Typologie(s)

usine

Intervenant(s)

INCONNU - ONBEKEND1870-1875

Styles

Éclectisme

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Inventaire de l'architecture industrielle (AAM - 1980-1982)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Schaerbeek (Apeb - 2010-2015)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Paysager
  • Scientifique
  • Technique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2013-2014

id

Urban : 22582
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Description

Occupant une vaste parcelle d'angle, complexe d'une ancienne chocolaterie-confiserie, édifié au début des années 1870 et agrandi à de nombreuses reprises jusqu'en 1914 avant d'être rénové et réaffecté en logements et bureaux en 2002.

Historique

Au début des années 1870, une première fabrique de cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et deux niveaux (A) est installée à droite du no59 rue Van Schoor. Après 1881, la propriété s'étend sur une étroite parcelle côté rue du Pavillon. Des dépendances sont construites, qui seront agrandies dès 1888, dont un magasin (B) et une grande remise (C). Entre 1893 et 1899, la parcelle rue du Pavillon est étendue à sa droite; les bâtiments érigés de ce côté sont aujourd'hui démolis (E). En 1896, la fabrique (A) est surhaussée d'un niveau, tout comme le magasin arrière (B) deux ans plus tard. En 1899, le complexe inclut, en la transformant profondément, la maison mitoyenne droite (A1), gagnant ainsi deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. identiques. En 1903, surhausse (D) et agrandissement (D1) d'un bloc de magasins à l'arrière de l'usine. En 1904, la fabrique s'agrandit à nouveau, à l'emplacement de trois habitations démolies rue Van Schoor (A2). Cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. mimétiques s'ajoutent encore à l'ensemble, qui se voit en outre doté d'un quatrième niveau. En 1910, l'entrepreneur Guillaume Pater agrandit une fois de plus la confiserie par un volume de dix travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de même type (A3): trois rue Van Schoor, trois formant l'angle et quatre rue du Pavillon, suivies d'une porte cochère. Cette porte sera incluse dans une dernière travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., ajoutée avant 1935. Pater, qui conçoit une façade en briques apparentes, décape probablement la façade préexistante pour l'accorder à son nouveau volume. En 1914, le bâtiment arrière du no57 rue du Pavillon (D2) est racheté et reconstruit pour s'intégrer au bloc de magasins (D-D1). En 1970, le complexe est acquis par le Crédit communal, qui y installe un dépôt d'archives. En 2002, l'ancienne usine, ainsi que l'habitation du no61 rue du Pavillon sont transformées en espace de bureaux et de logements (architecte Xavier de Wil). La rénovation comprend la destruction des bâtiments à front de la rue du Pavillon (E).

Description

Bâtiment à front de rue (A-A3)

Bien qu'édifié en plusieurs phases, le bâtiment principal de l'ancienne chocolaterie-confiserie présente une façade unifiée de style éclectique d'inspiration classique. De quatre niveaux sous toit plat, elle compte quatorze travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. rue Van Schoor, trois sur l'angle et cinq rue du Pavillon. Façade en briques rouges, rehaussée de pierre bleue, les onze premières travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sans doute enduites à l'origine et décapées en 1910. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. flanquées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages., celles d'entrée en léger ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. et à couronnement à frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. à l'origine. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. à jeu de briques. ArcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. des cinq premières travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., les originelles, dotés d'éléments de pierre bleue et flanqués d'ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants.. Portes surmontées de l'inscription peinte «Confiserie / SENEZ-STURBELLE», sauf côté rue du Pavillon. Seconde porte côté Van Schoor ayant remplacé la fenêtre originelle, probablement dans les années 1950. Sur l'angle, porte de garage remplaçant également une fenêtre. Fenêtres du rez-de-chaussée grillées. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. remplacée.

Rue Van Schoor 61-61a, élévation de l'agrandissement de 1904, ACS/Urb. 269-61 (1904).

Bâtiment en intérieur d'îlot (D-D2)


Construit en trois phases, ancien magasin présentant aujourd'hui vers la rue du Pavillon une façade unifiée et peinte de quatre niveaux et six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales sous toit plat. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrale percée d'un porche et de larges baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. en T, sous linteau métalliquePoutrelle métallique de profil en I, utilisée comme linteau, souvent agrémentée de rosettes en tôle découpée.. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. remplacée.
 

Sources

Archives
ACS/Urb. 269-61, 211-57, 211-55-63.

Ouvrages
CULOT, M. [dir.], Schaerbeek. Inventaire visuel de l'architecture industrielle à Bruxelles, AAM, Bruxelles, 1980-1982, fiche 6.

Périodiques
MERTENS, A., ROZEZ, «Van Schoor (rue)», Annuaire du Commerce et de l'Industrie de Belgique, Province de Brabant, Bruxelles et sa banlieue, Bruxelles, Établissements généraux d'imprimerie, 1870, 1873.

Cartes / plans
Plan de la commune de Schaerbeek 1876, Institut géographique national.
Bruxelles et ses environs, Institut cartographique militaire, 1881.
Bruxelles et ses environs, Institut cartographique militaire, 1893.
Plan de la commune de Schaerbeek 1899.