Recherches et rédaction
1993-1995
Cette place, à l'origine en hémicycle, est ouverte sur les boulevards au débouché de la ch. de Louvain.
Elle fut tracée à l'époque hollandaise sur les anc. fortifications extérieures de Bruxelles démantelées, au N. de la demi-lune qui protégeait autrefois la porte de Louvain, l'une des portes de l'enceinte du XIVe s., démolie depuis 1783 (voir r. de Louvain à Bruxelles). L'accès de « l'hémicycle de la porte de Louvain », était contrôlé par deux pavillons d'octroi de plan octogonal qui furent détruits en 1860.
La place ne reçut son nom act. qu'en 1877, année de la mort du peintre J.-B. MADOU (1796-1877) qui y possédait une maison.
Place Madou, L'Illustration Européenne (IRPA: B132239).
Sans doute bâti dès 1830, un important édifice de style néoclassique précédé d'une vaste cour s'élevait entre le fond de la place et l'act. r. Scailquin. Sa façade arrière donnait sur la r. du Soleil, courte artère perpendiculaire à la h. de Louvain dont la suppression fut décidée en 1880 (AR 01.09.1880). Cet immeuble abrita les bureaux de L'Illustration Européenne, hebdomadaire dont le 1er numéro parut en 1870.
La place Madou, vue vers la chaussée de Louvain, s.d. (Collection cartes postales Dexia Banque).
Vraisemblablement au début des années 1860, un 1er ensemble de maisons d'inspiration néoclassique dont les façades épousaient la courbe de la place furent bâties sur le côté S. de celle-ci. En 1885-1887, son côté N. était à son tour bordé de maisons. Toutes ces habitations d'aspect semblable, caractérisées par les frontons courbes qui couronnaient leur travée principale, furent détruites dans les années 1960 pour faire place à la tour Madou (arch. G. GOFFAUX, 1963) et à quelques banals immeubles de bureaux.
Elle fut tracée à l'époque hollandaise sur les anc. fortifications extérieures de Bruxelles démantelées, au N. de la demi-lune qui protégeait autrefois la porte de Louvain, l'une des portes de l'enceinte du XIVe s., démolie depuis 1783 (voir r. de Louvain à Bruxelles). L'accès de « l'hémicycle de la porte de Louvain », était contrôlé par deux pavillons d'octroi de plan octogonal qui furent détruits en 1860.
La place ne reçut son nom act. qu'en 1877, année de la mort du peintre J.-B. MADOU (1796-1877) qui y possédait une maison.
Place Madou, L'Illustration Européenne (IRPA: B132239).
Sans doute bâti dès 1830, un important édifice de style néoclassique précédé d'une vaste cour s'élevait entre le fond de la place et l'act. r. Scailquin. Sa façade arrière donnait sur la r. du Soleil, courte artère perpendiculaire à la h. de Louvain dont la suppression fut décidée en 1880 (AR 01.09.1880). Cet immeuble abrita les bureaux de L'Illustration Européenne, hebdomadaire dont le 1er numéro parut en 1870.
La place Madou, vue vers la chaussée de Louvain, s.d. (Collection cartes postales Dexia Banque).
Vraisemblablement au début des années 1860, un 1er ensemble de maisons d'inspiration néoclassique dont les façades épousaient la courbe de la place furent bâties sur le côté S. de celle-ci. En 1885-1887, son côté N. était à son tour bordé de maisons. Toutes ces habitations d'aspect semblable, caractérisées par les frontons courbes qui couronnaient leur travée principale, furent détruites dans les années 1960 pour faire place à la tour Madou (arch. G. GOFFAUX, 1963) et à quelques banals immeubles de bureaux.
Sources
Archives
ACSJ/Urb./TP 269 (1885), 3158 (1886), 3364 (1887), 15819 (1963).
AGR 1393.
CC 25.04.1877, 15.02.1961, 17.01.1962
Ouvrages
Inventaire visuel de l'architecture industrielle à Bruxelles, Saint-Josse-ten-Noode, AAM, Bruxelles, 1980-1982, fiche no 42.
AGR 1393.
CC 25.04.1877, 15.02.1961, 17.01.1962
Ouvrages
Inventaire visuel de l'architecture industrielle à Bruxelles, Saint-Josse-ten-Noode, AAM, Bruxelles, 1980-1982, fiche no 42.