axe, par une entrée à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle.. En 1991, les architectes Guillissen et Roba aménagent des emplacements de parking tout le long de la façade avant.
Classement 24.01.2008.
Présentant une façade principale à front du champ du Vert Chasseur, trois longues ailes parallèles sont accolées : un grand manège couvert (G), une aile abritant divers services avec, à l'arrière, un manège couvert circulaire (F), et une carrière anciennement à ciel ouvert (E). Une allée sépare cette dernière d'une aile plus étroite (D), abritant des écuries, qui longe l'avenue du Vivier d'Oie. Vers cette avenue, y est accolé un volume à usage de garages, de plan trapézoïdal et allongé. À l'arrière du terrain, perpendiculaires aux ailes, trois autres volumes abritent des écuries : volume C, volume B (pavillon rectangulaire indépendant) et volume A s'étendant à l'arrière des nos 14 à 17 du champ du Vert Chasseur, et présentant un plan en U autour d'une cour.
Les ailes G et F partagent une même façade vers le champ du Vert Chasseur (anciennement avenue Van den Elschen). De deux niveaux, elle est composée, pour chaque aile, de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous toiture mansardée, suivies d'une vaste façade-pignon en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., sous toit en bâtièreToit à deux versants.. Les deux 1res travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sont percées de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires ; au r.d.ch., porte et petite fenêtre grillagée, encadrées de pierre. Brisis percé d'une large lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à corniche saillante de bois ; quatre colonnettes décoratives de même matériau y flanquent trois fenêtres ; l'axiale est fausse, peinte en trompe-l'œil. Façades-pignons de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., à rampants chantournés étagés en escalier. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. clavé ; celles du r.d.ch., larges, à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle., celles de l'étage à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. et traversesÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie.. Dans l'aile G, fenêtres, latérales jumelées par deux, et par trois dans l'axe. Dans l'aile F, fenêtres non jumelées. PignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. percés d'un tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. de fenêtres sous linteauxÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. et arcs de déchargeArc noyé dans un mur plein, qui surmonte généralement un linteau ou un autre couvrement et sert à le soulager., surmonté d'un oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale.. Façade-pignon de l'aile G percée, au r.d.ch., d'une porte dans l'axe. À l'étage, bretèche ajoutée en 1930, sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. de profil chantournéUn élément est dit chantourné lorsque sa forme alterne courbe et contre-courbe.. Façade-pignon de l'aile F en avant-corps, percée de trois baies libresBaie qui n’est pas close par une menuiserie. au r.d.ch., ouvrant sur un porche. Vers le champ du Vert Chasseur, l'aile D présente une façade plus petite à pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. semblable aux deux autres, percé de fenêtres rectangulaires à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit., celle du r.d.ch grillagée.
Les façades arrière des ailes G et F sont partiellement enduites, percées de fenêtres jumelées, à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. de pierre. Celle de l'aile G est percée d'une large porte ouvrant directement sur le grand manège. À l'étage, une bretèche de béton proéminente, ajoutée en 1930, abrite une galerie intérieure. La façade arrière de l'aile F est percée d'une vaste porte à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. menant au manège circulaire, surmontée d'une logette de plan trapézoïdal.
L'aile D et les volumes C et A, abritant toutes des écuries, comptent un niveau, sous toit servant de fenil – en bâtièreToit à deux versants. pour l'aile D et le volume C, à un versant vers la cour pour le volume A. Elles présentent un même type de façade. Chaque box est percé d'une porte sous baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. et d'une petite fenêtre rectangulaire. VantailLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. de porte à structure métallique, recouverte de bois. Les façades sont rythmées de lucarnes-pignonsLucarne dont le devant triangulaire évoque un pignon. passantes, interrompant une corniche largement débordante. Ces lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. sont percées d'une porte cintrée surmontées d'une potence. Dans l'aile D, le pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. axial est traité plus largement. Cette aile compte un niveau semi-enterré, accessible par l'avenue du Vivier d'Oie. De ce côté, la façade est percée de petites fenêtres sous arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle.. Un registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. haut, éclairant les box donnant sur l'intérieur du manège et un registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. bas, éclairant la rangée de box sous-jacente. Cette dernière est accessible par une large porte, à l'extrémité de l'aile.
Outre des box, le volume A abrite différents locaux (sellerie, réparations, astiquage, bains, douches, forge, local de tonte). La cour affecte une forme de goulot, s'élargissant en plan triangulaire à son extrémité. À l'arrière du volume C, six box semblent avoir été annexés ultérieurement.
Le volume B compte, quant à lui, deux niveaux, sous toit en bâtièreToit à deux versants.. Son r.d.ch. abrite des box accessibles par une grande porte à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. percée dans les façades-pignons. Ils sont éclairés vers la cour par des fenêtres à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle.. L'étage est accessible en façade arrière via deux escaliers extérieurs couverts. Il est enduitL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. et percé de fenêtres rectangulaires à imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à petits-bois, certaines jumelées, surmontées d'une lucarne-pignonLucarne dont le devant triangulaire évoque un pignon. passante ; les façades-pignons sont percées de deux petites fenêtres latérales ainsi que de deux ou trois fenêtres axiales jumelées. Dans le pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc., porte sous oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale..
Le grand manège (G) est couvert d'une toiture en bâtièreToit à deux versants.. À l'intérieur, la toiture est ajourée zénithalement par un vaste lanterneau. La piste est bordée de deux niveaux de tribunes. Le second niveau est constitué d'une galerie de béton en porte-à-faux, dotée d'une barre d'appuiPetit garde-corps de faible hauteur et non saillant, compris dans l’embrasure d’une fenêtre. métallique à motif géométrique. Depuis les loges côté est, on accède, par quelques marches, à l'étage du salon de thé.
À l'intérieur de l'aile F, se succèdent hall d'entrée, salon de thé, salon de lecture et bar, vestiaires, manège circulaire et locaux d'infirmerie et des plantons. Du hall d'entrée, éclairé depuis la carrière par des fenêtres à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle., un escalier mène à l'étage, aménagé à l'origine en appartement. Le salon de thé, décoré en style Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte., compte deux niveaux sous toit plat. L'étage est organisé autour d'un puits de lumière surmonté d'un lanterneau. Il repose sur des piliersSupport vertical de plan carré. et est bordé de grilles en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. LambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. moulurés sur le bas des murs et des piliersSupport vertical de plan carré.. Escalier de pierre dans l'angle, de plan en L. La façade latérale du salon est percée de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. au r.d.ch., de fenêtres en légère saillie de plan trapézoïdal à l'étage. Elle est rythmée par trois hautes cheminées. D'un niveau sous toit plat percé de lanterneaux, salon de lecture, bar et vestiaires sont répartis de part et d'autre d'un dégagement central ouvrant sur le manège circulaire et le contournant jusqu'à la cour. Le manège circulaire est coiffé d'un toit conique ajouré au tambourRelié à l’axe du moteur, cylindre rainuré sur lequel s’enroulent et se déroulent les câbles de traction de la cabine et du contrepoids., à châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. de béton. Il s'ouvre vers la cour et la carrière par des portes à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle.. Le volume vers la cour, abritant divers locaux, compte un étage sous bâtièreToit à deux versants..
En 1930, la façade arrière de l'aile G est aussi dotée d'une bretèche. En 1989, l'architecte Polak et le bureau A+U couvrent la carrière (E) au moyen d'une charpente métallique revêtue de plaques ondulées transparentes. Vers le champ du Vert Chasseur, la toiture forme une croupeUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. recouverte de tuiles. Le muret de clôture est remplacé par un mur de briques plus élevé et marqué, dans l'axe, par une entrée à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle.. En 1991, les architectes Guillissen et Roba aménagent des emplacements de parking tout le long de la façade avant.
Classement 24.01.2008.
Sources
Archives
AVB/TP 39171 (1929-1930), 92901 (1989), 94275 (1991).