Typologie(s)

maison ou immeuble de rapport
hôtel
fontaine

Intervenant(s)

Charles GYSarchitecte1884

Henri BEYAERTarchitecte1888

Alban CHAMBONarchitecte1885

Thomas VINÇOTTEsculpteur1888

Georges HOUTSTONTsculpteur1888

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Éclectisme

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 32138
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Description

De style éclectiqueStyle éclectique (de 1850 à 1914 environ). Courant architectural original puisant librement son inspiration dans plusieurs styles., immeuble en pierre blanche et calcaire, en retour d’angle des rues P. Devaux et A. Orts.

Première construction en 1885, semblable à son pendant, le n° 2, conformément au projet de l’architecte Ch. Gys, auteur aussi du plan d’aménagement de l’îlot constitué par la place de la Bourse et les rues A. Orts, des Poissonniers et P. Devaux, occupé, à l’intérieur, par le «Théâtre de la Bourse», sur les plans de l’architecte A. Cham- bon (1885). Après l’incendie de l’ensemble en 1890, reconstructions et modifications sur les plans de l’architecte D. Fastré et extension, du côté de la rue A. Orts, pour occuper une partie des terrains du Théâtre de la Bourse (voir rue A. Orts, nos 3 à 31).

Édifice monumental de cinq niveaux et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. en façade principale, dont trois centrales en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., et sept latéralement. Monument commémoratif à A. Orts contre le rez-de-chaussée de la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. formant angle coupé avec la rue du même nom. Rez-de-chaussée, autrefois avec entresolEntresol ou étage entresolé. Demi-niveau qui surmonte généralement un rez-de-chaussée. supprimé pour l’activité commerciale actuelle, rythmé verticalement par des montants calcaires appareillés en refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. entre les vitrines. Au-dessus, étages de hauteur dégressive, liés deux à deux et éclairés par des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à encadrement à crossettesRessauts décoratifs situés aux angles d’un élément tel qu’un encadrement., inscrites dans une embrasureEspace intérieur d’une baie. rectangulaire, comportant une porte-fenêtre sous une fenêtre dont l’appui lui sert de larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche., au-dessus d’un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. au bel étage. Aux premier et troisième étages, jadis balcon continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console., l’ensemble remplacé par des garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... récents; aux deuxième et quatrième étages, garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. d’origine. Disposition semblable, rue P. Devaux, la dernière travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. occupée par une entrée cochère cintrée, et rue A. Orts, où la dernière travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. se démarque par un ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. et un bow-windowDe l’anglais bow (arc dans le sens d’arqué, courbé) et window (fenêtre). Le bow-window apparaît avec l’Art nouveau. Il s’agit d’un élément en surplomb qui s’intègre par son plan cintré à la façade. Il se différencie de la logette, d’ordinaire de plan rectangulaire et qui paraît appliquée sur la façade. Le bow-window peut occuper plusieurs niveaux. sous loggiaPetite pièce dans-œuvre, largement ouverte sur l’extérieur par une ou plusieurs larges baies non closes par des menuiseries., entre pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. doriques aux deux étages inférieurs. EntresolEntresol ou étage entresolé. Demi-niveau qui surmonte généralement un rez-de-chaussée. conservé à cette travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., ainsi qu’à sa voisine. Au-dessus de la cornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. à mutulesModillons de l’ordre dorique. Éléments décoratifs en forme de dé assez plat, répétés sous une corniche., toiture d’ardoises mansardéeUne toiture est dite mansardée lorsqu'elle présente deux pentes différentes sur le même versant. Le brisis est le pan inférieur de la toiture mansardée. Le pan supérieur se nomme le terrasson. et ajourée de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. rectangulaires, dominée par un toit en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. orné de deux fausses lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. ovales, au-dessus du ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. des trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrales en façade principale, et d’un autre en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. à couverture bombée, au-dessus de la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. gauche rue A. Orts, où la lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. fait place à une fenêtre inscrite entre pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., à encadrement calcaire et garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire.. Au-dessus, lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. cintrée éclairant la toiture-pavillon.

Place de la Bourse 3. Ancien Hôtel Central, façade rue Devaux 2-6 (photo 1978).



Monument Auguste Orts.
«ELEVE PAR SOUSCRIPTION PUBLIQUE» en 1888 et dessiné par l’architecte H. Beyaert, mémorial-fontaine au-dessus d’une large vasque en calcaire alimentée par un jet d’eau sortant d’un mufle de lion au centre du cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. orné d’écailles, à la base de l’édicule en pierre. Partie centrale en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. et dominée par un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire, creusée d’une nicheUne niche est un renfoncement dans l’épaisseur d’un mur, qui reçoit parfois un élément décoratif. Elle peut présenter un couvrement et un plan variés, droits ou cintrés. Un élément logé dans une niche sera dit niché. cintrée à clé aux armes de Bruxelles, posant sur pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. doriques et abritant le buste en marbre d’A. Orts, par le sculpteur Th. Vinçotte, selon inscription et signature sur le socleMassif surélevant un support ou une statue.. Dessous, texte à la mémoire du « BATONNIER DE L’ORDRE DES AVOCATS/A LA COUR DE CASSATION/PROFESSEUR A L’UNIVERSITE LIBRE/ECHEVIN DE LA VILLE DE BRUXELLES/PRESIDENT DE LA CHAMBRE DES REPRESENTANTS/MINISTRE D’ETAT/ GRAND OFFICIER DE L’ORDRE DE LEOPOLD/NE A BRUXELLES LE 7 AVRIL 1814/DECEDE LE 3 NOVEMBRE 1880», grand défenseur des libertés de la presse. De part et d’autre du corps central, sous deux lions couchés flanquant les écoinçonsEspace de mur ménagé de part et d’autre d’un arc. de la nicheUne niche est un renfoncement dans l’épaisseur d’un mur, qui reçoit parfois un élément décoratif. Elle peut présenter un couvrement et un plan variés, droits ou cintrés. Un élément logé dans une niche sera dit niché., panneauxLe terme panneau désigne un élément de menuiserie rectangulaire ou carré, enserré dans la structure d’une porte ou d’un lambris. décoratifs cantonnés de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. ioniques et ornés d’un pot-à-feuAmortissement en forme de vase d’où s’échappent des flammes. couronné d’une étoile et soutenu par un ange en terme, par le décorateur Georges Houtstont.







Sources

Archives
AVB/TP 946 (1884-1890).

Périodiques
L’Émulation, 1888, col. 143-144.
L’heure bleue, pp. 72, 150, 157.