Typologie(s)

entrepôt/dépôt
dépendances
maison unifamiliale ou de rapport (indéterminé)

Intervenant(s)

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Éclectisme

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2013-2014

id

Urban : 22782
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Description

Ancien dépôt des Brasserie et Laiterie de Haecht, de style éclectique, conçu en 1906 et réaffecté en bureaux en 2010. Sa façade est primée au Concours de façades de 1907-1908 organisé par la Commune de Schaerbeek. À l'origine, le dépôt était desservi à l'arrière par un embranchement de la ligne de tramway vicinal de Haecht.

Le complexe comprend aujourd'hui deux bâtiments, implantés de part et d'autre d'une vaste cour. À gauche, à front de rue, une maison d'habitation (no77a), qui abritait des bureaux au rez-de-chaussée. Dans son prolongement se trouvait un long volume destiné au «lavage et remplissage des bouteilles», dont ne reste que le mur latéral. À droite, perpendiculaires à la rue, subsistent les anciennes écuries (no77), reliées à la maison par un mur de clôture. Les chevaux étaient destinés à la traction des camions de distribution.

Façades en briques rouges, rehaussées de pierre bleue. Fenêtres pour la plupart à un ou deux meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie.. BandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. rustiques au rez-de-chaussée côté rue. MenuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. majoritairement remplacée.

Au no77a, ancienne maison de trois niveaux, sous toiture à bâtièresToit à deux versants. en T. Façade à rue de composition asymétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition asymétrique lorsqu’elle compte deux travées inégales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux. La travée principale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré. Les caves, d’ordinaire à demi enterrées, se marquent en façade par un soubassement élevé.. Porte à vantauxLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. conservés, sous corniche et baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. et meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. en colonnette engagée. En travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale., fenêtre grillée à double croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit., sous logette de faible saillie portant une terrasse à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire.. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. coiffée d'un pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. trapézoïdal sur corbeauxPièce de pierre ou de bois partiellement engagée dans un mur et portant une charge. Le corbeau se distingue de la console par sa petite taille, il porte généralement un élément en faible saillie. D’autre part, sa section verticale est sensiblement carrée ou rectangulaire.. Façade latérale de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. égales; porte précédée d'un escalier. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. et pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à colombages à hourdis de briques, sous corniche largement débordante. Lucarnes rampantesUne lucarne est dite rampante lorsqu'elle est couverte par un appentis incliné dans le même sens que le versant du toit., les latérales flanquées de larges souches de cheminée.

Au no77, anciennes écuries de deux niveaux, le premier de soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue., sous toiture en bâtièreToit à deux versants.. Façade-pignon à rue marquée par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. latéraux et trois arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol.. Pignon à gradinsPignon dont les rampants sont étagés en escalier, à la manière de gradins., percé de trois registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. d'étroites fenêtres; couronnement à frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. disparu. Façade vers la cour de douze travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., les deux latérales, d'entrée, passant la corniche, sous pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. à l'origine; rampes d'accès, celle vers la porte du bas droite, celle de la porte du haut courbe. Les dix autres travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. comprises chacune dans une arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. et marquées à mi-hauteur par un encorbellementUne partie d'élévation est dite en encorbellement lorsqu'elle s’avance en surplomb. sur friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. d'arceaux. MarquiseAuvent métallique vitré. à longs aisseliersEn menuiserie, pièce de bois disposée de biais, portant le débordant d’un toit ou d’un auvent. En charpenterie, lien disposé en oblique, soulageant une pièce horizontale et portant sur une pièce verticale. métalliques courant sur toute la largeur; couverture remplacée.

Mur de clôture à pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et piliersSupport vertical de plan carré. à frontonsCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. enserrant une grille en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Entrée à l'origine surmontée d'une enseigne métallique incurvée formant arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol..

Sources

Archives
ACS/Urb. 286-77.

Ouvrages
BERTRAND, L., Schaerbeek depuis cinquante ans. 1860-1910, Librairie de l'Agence Dechenne, Bruxelles, 1912, pp. 62-64.
COMMUNE DE SCHAERBEEK, Concours de façades, manuscrit conservé au fonds local de la Maison des Arts de Schaerbeek.
CULOT, M. [dir.], Schaerbeek. Inventaire visuel de l'architecture industrielle à Bruxelles, AAM, Bruxelles, 1980-1982, fiche 12.