Typologie(s)
maison d’habitation
maison d’architecte
maison d’architecte
Intervenant(s)
Jean DE LIGNE – architecte – 1912
Jean DE LIGNE – architecte – 1921-1923
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Art Déco
Traditionnalisme
Éclectisme
Inventaire(s)
- Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Woluwe-Saint-Pierre (DMS-DML - 2002-2009, 2014)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2005
id
Urban : 17550
Description
Ensemble de maisons différenciées, construites sur les plans de l'architecte Jean De Ligne.
La plus vieille de ces maisons, au no62, date de 1912 et reste fidèle à la tradition éclectique
Les autres maisons sont conçues ente 1921 et 1923. Elles mêlent l'esthétique Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. et la tradition éclectique. Elles s'inspirent de l'architecture hollandaise par leurs façades à jeux de briques et leurs châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à fleur de parementRevêtement de la face extérieure d’un mur..
Les façades sont percées, à quelques rares exceptions près, de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires. Ces maisons de deux ou de trois niveaux reposes sur soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en pierre bleue, martelé ou non. Les châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre., conservés, intègrent dans les ouvrants ou les jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. de petits vitraux géométriques.
Au no 30-32. Maison d'angle, avec commerce au rez-de-chaussée, 1922. Bâtiment de trois niveaux et de six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. : trois vers la rue Saint-Hubert, une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'angle à pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment. et deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. vers la rue Maurice Liétard, dont la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'accès en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.. Rez-de-chaussée actuellement peint en blanc. Fenêtres à petits-bois, à fleur de façade, entre des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. légèrement saillants. Corniche largement débordante.
Intérieur : étages transformés en salle de restaurant, architecte J.P. Blondel (1980).
Au no 34. Maison de 1923. Rez-de-chaussée percé d'une fenêtres à châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à double croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit., à volets. SoubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. intégrant la boîte aux lettres. Porte en bois ajourée, à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle.. Logette trapézoïdale en bois montant jusqu'à la corniche ; châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à petits-bois dans l'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie.. Mansarde couverte de tuiles plates et percée de deux lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. inégales.
Au no 44. Maison de 1922. Rez-de-chaussée percé d'une baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à volets, sous jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. et d'une porte en bois ajourée. Au premier étage, fenêtre en bandeauFenêtre percée sur une grande partie de la largeur de la façade et formant visuellement un bandeau. à châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. axial saillant garni de vitraux. Au deuxième, la fenêtre en bandeauFenêtre percée sur une grande partie de la largeur de la façade et formant visuellement un bandeau. est scandée par un large meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. de pierre blanche à arabesquesComposition ornementale mêlant des éléments variés : végétaux, draperies, fruits, rubans, personnages, etc.. Corniche en bois à modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche..
Au no 52. Maison construite d'après des plans de 1921. Façade en briques, de deux niveaux, sur soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en pierre bleue. Toiture en bâtièreToit à deux versants. percée d'une large lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres.. Au rez-de-chaussée, porche dans-œuvre, abritant une porte ajourée en bois à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. et un pan de mur en biais percé d'une étroite fenêtre et de la boîte aux lettres. Sol de carreaux de céramique en damier. Au deuxième niveau, logette en maçonnerie, prise entre deux pans de mur, sous toiture en appentisToit à un seul versant. et reposant sur des consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. de pierre bleue. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. tripartite, allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. présentant un jeu de briques, contrastant avec le reste de l'élévation. FrisesBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de denticules. Corniche.
Au no 56-58. Maison datant de 1921, où l'architecte a habité après avoir occupé le no 62 (cfr infra). Atelier et bureau au rez-de-chaussée, accessibles par la porte de droite. La porte de gauche donne accès aux étages. La disposition intérieure est aujourd'hui modifiée (architecte Patrick Jacqmot, 2001). Au rez-de-chaussée, fenêtre axiale en T, à volets, flanquée de deux portes en bois, celle de gauche partiellement ajourée. Au deuxième niveau, large fenêtre axiale. Dernier niveau percé de deux fenêtres. Corniche en bois. Large lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. axiale. Jeux savants de maçonnerie de briques : frisesBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. denticulées, cadre en creux, petits blocs de briques en saillie, frisesBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de briques verticales, etc.
Au no 62. Maison de stylé éclectique de 1912, occupée par l'architecte avant qu'il ne déménage en 1921 au no 56-58 (cfr supra). Façade en briques rouges rehaussée d'éléments en pierre blanche. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. sous arc de déchargeArc noyé dans un mur plein, qui surmonte généralement un linteau ou un autre couvrement et sert à le soulager.. Rez-de-chaussée percé d'une porte partiellement ajourée et de deux fenêtres grillagées, à l'origine dotées de volets en bois. Au deuxième niveau, logette axiale sous toiture en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon., flanquée de deux encadrements en creux : celui de gauche est orné d'un bas-relief figurant un hibou avec un compas et du millésime « 1912 ». Celui de droite est ajouré d'une petite baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement., à baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre.. AncresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. décoratives. Corniche en bois sur modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche.. LucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. centrale.
Au no 64. Maison pour et probablement par l'architecte J. De Ligne, 1923. Éléments en pierre bleue (soubassement et appuis). Rez-de-chaussée percé d'une porte en bois et de deux baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. grillagées d'inégales grandeurs. Par étage, trois baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. étroites et inscrites en retrait, de taille dégressive, celles du premier à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Corniche en bois. LucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. axiale tripartite.
La plus vieille de ces maisons, au no62, date de 1912 et reste fidèle à la tradition éclectique
Les autres maisons sont conçues ente 1921 et 1923. Elles mêlent l'esthétique Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. et la tradition éclectique. Elles s'inspirent de l'architecture hollandaise par leurs façades à jeux de briques et leurs châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à fleur de parementRevêtement de la face extérieure d’un mur..
Les façades sont percées, à quelques rares exceptions près, de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires. Ces maisons de deux ou de trois niveaux reposes sur soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en pierre bleue, martelé ou non. Les châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre., conservés, intègrent dans les ouvrants ou les jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. de petits vitraux géométriques.
Au no 30-32. Maison d'angle, avec commerce au rez-de-chaussée, 1922. Bâtiment de trois niveaux et de six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. : trois vers la rue Saint-Hubert, une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'angle à pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment. et deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. vers la rue Maurice Liétard, dont la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'accès en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.. Rez-de-chaussée actuellement peint en blanc. Fenêtres à petits-bois, à fleur de façade, entre des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. légèrement saillants. Corniche largement débordante.
Intérieur : étages transformés en salle de restaurant, architecte J.P. Blondel (1980).
Au no 34. Maison de 1923. Rez-de-chaussée percé d'une fenêtres à châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à double croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit., à volets. SoubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. intégrant la boîte aux lettres. Porte en bois ajourée, à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle.. Logette trapézoïdale en bois montant jusqu'à la corniche ; châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à petits-bois dans l'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie.. Mansarde couverte de tuiles plates et percée de deux lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. inégales.
Au no 44. Maison de 1922. Rez-de-chaussée percé d'une baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à volets, sous jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. et d'une porte en bois ajourée. Au premier étage, fenêtre en bandeauFenêtre percée sur une grande partie de la largeur de la façade et formant visuellement un bandeau. à châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. axial saillant garni de vitraux. Au deuxième, la fenêtre en bandeauFenêtre percée sur une grande partie de la largeur de la façade et formant visuellement un bandeau. est scandée par un large meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. de pierre blanche à arabesquesComposition ornementale mêlant des éléments variés : végétaux, draperies, fruits, rubans, personnages, etc.. Corniche en bois à modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche..
Au no 52. Maison construite d'après des plans de 1921. Façade en briques, de deux niveaux, sur soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en pierre bleue. Toiture en bâtièreToit à deux versants. percée d'une large lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres.. Au rez-de-chaussée, porche dans-œuvre, abritant une porte ajourée en bois à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. et un pan de mur en biais percé d'une étroite fenêtre et de la boîte aux lettres. Sol de carreaux de céramique en damier. Au deuxième niveau, logette en maçonnerie, prise entre deux pans de mur, sous toiture en appentisToit à un seul versant. et reposant sur des consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. de pierre bleue. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. tripartite, allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. présentant un jeu de briques, contrastant avec le reste de l'élévation. FrisesBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de denticules. Corniche.
Au no 56-58. Maison datant de 1921, où l'architecte a habité après avoir occupé le no 62 (cfr infra). Atelier et bureau au rez-de-chaussée, accessibles par la porte de droite. La porte de gauche donne accès aux étages. La disposition intérieure est aujourd'hui modifiée (architecte Patrick Jacqmot, 2001). Au rez-de-chaussée, fenêtre axiale en T, à volets, flanquée de deux portes en bois, celle de gauche partiellement ajourée. Au deuxième niveau, large fenêtre axiale. Dernier niveau percé de deux fenêtres. Corniche en bois. Large lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. axiale. Jeux savants de maçonnerie de briques : frisesBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. denticulées, cadre en creux, petits blocs de briques en saillie, frisesBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de briques verticales, etc.
Au no 62. Maison de stylé éclectique de 1912, occupée par l'architecte avant qu'il ne déménage en 1921 au no 56-58 (cfr supra). Façade en briques rouges rehaussée d'éléments en pierre blanche. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. sous arc de déchargeArc noyé dans un mur plein, qui surmonte généralement un linteau ou un autre couvrement et sert à le soulager.. Rez-de-chaussée percé d'une porte partiellement ajourée et de deux fenêtres grillagées, à l'origine dotées de volets en bois. Au deuxième niveau, logette axiale sous toiture en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon., flanquée de deux encadrements en creux : celui de gauche est orné d'un bas-relief figurant un hibou avec un compas et du millésime « 1912 ». Celui de droite est ajouré d'une petite baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement., à baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre.. AncresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. décoratives. Corniche en bois sur modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche.. LucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. centrale.
Au no 64. Maison pour et probablement par l'architecte J. De Ligne, 1923. Éléments en pierre bleue (soubassement et appuis). Rez-de-chaussée percé d'une porte en bois et de deux baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. grillagées d'inégales grandeurs. Par étage, trois baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. étroites et inscrites en retrait, de taille dégressive, celles du premier à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Corniche en bois. LucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. axiale tripartite.
Sources
Archives
ACWSP/Urb. 30 : 222 (1922), 155 (1980 ; 34 : 614 (1923) ; 44 : 369 (1922), 100 (1927) ; 52 : 149 (1921) ; 56-58 : 104 (1921), 168 (2001) ; 62 : 26 (1912), 169 (2001) ; 64 : 578 (1923).
Fonds Jean De Ligne, AAM.
Ouvrages
BURNIAT, P., PUTTEMANS, P., VANDENBREEDEN, J., L'architecture moderne à Bruxelles. Guide, 2000, p. 127
Jean de Ligne. Architecte. Membre de l'Académie Royale de Belgique. Paroles d'éloges prononcées par l'architecte Albert Bontridder, s.l., s.d.
MARTINY, V.-G., Une école d'architecture, des tendances, 1766-1991, Bruxelles, 1992, pp. 140-141 .
Périodiques
44: «Maison rue Maurice Liétard, 30 à Woluwe-Saint-Pierre, arch. Jean De Ligne», L'Émulation, 10, 1924, pl. 41.
56-58: «Maison rue Maurice Liétard, 42 à Woluwe-Saint-Pierre, arch. J. De Ligne», L'Émulation, 11, 1924, p. 167, fig. 43.
ACWSP/Urb. 30 : 222 (1922), 155 (1980 ; 34 : 614 (1923) ; 44 : 369 (1922), 100 (1927) ; 52 : 149 (1921) ; 56-58 : 104 (1921), 168 (2001) ; 62 : 26 (1912), 169 (2001) ; 64 : 578 (1923).
Fonds Jean De Ligne, AAM.
Ouvrages
BURNIAT, P., PUTTEMANS, P., VANDENBREEDEN, J., L'architecture moderne à Bruxelles. Guide, 2000, p. 127
Jean de Ligne. Architecte. Membre de l'Académie Royale de Belgique. Paroles d'éloges prononcées par l'architecte Albert Bontridder, s.l., s.d.
MARTINY, V.-G., Une école d'architecture, des tendances, 1766-1991, Bruxelles, 1992, pp. 140-141 .
Périodiques
44: «Maison rue Maurice Liétard, 30 à Woluwe-Saint-Pierre, arch. Jean De Ligne», L'Émulation, 10, 1924, pl. 41.
56-58: «Maison rue Maurice Liétard, 42 à Woluwe-Saint-Pierre, arch. J. De Ligne», L'Émulation, 11, 1924, p. 167, fig. 43.
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