Typologie(s)
immeuble de bureaux
Intervenant(s)
Pierre GUILLISSEN – architecte – 1968-1969
Isia ISGOUR – architecte – 1968-1969
André LEVEQUE – architecte – 1968-1969
D. SERVAES – 1976
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Postmodernisme
Inventaire(s)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Saint-Gilles (DMS-DML - 1997-2004)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
Recherches et rédaction
1997-2004
id
Urban : 4301
Description
Immeuble de bureaux érigé en 1968-1969 par l'entrepreneur Louis De Waele, sur les plans de l'arch. Isia Isgour et des arch. qui lui succèdent après son décès, André Levèque et Pierre Guillissen.
Au no 87, aile dessinée en 1976 par l'arch. D. Servaes. L'immeuble regroupe des services de la SNCB. Son implantation suit les prescriptions du PPA du 26.11.1964. (voir notice de rue). Il présente un plan en L ménageant un parking à ciel ouvert à l'angle des deux rues, baptisé sq. Cantillana en souvenir de la firme de matériaux de construction qui possédait des hangars à cet endroit.
Élévation de huit niveaux sous toit plat. SoubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en pierre bleue bouchardée. Étages composés d'éléments autoportants en béton blanc, préfabriqués par la SA Cimenterie CBR. Chacun de ces éléments comporte une baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. sur allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. saillante de biais. Au sommet de l'élévation, haute friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. en béton éclaté.
Au no 87, aile dessinée en 1976 par l'arch. D. Servaes. L'immeuble regroupe des services de la SNCB. Son implantation suit les prescriptions du PPA du 26.11.1964. (voir notice de rue). Il présente un plan en L ménageant un parking à ciel ouvert à l'angle des deux rues, baptisé sq. Cantillana en souvenir de la firme de matériaux de construction qui possédait des hangars à cet endroit.
Élévation de huit niveaux sous toit plat. SoubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en pierre bleue bouchardée. Étages composés d'éléments autoportants en béton blanc, préfabriqués par la SA Cimenterie CBR. Chacun de ces éléments comporte une baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. sur allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. saillante de biais. Au sommet de l'élévation, haute friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. en béton éclaté.
Sources
Archives
ACSG/Urb. 15 (1968) ; 87 : 66 (1976).
Ouvrages
GUILLAUME, A., MEGANCK, M., ORTIGOSA, C., et al., Atlas du sous-sol archéologique de la Région de Bruxelles : 13 Saint-Gilles, Bruxelles, 2004, pp. 55-57.
Périodiques
NOVGORODSKY, L., « Immeuble de bureaux de la Société Nationale des Chemins de Fer Belges (S.N.C.B.) à Bruxelles. Arch. I. Isgour », La Technique des Travaux, 7-8, 1971, pp. 203-210.
Ouvrages
GUILLAUME, A., MEGANCK, M., ORTIGOSA, C., et al., Atlas du sous-sol archéologique de la Région de Bruxelles : 13 Saint-Gilles, Bruxelles, 2004, pp. 55-57.
Périodiques
NOVGORODSKY, L., « Immeuble de bureaux de la Société Nationale des Chemins de Fer Belges (S.N.C.B.) à Bruxelles. Arch. I. Isgour », La Technique des Travaux, 7-8, 1971, pp. 203-210.