Recherches et rédaction
1997-2004
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
Rue étroite située entre la ch. de Charleroi et la r. Defacqz, sa création est due à l'AR du 20.02.1864. Elle doit son nom au peintre Balthazar-François Tasson-Snel (1811-1890), dont la vaste propriété, bâtie en 1859, se situait au no 141 ch. de Charleroi.
À l'origine, la rue présentait un bâti bourgeois, composé majoritairement de maisons de composition asymétrique, de style éclectique à façade polychrome ou d'inspiration néoclassique. Une partie d'entre elles subsiste encore aujourd'hui, comme les nos 9 et 31 (entrepreneur Gustave Desteinbachberick, 1890), tous deux de style éclectique à façade polychrome.
Parmi les maisons d'esprit néoclassique, de deux travées, citons les nos 11 et 13, le no 34 (1882), ainsi que l'ensemble formé par les nos 36 et 38 (1880). Les nos 33, 35, 37 et 39 forment, avec les nos 85 et 87 de la r. Defacqz, un ensemble néoclassique de six maisons (1880), la plupart présentant un r.d.ch. transformé.
Dans les années 1950 à 1980, de nombreuses maisons, essentiellement du côté pair, ont fait place à des immeubles à appartements ou de bureaux. C'est notamment le cas des nos 1 à 7 (1891), remplacés par un immeuble de 1965 occupant l'angle avec la ch. de Charleroi où il porte le no 132-134 (arch. Émile Verhaegen).
En face, l'ancien no 2 est devenu un bâtiment de 1968, conçu pour la société Siemens par l'arch. Maurice Van Eyck, à l'angle de la ch. de Charleroi où il porte le no 116. Les maisons des nos 6 à 14 avaient quand à elles déjà fait place, en 1959, à un autre bâtiment de la compagnie Siemens (arch. Robert Heintz-Sturm).
La maison du no 19, conçue en 1878 (selon De Keyser, G., 1996), a pour sa part été remplacée par un immeuble à appartements (Armand Cornut, 1959). Au no 22-24 se dresse un immeuble fraîchement rhabillé, conçu à l'origine par l'arch. A. Voglet (selon de Keyser, G., 1996) en 1966. À l'angle de la r. Defacqz, où il porte le no 75-77, un immeuble de bureaux dessiné par l'arch. Ilhan Turegun en 1974 (selon De Keyser, G., 1996) remplace les anc. nos 40 à 48. Par ailleurs, les nos 16 à 20 ont été démolis en 1979 pour raison de sécurité publique.
À l'origine, la rue présentait un bâti bourgeois, composé majoritairement de maisons de composition asymétrique, de style éclectique à façade polychrome ou d'inspiration néoclassique. Une partie d'entre elles subsiste encore aujourd'hui, comme les nos 9 et 31 (entrepreneur Gustave Desteinbachberick, 1890), tous deux de style éclectique à façade polychrome.
Parmi les maisons d'esprit néoclassique, de deux travées, citons les nos 11 et 13, le no 34 (1882), ainsi que l'ensemble formé par les nos 36 et 38 (1880). Les nos 33, 35, 37 et 39 forment, avec les nos 85 et 87 de la r. Defacqz, un ensemble néoclassique de six maisons (1880), la plupart présentant un r.d.ch. transformé.
Dans les années 1950 à 1980, de nombreuses maisons, essentiellement du côté pair, ont fait place à des immeubles à appartements ou de bureaux. C'est notamment le cas des nos 1 à 7 (1891), remplacés par un immeuble de 1965 occupant l'angle avec la ch. de Charleroi où il porte le no 132-134 (arch. Émile Verhaegen).
En face, l'ancien no 2 est devenu un bâtiment de 1968, conçu pour la société Siemens par l'arch. Maurice Van Eyck, à l'angle de la ch. de Charleroi où il porte le no 116. Les maisons des nos 6 à 14 avaient quand à elles déjà fait place, en 1959, à un autre bâtiment de la compagnie Siemens (arch. Robert Heintz-Sturm).
La maison du no 19, conçue en 1878 (selon De Keyser, G., 1996), a pour sa part été remplacée par un immeuble à appartements (Armand Cornut, 1959). Au no 22-24 se dresse un immeuble fraîchement rhabillé, conçu à l'origine par l'arch. A. Voglet (selon de Keyser, G., 1996) en 1966. À l'angle de la r. Defacqz, où il porte le no 75-77, un immeuble de bureaux dessiné par l'arch. Ilhan Turegun en 1974 (selon De Keyser, G., 1996) remplace les anc. nos 40 à 48. Par ailleurs, les nos 16 à 20 ont été démolis en 1979 pour raison de sécurité publique.
Sources
Archives
ACSG/Urb. 1 à 7 : voir ch. de Charleroi, no 132-134 : 54 (1965) ; 2 à 12 : 2190 (1873) ; 6 à 14 : 143 (1959) ; 14 : 1504 (1872) ; 16 : 1582 (1872) ; 18 à 24 : 2663 (1875) ; 19 : 48 (1959) ; 31 : 2580 (1890) ; 33, 35, 37, 39 : voir rue Defacqz 85 et 87 : 6827 (1880) ; 34 : 393 (1882) ; 36, 38 : 6901 (1880) ; 40 : 60 (1881) ; 42 à 46 : 6937 (1880).
AAM/Fonds Louis Herman De Koninck.
Ouvrages
EYLENBOSCH, A., LEBRUN, G., Dictionnaire raisonné des rues de Saint-Gilles, Les Rencontres Saint-Gilloises, Bruxelles, 1989, pp. 276-280.
ACSG/Urb. 1 à 7 : voir ch. de Charleroi, no 132-134 : 54 (1965) ; 2 à 12 : 2190 (1873) ; 6 à 14 : 143 (1959) ; 14 : 1504 (1872) ; 16 : 1582 (1872) ; 18 à 24 : 2663 (1875) ; 19 : 48 (1959) ; 31 : 2580 (1890) ; 33, 35, 37, 39 : voir rue Defacqz 85 et 87 : 6827 (1880) ; 34 : 393 (1882) ; 36, 38 : 6901 (1880) ; 40 : 60 (1881) ; 42 à 46 : 6937 (1880).
AAM/Fonds Louis Herman De Koninck.
Ouvrages
EYLENBOSCH, A., LEBRUN, G., Dictionnaire raisonné des rues de Saint-Gilles, Les Rencontres Saint-Gilloises, Bruxelles, 1989, pp. 276-280.