Typologie(s)

maison et atelier d’artiste

Intervenant(s)

Styles

Néo-Renaissance

Recherches et rédaction

1997-2004

id

Urban : 1285
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Description

Ancien atelier et maison d'habitation du sculpteur Alphonse de Tombay (Liège, 1843–Bruxelles, 1918), directeur de l'Académie de Saint-Gilles à partir de 1902.

Façade d'inspiration néo-Renaissance flamandeLe style Renaissance flamande (XVIe s.) mêle des éléments inspirés de la Renaissance italienne à l’héritage architectural médiéval local. Le style néo-Renaissance flamande (de 1860 à 1914 environ) cherche à ressusciter cette architecture, à la faveur de l’émergence du nationalisme belge. Il se caractérise par des élévations en briques et pierres et des formes caractéristiques (pignons, tourelles, logettes)., considérablement modifiée au cours du temps : d'abord conçu comme un atelier d'un niveau à entrée axiale sous pignon à gradinsPignon dont les rampants sont étagés en escalier, à la manière de gradins. (1885), le bâtiment est surhaussé et transformé en une habitation à double entrée (1890), avant d'être amputé de sa partie dr. en 1895. La façade act. compte deux niveaux sous mansarde et deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., celle de dr. en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. en briques rouges, rehaussée de pierre bleue. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. harpés, sous linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. de pierre et arc de déchargeArc noyé dans un mur plein, qui surmonte généralement un linteau ou un autre couvrement et sert à le soulager.. En travée principaleTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale., porte séparée par un pilastreÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. d'une fenêtre aménagée en 1951 en remplacement de l'anc. porte. Ces deux baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. sont flanquées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. alternant bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. et pointes de diamantBossage comptant plusieurs facettes, comme la pointe d’un diamant. et coiffées chacune d'un arc de déchargeArc noyé dans un mur plein, qui surmonte généralement un linteau ou un autre couvrement et sert à le soulager. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle.. Brisis percé de deux lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne..

Sources

Archives
ACSG/Urb. 1015 (1885), 2599 (1890), 188 (1895), 162 (1951).

Ouvrages
Saint-Gilles Ensembles urbanistiques et architecturaux remarquables, ERU asbl, Bruxelles, 1988, pp. 43-44, 157.
VAN LENNEP, J., (dir.), La sculpture belge au XIXe siècle (catalogue d'exposition), Générale de Banque, Bruxelles, 1990, pp. 348-352.