Typologie(s)

maison bourgeoise

Intervenant(s)

Henri JACOBSarchitecte1909

Auguste LEBLICQentrepreneur1909

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Éclectisme

Inventaire(s)

  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Schaerbeek (Apeb - 2010-2015)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2010-2012

id

Urban : 20469
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Description

Douze maisons bourgeoises de style éclectique, conçues en 1909 par l'architecte Henri Jacobs pour l'entrepreneur Aug. Leblicq.

Élévations de trois niveaux, symétriques aux étages. Façades en briques blanches, orangées ou rouges, rehaussées de briques d'une autre couleur, ainsi que de pierre blanche et/ou de pierre bleue. Porte accompagnée soit d'une porte-fenêtre, sous un linteau métalliquePoutrelle métallique de profil en I, utilisée comme linteau, souvent agrémentée de rosettes en tôle découpée. continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées., soit de deux fenêtres, parfois jumelées. Étages percés pour la plupart de tripletsGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. devancés de balcons à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion., le premier parfois continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. sur quatre consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console., certains de plan trapézoïdal, le second parfois sur doubles consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console.. Certains linteauxÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. et meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. rainurés. Portes à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie.. Certains soubassementsPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. à bossages rustiques. Corniches sur multiples consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. de bois, sur deux courts pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. latéraux en briques ou cintrées sur doubles consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. latérales en pierre ; celle du no22 modifiée. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. conservée aux nos1, 7 et 12, au rez-de-chaussée du no14 et aux étages du no4. Porte conservée aux nos5, 8, 10, 16 et 20. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. remplacée aux nos18 et 22.

Au no4, commerce aménagé en 1943 (architecte J. Van Den Eng). Au premier étage, tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. axial. Au second, deux fenêtres jumelles à linteau métalliquePoutrelle métallique de profil en I, utilisée comme linteau, souvent agrémentée de rosettes en tôle découpée., séparées par un tondo.
Aux nos5 et 7, linteau métalliquePoutrelle métallique de profil en I, utilisée comme linteau, souvent agrémentée de rosettes en tôle découpée. continuUn élément est dit continu s’il règne sur toute la largeur de l’élévation ou sur plusieurs travées. au second étage.
Aux nos8 à 22, façades une sur deux en briques blanches rehaussées de pierre bleue et en briques colorées rehaussées de pierre blanche.
Au no16, toiture mansardée ultérieurement.
Au no18, commerce analogue à celui du no4, sans doute par le même architecte.

Sources

Archives
ACS/Urb. 1: 16-1; 4: 16-4; 5, 7: 16-5-7; 8 à 22: 16-2-22.