Recherches et rédaction
1993-1995
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
Reliant la r. Saint-Alphonse à la r. Scailquin et à la ch. de Louvain cette artère formant une patte d'oie avec les r. de Bériot et de la Commune, fut ouverte en 1838 sur les terrains de deux particuliers. Elle s'inscrivait dans les plans d'aménagement du nouveau quartier de la Reine, et fut rapidement lotie.
En 1866, un local pour la Justice de paix du canton y fut érigé, à proximité de la ch. de Louvain, remplaçant celui de la r. Botanique datant de 1849.
Bâti en majorité de tradition néoclassique, élevé v. 1840, constitué d'habitations de gabarit modeste, présentant trois niveaux sur deux ou trois travées, dont les enduits ont souvent fait place à des parements de briquettes ou à du ciment. Élévations caractérisées par les cordons marquant les niveaux, les baies rect., certaines inscrites dans des encadrements moulurés et précédées de barre d'appui en fer forgé, les travées principales parfois animées par un balconnet et/ou un élément d'entablement, comme aux nos 24, 29 et 36. Les nos 18, 46 et 48 attestent une influence Empire dans l'alignement au bel étage de baies cintrées avec montant à impostes prolongées.
La physionomie de la rue à proximité de la ch. de Louvain a fortement changé : immeubles à appartements élevés entre 1939 et 1953. Ces immeubles de quatre ou cinq niveaux, intègrent généralement un r.d.ch. commercial et se caractérisent par les étages en ressaut, les registres de fenêtres rect., les toits plats. Le no 8, de style fonctionnaliste, construit en 1939 d'après les plans de l'arch. P. LE HAEN, le no 12, de 1950, signé sur la façade, par l'arch. L. DERUYVER, le no 14, de 1959, signé sur la façade par l'arch L. RITZEN et l'entrepreneur L. ZEEUWS. Les nos 1-3, bâtis à l'origine en 1838 et les nos 5-9 font place act. à un immeuble de 1952 (BUREAU D'ÉTUDE MEULENEER).
En 1866, un local pour la Justice de paix du canton y fut érigé, à proximité de la ch. de Louvain, remplaçant celui de la r. Botanique datant de 1849.
Bâti en majorité de tradition néoclassique, élevé v. 1840, constitué d'habitations de gabarit modeste, présentant trois niveaux sur deux ou trois travées, dont les enduits ont souvent fait place à des parements de briquettes ou à du ciment. Élévations caractérisées par les cordons marquant les niveaux, les baies rect., certaines inscrites dans des encadrements moulurés et précédées de barre d'appui en fer forgé, les travées principales parfois animées par un balconnet et/ou un élément d'entablement, comme aux nos 24, 29 et 36. Les nos 18, 46 et 48 attestent une influence Empire dans l'alignement au bel étage de baies cintrées avec montant à impostes prolongées.
La physionomie de la rue à proximité de la ch. de Louvain a fortement changé : immeubles à appartements élevés entre 1939 et 1953. Ces immeubles de quatre ou cinq niveaux, intègrent généralement un r.d.ch. commercial et se caractérisent par les étages en ressaut, les registres de fenêtres rect., les toits plats. Le no 8, de style fonctionnaliste, construit en 1939 d'après les plans de l'arch. P. LE HAEN, le no 12, de 1950, signé sur la façade, par l'arch. L. DERUYVER, le no 14, de 1959, signé sur la façade par l'arch L. RITZEN et l'entrepreneur L. ZEEUWS. Les nos 1-3, bâtis à l'origine en 1838 et les nos 5-9 font place act. à un immeuble de 1952 (BUREAU D'ÉTUDE MEULENEER).
Sources
Archives
ACSJ/Urb./TP 13407 (1939), 14437 (1950), 15460, 15492 (1959).