Typologie(s)
maison et atelier d’artiste
Intervenant(s)
INCONNU - ONBEKEND – 1885
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Néo-Renaissance flamande
Inventaire(s)
- Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Schaerbeek (Apeb - 2010-2015)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Paysager Un paysage est une zone, telle que perçue par l’homme, dont le caractère est le résultat de l’action et de l’interaction de facteurs naturels et/ou humains. Il s’agit d’une notion d’échelle qui est composée de divers éléments (patrimoniaux), pouvant avoir ou non une valeur intrinsèque propre, mais formant un ensemble plus vaste de valeur ajoutée, et qui est également perçue comme telle à une certaine distance. Les vastes panoramas urbains constituent le paysage par excellence, comme la vue sur la ville basse de Bruxelles depuis la place Royale, mais de tels paysages composés de différents éléments peuvent également se former à plus petite échelle.
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2013-2014
id
Urban : 23388
Description
Maison avec atelier, de style néo-Renaissance flamandeLe style Renaissance flamande (XVIe s.) mêle des éléments inspirés de la Renaissance italienne à l’héritage architectural médiéval local. Le style néo-Renaissance flamande (de 1860 à 1914 environ) cherche à ressusciter cette architecture, à la faveur de l’émergence du nationalisme belge. Il se caractérise par des élévations en briques et pierres et des formes caractéristiques (pignons, tourelles, logettes)., conçue en 1885 pour le peintre Alexis Nys De Wilder puis occupée à partir de 1906 par le peintre Émile Bulcke, qui la fait agrandir en 1911 par l'architecte Joseph Diongre.
Implanté sur une parcelle peu profonde, le bâtiment se compose, au no8, d'un corps principal (1885) de trois niveaux sous toit en bâtièreToit à deux versants., le dernier abritant l'atelier, et à deux façades: la principale à rue et une façade-pignon latérale. À cette dernière est accolé, au no10, un second corps (architecte Joseph Diongre, 1911), de trois niveaux de moindre hauteur, sous toit plat. De faible profondeur, celui-ci est implanté en retrait de la voirie et devancé d'une cour close d'une grille. Façades en briques rouges, rehaussées de pierre blanche. Garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion.. Corniches et porte conservées. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. remplacés.
Au no8, façade à rue de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales aux deux premiers niveaux. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. en travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'entrée, à double croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. pour la principale. Au premier étage, logette établie en 1910 par l'architecte Joseph Diongre avec remploi des pierres de la fenêtre à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. originelle; elle repose sur quatre consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. doublées chacune d'un aisselierEn menuiserie, pièce de bois disposée de biais, portant le débordant d’un toit ou d’un auvent. En charpenterie, lien disposé en oblique, soulageant une pièce horizontale et portant sur une pièce verticale. en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage., est couverte d'une toiture à trois pans et dotée d'une hampe porte-drapeau. Au second étage, éclairant l'atelier, large fenêtre accolée à la corniche et flanquée de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., entre deux petites portes-fenêtres sous corniche, non prévues au projet. L'ensemble est devancé d'un balcon continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. sur multiples consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console.. PiédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. et angle harpés. En façade-pignon, une fenêtre à chaque niveau, la première aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre.. Pignon à gradinsPignon dont les rampants sont étagés en escalier, à la manière de gradins., percé de deux petites fenêtres et marqué par une large gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. de cheminée portant des ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. formant le monogramme «ND», qui renvoie au nom de famille du peintre.
Au no10, façade de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. du rez-de-chaussée formant arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol., l'axiale une porte-fenêtre devancée d'un emmarchement, les latérales en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. et surmontées d'un balcon de plan cintré. Fenêtres des étages sous linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie., celles du premier sous arc de déchargeArc noyé dans un mur plein, qui surmonte généralement un linteau ou un autre couvrement et sert à le soulager. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle.. TympansEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. et entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à décor de briques. Escalier devant la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de droite. Clôture à grille de fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. sur muret de pierre bleue et de pierre blanche, dotée d'une entrée à droite.
Intérieur largement conservé. Au rez-de-chaussée, à l'origine, salle à manger à l'avant et salon à l'arrière au corps droit, véranda au corps gauche. Salle à manger et salon de style éclectique, à plafond mouluré. Ils sont séparés par une arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. surmontée, côté salle à manger, d'un tableau à banderole portant la devise «Ne pas monter très haut peut-être!.... Mais tout seul» et, côté salon, d'un décor de frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. brisé intégrant une tête de cerf. Dans la salle à manger, porte vers le hall sous tableau figurant des putti. Dans le salon, cheminée d'angle en bois à friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. d'animaux surmontant le dicton «Rust Roest». LambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. à friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. intégrant des profils en médaillonCartouche rond ou ovale.. Porte vers le hall sous couronnement à tableau ovale. Également accessible par une arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol., véranda à décor Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise. floral. Cheminée à imposant manteauManteau de cheminée. Construction d’ordinaire en marbre, renfermant le foyer d’une cheminée. figurant deux femmes accoudées en ronde-bosse, qui flanquent une horloge; foyer à plaque de cuivre à volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc.. HotteLa hotte d'une cheminée est le départ de son conduit, au-dessus du manteau. ornée d'un tableau qui doit représenter la femme du peintre. Petit côté marqué par une niche à bac à fleurs intégré et tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. figurant des putti en bas-relief. Au second étage, haut atelier longé à l'arrière par la cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. surmontée d'une galerie à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. aujourd'hui close. Dans l'atelier, escalier étroit à rampe à balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade.; première volée parallèle au mur du fond, la seconde longeant le mur-pignon. Cheminée en marbres noir et rouge de style néo-Renaissance flamandeLe style Renaissance flamande (XVIe s.) mêle des éléments inspirés de la Renaissance italienne à l’héritage architectural médiéval local. Le style néo-Renaissance flamande (de 1860 à 1914 environ) cherche à ressusciter cette architecture, à la faveur de l’émergence du nationalisme belge. Il se caractérise par des élévations en briques et pierres et des formes caractéristiques (pignons, tourelles, logettes)..
Implanté sur une parcelle peu profonde, le bâtiment se compose, au no8, d'un corps principal (1885) de trois niveaux sous toit en bâtièreToit à deux versants., le dernier abritant l'atelier, et à deux façades: la principale à rue et une façade-pignon latérale. À cette dernière est accolé, au no10, un second corps (architecte Joseph Diongre, 1911), de trois niveaux de moindre hauteur, sous toit plat. De faible profondeur, celui-ci est implanté en retrait de la voirie et devancé d'une cour close d'une grille. Façades en briques rouges, rehaussées de pierre blanche. Garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion.. Corniches et porte conservées. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. remplacés.
Au no8, façade à rue de deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales aux deux premiers niveaux. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. en travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d'entrée, à double croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. pour la principale. Au premier étage, logette établie en 1910 par l'architecte Joseph Diongre avec remploi des pierres de la fenêtre à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. originelle; elle repose sur quatre consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. doublées chacune d'un aisselierEn menuiserie, pièce de bois disposée de biais, portant le débordant d’un toit ou d’un auvent. En charpenterie, lien disposé en oblique, soulageant une pièce horizontale et portant sur une pièce verticale. en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage., est couverte d'une toiture à trois pans et dotée d'une hampe porte-drapeau. Au second étage, éclairant l'atelier, large fenêtre accolée à la corniche et flanquée de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., entre deux petites portes-fenêtres sous corniche, non prévues au projet. L'ensemble est devancé d'un balcon continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. sur multiples consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console.. PiédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. et angle harpés. En façade-pignon, une fenêtre à chaque niveau, la première aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre.. Pignon à gradinsPignon dont les rampants sont étagés en escalier, à la manière de gradins., percé de deux petites fenêtres et marqué par une large gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. de cheminée portant des ancresPièce métallique apparente ou noyée dans l’enduit de façade, fixée à l’extrémité d’un tirant en fer pour solidariser les murs et les planchers. Il existe des ancres purement décoratives, non reliées à des tirants. formant le monogramme «ND», qui renvoie au nom de famille du peintre.
Au no10, façade de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. du rez-de-chaussée formant arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol., l'axiale une porte-fenêtre devancée d'un emmarchement, les latérales en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. et surmontées d'un balcon de plan cintré. Fenêtres des étages sous linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie., celles du premier sous arc de déchargeArc noyé dans un mur plein, qui surmonte généralement un linteau ou un autre couvrement et sert à le soulager. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle.. TympansEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. et entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à décor de briques. Escalier devant la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de droite. Clôture à grille de fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion. sur muret de pierre bleue et de pierre blanche, dotée d'une entrée à droite.
Intérieur largement conservé. Au rez-de-chaussée, à l'origine, salle à manger à l'avant et salon à l'arrière au corps droit, véranda au corps gauche. Salle à manger et salon de style éclectique, à plafond mouluré. Ils sont séparés par une arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. surmontée, côté salle à manger, d'un tableau à banderole portant la devise «Ne pas monter très haut peut-être!.... Mais tout seul» et, côté salon, d'un décor de frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. brisé intégrant une tête de cerf. Dans la salle à manger, porte vers le hall sous tableau figurant des putti. Dans le salon, cheminée d'angle en bois à friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. d'animaux surmontant le dicton «Rust Roest». LambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. à friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. intégrant des profils en médaillonCartouche rond ou ovale.. Porte vers le hall sous couronnement à tableau ovale. Également accessible par une arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol., véranda à décor Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise. floral. Cheminée à imposant manteauManteau de cheminée. Construction d’ordinaire en marbre, renfermant le foyer d’une cheminée. figurant deux femmes accoudées en ronde-bosse, qui flanquent une horloge; foyer à plaque de cuivre à volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc.. HotteLa hotte d'une cheminée est le départ de son conduit, au-dessus du manteau. ornée d'un tableau qui doit représenter la femme du peintre. Petit côté marqué par une niche à bac à fleurs intégré et tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. figurant des putti en bas-relief. Au second étage, haut atelier longé à l'arrière par la cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. surmontée d'une galerie à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. aujourd'hui close. Dans l'atelier, escalier étroit à rampe à balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade.; première volée parallèle au mur du fond, la seconde longeant le mur-pignon. Cheminée en marbres noir et rouge de style néo-Renaissance flamandeLe style Renaissance flamande (XVIe s.) mêle des éléments inspirés de la Renaissance italienne à l’héritage architectural médiéval local. Le style néo-Renaissance flamande (de 1860 à 1914 environ) cherche à ressusciter cette architecture, à la faveur de l’émergence du nationalisme belge. Il se caractérise par des élévations en briques et pierres et des formes caractéristiques (pignons, tourelles, logettes)..
Sources
Archives
ACS/Urb. 243-8.
Ouvrages
VAN SANTVOORT, L., Het 19de-eeuwse kunstenaarsatelier in Brussel (thèse de doctorat, section Histoire de l'Art et Archéologie), VUB, Bruxelles, 1995-1996, 1886/1.
Cartes / plans
Plan de la commune de Schaerbeek 1899.
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