Typologie(s)
maison ou immeuble de rapport
Intervenant(s)
INCONNU - ONBEKEND – 1675-1700
Styles
Baroque
Inventaire(s)
- Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique
- Esthétique
- Historique
- Paysager
- Urbanistique
Recherches et rédaction
2016
id
Urban : 33048
Description
À l’angle de la rue du Vieux Marché aux Grains, monumental hôtel de maître en baroque classique de la fin
du XVIIe siècle. Deux niveaux plus un niveau compris dans
l’entablement et trois et sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.; toit à croupesUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. abruptes,
perpendiculaire à la rue Sainte-Catherine et couvert d’ardoises. Élévation
enduite et peinte rythmée à l’étage par de larges pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à chapiteau
ionique, restes de l’ordre colossalUn pilastre, une colonne ou un autre support est dit colossal lorsqu’il s’élève sur plusieurs niveaux ou sur la plus grande partie de la hauteur du bâtiment. initial à bases et soclesMassif surélevant un support ou une statue. profilés.
Architrave à fasces, friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. rythmée par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. alignés sur ceux de
l’étage et amortis par les modillonsÉléments décoratifs de forme quelconque, répétés sous une corniche. de la fermeture d’avant-toit ; corniche
ajoutée assez récemment. À l’origine, fenêtres rectangulaires au
rez-de-chaussée et à l’étage, liées par des plates-bandesCouvrement clavé rectiligne d’une baie. La plate-bande se distingue du linteau par le fait qu’elle est appareillée, tandis que le linteau est d’un seul tenant. Elle peut être feinte et masquer un linteau. délimitant des
panneaux en creux. Fenêtres de l’étage agrandies en 1822, fenêtres du
rez-de-chaussée démolies les unes après les autres depuis la fin du XIXe
et le début du XXe siècle. Dans l’entablement, oculiJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. alternativement
ronds et ovales, avec encadrement plat. Façade vers la rue Sainte-Catherine
couronnée par une lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. axiale ajourée seulement d’un oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale., se détachant
sur un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire et flanquée de deux attiques simulant une
balustrade à aileronsÉlément décoratif ordinairement enroulé en S et terminé en volutes, qui s’inscrit dans un angle et forme un adoucissement. en volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc.. Porte axiale surbaissée et baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte
chantournée dans un encadrement de pierre bleue baroque, sur lequel est actuellement
peint le millésime 1658, probablement fautif. Épais chambranle à bossages
profilé en cavet avec soclesMassif surélevant un support ou une statue., crossettesRessauts décoratifs situés aux angles d’un élément tel qu’un encadrement., impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. à friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. d’oves et clé sous
larmier courbe profilé étiré aux extrémités. BaieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte dans un chambranle
similaire épaulé de volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. et couronné par un cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. et un larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. profilé,
à ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. axiaux, bordé de grappes de raisin. Marque de tailleur de pierre.
Au-dessus, balcon à balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire., en fort surplombSaillie portant une partie haute en avant d’une partie basse. sur des consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. à volutes
sculptées de pointes de diamantBossage comptant plusieurs facettes, comme la pointe d’un diamant. et de piastres. Façade latérale jadis percée
dans la dernière travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’un portail cintré à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages., démoli assez récemment.
Sources
Archives
AVB/TP 24360 (1822), 21863.
IRPA, clichés ACL 68401 A, 29761 A, 104325 A.