Hôtel central et monument Auguste Orts
Place de la Bourse 3
Rue Paul Devaux 2
Rue Auguste Orts 1a
Typologie(s)
maison ou immeuble de rapport
hôtel
fontaine
hôtel
fontaine
Intervenant(s)
Charles GYS – architecte – 1884
Henri BEYAERT – architecte – 1888
Alban CHAMBON – architecte – 1885
Thomas VINÇOTTE – sculpteur – 1888
Georges HOUTSTONT – sculpteur – 1888
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Éclectisme
Inventaire(s)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem), l’authenticité (idem + qualité d’exécution) et l’intégrité (état de conservation, éléments d’origine). Un bien possède également un intérêt artistique s’il intègre des œuvres d’art (sculptures, reliefs conçus pour le bien, etc.) ou des éléments décoratifs originaux ou particulièrement qualitatifs (vitraux signés, sgraffites, claire-voie, etc.).
- Esthétique Historiquement, cet intérêt était utilisé pour désigner des espaces verts de valeur et des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur. Mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. Une prise en compte d’autres intérêts s’impose : l’intérêt artistique, l’intérêt paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain et/ou naturel, les panoramas) et l’intérêt urbanistique (ensembles urbains spontanés ou organisés). Les critères de sélection suivants lui sont généralement associés : la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle.
- Historique Le bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont historiquement joué un rôle prépondérant dans l’aménagement de l’espace bâti et urbain. Ils définissent généralement d’autres formes d’urbanisme (plan) de manière à créer une interaction entre l’espace bâti et l’espace non bâti (ou ouvert). Cet aménagement inclut également la cohérence entre les différentes échelles. Un bien immobilier a un intérêt urbanistique lorsqu’il y joue un rôle, par exemple : - les immeubles d'angle, - les places cohérentes et les enfilades d’immeubles (suite de façades formant un ensemble homogène de même style, même époque et/ou même gabarit), - les cités-jardins, - les tours (immeubles de grande hauteur) et la qualité de leur relation avec leur environnement immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, - les vestiges de concepts urbanistiques et la façon dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme, par exemple, les palais urbains éclectiques et/ou les hôtels particuliers du quartier Léopold qui sont encore préservés.
Recherches et rédaction
2016
id
Urban : 32138
Description
De style éclectiqueStyle éclectique (de 1850 à 1914 environ). Courant architectural original puisant librement son inspiration dans plusieurs styles.,
immeuble en pierre blanche et calcaire, en retour d’angle des rues P. Devaux et A. Orts.
Première construction en 1885, semblable à son pendant, le n° 2, conformément au projet de l’architecte Ch. Gys, auteur aussi du plan d’aménagement de l’îlot constitué par la place de la Bourse et les rues A. Orts, des Poissonniers et P. Devaux, occupé, à l’intérieur, par le «Théâtre de la Bourse», sur les plans de l’architecte A. Cham- bon (1885). Après l’incendie de l’ensemble en 1890, reconstructions et modifications sur les plans de l’architecte D. Fastré et extension, du côté de la rue A. Orts, pour occuper une partie des terrains du Théâtre de la Bourse (voir rue A. Orts, nos 3 à 31).
Édifice monumental de cinq niveaux et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. en façade principale, dont trois centrales en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., et sept latéralement. Monument commémoratif à A. Orts contre le rez-de-chaussée de la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. formant angle coupé avec la rue du même nom. Rez-de-chaussée, autrefois avec entresolEntresol ou étage entresolé. Demi-niveau qui surmonte généralement un rez-de-chaussée. supprimé pour l’activité commerciale actuelle, rythmé verticalement par des montants calcaires appareillés en refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. entre les vitrines. Au-dessus, étages de hauteur dégressive, liés deux à deux et éclairés par des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à encadrement à crossettesRessauts décoratifs situés aux angles d’un élément tel qu’un encadrement., inscrites dans une embrasureEspace intérieur d’une baie. rectangulaire, comportant une porte-fenêtre sous une fenêtre dont l’appui lui sert de larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche., au-dessus d’un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. au bel étage. Aux premier et troisième étages, jadis balcon continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console., l’ensemble remplacé par des garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... récents; aux deuxième et quatrième étages, garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. d’origine. Disposition semblable, rue P. Devaux, la dernière travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. occupée par une entrée cochère cintrée, et rue A. Orts, où la dernière travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. se démarque par un ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. et un bow-windowDe l’anglais bow (arc dans le sens d’arqué, courbé) et window (fenêtre). Le bow-window apparaît avec l’Art nouveau. Il s’agit d’un élément en surplomb qui s’intègre par son plan cintré à la façade. Il se différencie de la logette, d’ordinaire de plan rectangulaire et qui paraît appliquée sur la façade. Le bow-window peut occuper plusieurs niveaux. sous loggiaPetite pièce dans-œuvre, largement ouverte sur l’extérieur par une ou plusieurs larges baies non closes par des menuiseries., entre pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. doriques aux deux étages inférieurs. EntresolEntresol ou étage entresolé. Demi-niveau qui surmonte généralement un rez-de-chaussée. conservé à cette travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., ainsi qu’à sa voisine. Au-dessus de la cornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. à mutulesModillons de l’ordre dorique. Éléments décoratifs en forme de dé assez plat, répétés sous une corniche., toiture d’ardoises mansardéeUne toiture est dite mansardée lorsqu'elle présente deux pentes différentes sur le même versant. Le brisis est le pan inférieur de la toiture mansardée. Le pan supérieur se nomme le terrasson. et ajourée de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. rectangulaires, dominée par un toit en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. orné de deux fausses lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. ovales, au-dessus du ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. des trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrales en façade principale, et d’un autre en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. à couverture bombée, au-dessus de la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. gauche rue A. Orts, où la lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. fait place à une fenêtre inscrite entre pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., à encadrement calcaire et garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire.. Au-dessus, lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. cintrée éclairant la toiture-pavillon.

Monument Auguste Orts.
«ELEVE PAR SOUSCRIPTION PUBLIQUE» en 1888 et dessiné par l’architecte H. Beyaert, mémorial-fontaine au-dessus d’une large vasque en calcaire alimentée par un jet d’eau sortant d’un mufle de lion au centre du cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. orné d’écailles, à la base de l’édicule en pierre. Partie centrale en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. et dominée par un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire, creusée d’une nicheUne niche est un renfoncement dans l’épaisseur d’un mur, qui reçoit parfois un élément décoratif. Elle peut présenter un couvrement et un plan variés, droits ou cintrés. Un élément logé dans une niche sera dit niché. cintrée à clé aux armes de Bruxelles, posant sur pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. doriques et abritant le buste en marbre d’A. Orts, par le sculpteur Th. Vinçotte, selon inscription et signature sur le socleMassif surélevant un support ou une statue.. Dessous, texte à la mémoire du « BATONNIER DE L’ORDRE DES AVOCATS/A LA COUR DE CASSATION/PROFESSEUR A L’UNIVERSITE LIBRE/ECHEVIN DE LA VILLE DE BRUXELLES/PRESIDENT DE LA CHAMBRE DES REPRESENTANTS/MINISTRE D’ETAT/ GRAND OFFICIER DE L’ORDRE DE LEOPOLD/NE A BRUXELLES LE 7 AVRIL 1814/DECEDE LE 3 NOVEMBRE 1880», grand défenseur des libertés de la presse. De part et d’autre du corps central, sous deux lions couchés flanquant les écoinçonsEspace de mur ménagé de part et d’autre d’un arc. de la nicheUne niche est un renfoncement dans l’épaisseur d’un mur, qui reçoit parfois un élément décoratif. Elle peut présenter un couvrement et un plan variés, droits ou cintrés. Un élément logé dans une niche sera dit niché., panneauxLe terme panneau désigne un élément de menuiserie rectangulaire ou carré, enserré dans la structure d’une porte ou d’un lambris. décoratifs cantonnés de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. ioniques et ornés d’un pot-à-feuAmortissement en forme de vase d’où s’échappent des flammes. couronné d’une étoile et soutenu par un ange en terme, par le décorateur Georges Houtstont.
Première construction en 1885, semblable à son pendant, le n° 2, conformément au projet de l’architecte Ch. Gys, auteur aussi du plan d’aménagement de l’îlot constitué par la place de la Bourse et les rues A. Orts, des Poissonniers et P. Devaux, occupé, à l’intérieur, par le «Théâtre de la Bourse», sur les plans de l’architecte A. Cham- bon (1885). Après l’incendie de l’ensemble en 1890, reconstructions et modifications sur les plans de l’architecte D. Fastré et extension, du côté de la rue A. Orts, pour occuper une partie des terrains du Théâtre de la Bourse (voir rue A. Orts, nos 3 à 31).
Édifice monumental de cinq niveaux et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. en façade principale, dont trois centrales en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., et sept latéralement. Monument commémoratif à A. Orts contre le rez-de-chaussée de la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. formant angle coupé avec la rue du même nom. Rez-de-chaussée, autrefois avec entresolEntresol ou étage entresolé. Demi-niveau qui surmonte généralement un rez-de-chaussée. supprimé pour l’activité commerciale actuelle, rythmé verticalement par des montants calcaires appareillés en refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages. entre les vitrines. Au-dessus, étages de hauteur dégressive, liés deux à deux et éclairés par des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à encadrement à crossettesRessauts décoratifs situés aux angles d’un élément tel qu’un encadrement., inscrites dans une embrasureEspace intérieur d’une baie. rectangulaire, comportant une porte-fenêtre sous une fenêtre dont l’appui lui sert de larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche., au-dessus d’un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. au bel étage. Aux premier et troisième étages, jadis balcon continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console., l’ensemble remplacé par des garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... récents; aux deuxième et quatrième étages, garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. d’origine. Disposition semblable, rue P. Devaux, la dernière travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. occupée par une entrée cochère cintrée, et rue A. Orts, où la dernière travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. se démarque par un ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. et un bow-windowDe l’anglais bow (arc dans le sens d’arqué, courbé) et window (fenêtre). Le bow-window apparaît avec l’Art nouveau. Il s’agit d’un élément en surplomb qui s’intègre par son plan cintré à la façade. Il se différencie de la logette, d’ordinaire de plan rectangulaire et qui paraît appliquée sur la façade. Le bow-window peut occuper plusieurs niveaux. sous loggiaPetite pièce dans-œuvre, largement ouverte sur l’extérieur par une ou plusieurs larges baies non closes par des menuiseries., entre pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. doriques aux deux étages inférieurs. EntresolEntresol ou étage entresolé. Demi-niveau qui surmonte généralement un rez-de-chaussée. conservé à cette travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., ainsi qu’à sa voisine. Au-dessus de la cornicheCorniche. Élément de couronnement d’un entablement, d’une élévation ou d’un élément d’élévation comme une baie ou une lucarne. La corniche se compose de moulures en surplomb les unes par rapport aux autres. La cimaise est la moulure supérieure de la corniche, située au-dessus du larmier. à mutulesModillons de l’ordre dorique. Éléments décoratifs en forme de dé assez plat, répétés sous une corniche., toiture d’ardoises mansardéeUne toiture est dite mansardée lorsqu'elle présente deux pentes différentes sur le même versant. Le brisis est le pan inférieur de la toiture mansardée. Le pan supérieur se nomme le terrasson. et ajourée de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. rectangulaires, dominée par un toit en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. orné de deux fausses lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. ovales, au-dessus du ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. des trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrales en façade principale, et d’un autre en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. à couverture bombée, au-dessus de la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. gauche rue A. Orts, où la lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. fait place à une fenêtre inscrite entre pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., à encadrement calcaire et garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire.. Au-dessus, lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. cintrée éclairant la toiture-pavillon.

Monument Auguste Orts.
«ELEVE PAR SOUSCRIPTION PUBLIQUE» en 1888 et dessiné par l’architecte H. Beyaert, mémorial-fontaine au-dessus d’une large vasque en calcaire alimentée par un jet d’eau sortant d’un mufle de lion au centre du cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. orné d’écailles, à la base de l’édicule en pierre. Partie centrale en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. et dominée par un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire, creusée d’une nicheUne niche est un renfoncement dans l’épaisseur d’un mur, qui reçoit parfois un élément décoratif. Elle peut présenter un couvrement et un plan variés, droits ou cintrés. Un élément logé dans une niche sera dit niché. cintrée à clé aux armes de Bruxelles, posant sur pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. doriques et abritant le buste en marbre d’A. Orts, par le sculpteur Th. Vinçotte, selon inscription et signature sur le socleMassif surélevant un support ou une statue.. Dessous, texte à la mémoire du « BATONNIER DE L’ORDRE DES AVOCATS/A LA COUR DE CASSATION/PROFESSEUR A L’UNIVERSITE LIBRE/ECHEVIN DE LA VILLE DE BRUXELLES/PRESIDENT DE LA CHAMBRE DES REPRESENTANTS/MINISTRE D’ETAT/ GRAND OFFICIER DE L’ORDRE DE LEOPOLD/NE A BRUXELLES LE 7 AVRIL 1814/DECEDE LE 3 NOVEMBRE 1880», grand défenseur des libertés de la presse. De part et d’autre du corps central, sous deux lions couchés flanquant les écoinçonsEspace de mur ménagé de part et d’autre d’un arc. de la nicheUne niche est un renfoncement dans l’épaisseur d’un mur, qui reçoit parfois un élément décoratif. Elle peut présenter un couvrement et un plan variés, droits ou cintrés. Un élément logé dans une niche sera dit niché., panneauxLe terme panneau désigne un élément de menuiserie rectangulaire ou carré, enserré dans la structure d’une porte ou d’un lambris. décoratifs cantonnés de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. ioniques et ornés d’un pot-à-feuAmortissement en forme de vase d’où s’échappent des flammes. couronné d’une étoile et soutenu par un ange en terme, par le décorateur Georges Houtstont.
Sources
Archives
AVB/TP 946 (1884-1890).
Périodiques
L’Émulation, 1888, col. 143-144.
L’heure bleue, pp. 72, 150, 157.