Typologie(s)

maison bourgeoise
immeuble de bureaux

Intervenant(s)

VERMEULENarchitecte1921

Styles

Beaux-Arts

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Schaerbeek (Apeb - 2010-2015)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2010-2012

id

Urban : 20740
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Description

Vaste bâtiment de style Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte., conçu en 1921 par l'architecte Vermeulen et surhaussé d'un étage en 1931 par l'architecte Raymond Moenaert.

Il prend place dans une enfilade remarquable d'immeubles de même gabarit, allant du no31 au no45.

Élévation de trois niveaux sous toiture mansardée et six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., la troisième plus large. Façade en pierre blanche, rehaussée de briques orangées à l'étage. Porte cochère à la première travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., porche piéton dans-œuvre à la quatrième. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. marquées aux étages par un encadrement harpé. La troisième percée de fenêtres jumelles au rez-de-chaussée et devancée d'un oriel de plan cintré. FriseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. de grecques en entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne.. LucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. enchâssées dans le brisis. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. conservés, avec insertion de double vitrage. Porte piétonne en menuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC., à imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à grille. Grilles et porte cochère vitrée en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage..

Le bâtiment est conçu pour abriter au rez-de-chaussée les bureaux de la SA L'Avenir, éditeur de cours par correspondance, et à l'étage l'habitation du directeur. Il communiquait par le jardin avec l'imprimerie située au no27 de la place (1923), d'où sortaient les publications de L'Avenir.

Sources

Archives
ACS/Urb. 34-35: 64-34-35; 27: 64-27.