Typologie(s)
hôtel particulier
Intervenant(s)
Fernand PETIT – architecte – 1927
Adolphe PIRENNE – architecte – 1905
Styles
Art Déco
Éclectisme
Historicisme
Néo-Renaissance
Inventaire(s)
- Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
- Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Saint-Gilles (DMS-DML - 1997-2004)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem), l’authenticité (idem + qualité d’exécution) et l’intégrité (état de conservation, éléments d’origine). Un bien possède également un intérêt artistique s’il intègre des œuvres d’art (sculptures, reliefs conçus pour le bien, etc.) ou des éléments décoratifs originaux ou particulièrement qualitatifs (vitraux signés, sgraffites, claire-voie, etc.).
- Esthétique Historiquement, cet intérêt était utilisé pour désigner des espaces verts de valeur et des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur. Mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. Une prise en compte d’autres intérêts s’impose : l’intérêt artistique, l’intérêt paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain et/ou naturel, les panoramas) et l’intérêt urbanistique (ensembles urbains spontanés ou organisés). Les critères de sélection suivants lui sont généralement associés : la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle.
- Historique Le bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont historiquement joué un rôle prépondérant dans l’aménagement de l’espace bâti et urbain. Ils définissent généralement d’autres formes d’urbanisme (plan) de manière à créer une interaction entre l’espace bâti et l’espace non bâti (ou ouvert). Cet aménagement inclut également la cohérence entre les différentes échelles. Un bien immobilier a un intérêt urbanistique lorsqu’il y joue un rôle, par exemple : - les immeubles d'angle, - les places cohérentes et les enfilades d’immeubles (suite de façades formant un ensemble homogène de même style, même époque et/ou même gabarit), - les cités-jardins, - les tours (immeubles de grande hauteur) et la qualité de leur relation avec leur environnement immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, - les vestiges de concepts urbanistiques et la façon dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme, par exemple, les palais urbains éclectiques et/ou les hôtels particuliers du quartier Léopold qui sont encore préservés.
Recherches et rédaction
1997-2004
id
Urban : 6769
Description
Maison Pelgrims. Prestigieux hôtel de maître de style éclectiqueStyle éclectique (de 1850 à 1914 environ). Courant architectural original puisant librement son inspiration dans plusieurs styles. d'inspiration néo-Renaissance flamandeLe style Renaissance flamande (XVIe s.) mêle des éléments inspirés de la Renaissance italienne à l’héritage architectural médiéval local. Le style néo-Renaissance flamande (de 1860 à 1914 environ) cherche à ressusciter cette architecture, à la faveur de l’émergence du nationalisme belge. Il se caractérise par des élévations en briques et pierres et des formes caractéristiques (pignons, tourelles, logettes)., conçu en 1905 par l'arch. Adolphe Pirenne pour la famille Colson, puis agrandi et profondément remodelé en 1927 par l'arch. Fernand Petit, à la demande du pharmacien Pelgrims.
Transformations inspirées par l'esthétique initiale du bâtiment pour les façades, ainsi que par le style éclectiqueStyle éclectique (de 1850 à 1914 environ). Courant architectural original puisant librement son inspiration dans plusieurs styles. et l'Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. pour l'intérieur. À l'origine, la villa était dénommée Les Cascatelles en raison du parc paysager qu'elle surplombe, agrémenté de petites cascades. L'ancien parc de la maison fait aujourd'hui partie du Parc Pierre Paulus. La maison est, depuis 1963, propriété de la commune de Saint-Gilles.
Façades en briques et éléments en pierre blanche. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect. à encadrement harpéLes harpes sont une superposition d’éléments dont la tête est alternativement courte et longue., à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie., meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. ou croisée(s). Toit mansardéUne toiture est dite mansardée lorsqu'elle présente deux pentes différentes sur le même versant. Le brisis est le pan inférieur de la toiture mansardée. Le pan supérieur se nomme le terrasson., recouvert d'ardoises et percé de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. rect., certaines sous toiture en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon..
Transformations inspirées par l'esthétique initiale du bâtiment pour les façades, ainsi que par le style éclectiqueStyle éclectique (de 1850 à 1914 environ). Courant architectural original puisant librement son inspiration dans plusieurs styles. et l'Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. pour l'intérieur. À l'origine, la villa était dénommée Les Cascatelles en raison du parc paysager qu'elle surplombe, agrémenté de petites cascades. L'ancien parc de la maison fait aujourd'hui partie du Parc Pierre Paulus. La maison est, depuis 1963, propriété de la commune de Saint-Gilles.
Façades en briques et éléments en pierre blanche. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect. à encadrement harpéLes harpes sont une superposition d’éléments dont la tête est alternativement courte et longue., à traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie., meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. ou croisée(s). Toit mansardéUne toiture est dite mansardée lorsqu'elle présente deux pentes différentes sur le même versant. Le brisis est le pan inférieur de la toiture mansardée. Le pan supérieur se nomme le terrasson., recouvert d'ardoises et percé de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. rect., certaines sous toiture en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon..
La façade avant présente une longue élévation de deux niveaux, percée de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. pas toujours alignées en travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Elle est marquée, latéralement, par deux imposantes lucarnes-pignonsLucarne dont le devant triangulaire évoque un pignon., celle de g. plus vaste, celle de dr. traversée par une gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. de cheminée. À l'étage, la façade est devancée, à g., par un bow-windowDe l’anglais bow (arc dans le sens d’arqué, courbé) et window (fenêtre). Le bow-window apparaît avec l’Art nouveau. Il s’agit d’un élément en surplomb qui s’intègre par son plan cintré à la façade. Il se différencie de la logette, d’ordinaire de plan rectangulaire et qui paraît appliquée sur la façade. Le bow-window peut occuper plusieurs niveaux. de plan courbe sur cul-de-lampeCulot ou cul-de-lampe. Support de section décroissante, partiellement engagé dans un mur et portant une charge comme une logette, un balcon, une statue, etc. Le cul-de-lampe est d'ordinaire formé de plusieurs assises, contrairement au culot, habituellement de dimensions plus menues.. Au centre, une tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. engagéeUn élément est dit engagé lorsqu’il paraît en partie noyé dans un pan de mur., passant l'entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. et coiffée d'une toiture en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon.. Belle porte à double vantailLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. en chêne, sous traverseÉlément horizontal divisant une baie ou pièce horizontale d'une menuiserie. denticuléeLes gouttes et denticules sont des éléments répétés sur les moulurations ou décorations. La goutte est tronconique. Elle se distingue du denticule qui est en forme de petit cube. et baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d'imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. à petits-boisPetit-bois, petit-fer. Petit élément en bois ou en fer subdivisant le vitrage d’un châssis. rayonnants.
Zoom
Maison Pelgrims (photo 2004).
La façade latérale dr., sommée d'un pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. en profil de clochePignon dont la forme évoque le profil d'une cloche., jouxte un jardin d'hiver : un petit corps d'un seul niveau, ajouré sur sa face latérale d'un tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. à grille Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs., ouvrant anc. sur une serreBâtiment indépendant, à parois translucides, où l’on abrite les plantes l’hiver et cultive des végétaux sensibles au froid. Contrairement au jardin d’hiver, la serre ne constitue pas une pièce de vie. exotique, située à l'extérieur du bâtiment, aujourd'hui disparue.
La façade latérale g. est un mur mitoyen en attente.
La façade arrière est de hauteur irrégulière. Elle est ajourée, dans sa partie g., d'une loggiaPetite pièce dans-œuvre, largement ouverte sur l’extérieur par une ou plusieurs larges baies non closes par des menuiseries. à laquelle on accède, du parc, par un escalier en pierre à rampe à motifs d'entrelacsOrnements composés de courbes entremêlées.. Aux niveaux supérieurs, à g., bow-windowDe l’anglais bow (arc dans le sens d’arqué, courbé) et window (fenêtre). Le bow-window apparaît avec l’Art nouveau. Il s’agit d’un élément en surplomb qui s’intègre par son plan cintré à la façade. Il se différencie de la logette, d’ordinaire de plan rectangulaire et qui paraît appliquée sur la façade. Le bow-window peut occuper plusieurs niveaux. et vaste lucarne-pignonLucarne dont le devant triangulaire évoque un pignon. à rampantsAdjectif indiquant qu’un élément d’élévation n’est ni horizontal ni vertical. Par extension, nom donné aux éléments situés de biais d’un pignon ou d’un fronton. droits. La partie dr. de la façade est marquée par la saillie des deux 1ers niveaux, formant avant-corps sommé d'une terrasse à parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. ajouré d'entrelacsOrnements composés de courbes entremêlées..
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Maison Pelgrims, façade arrière (photo 2004).
Le volume initial n'occupait qu'un tiers environ de la surface du bâtiment actuel. Il s'agissait d'un petit bâtiment de deux niveaux sous bâtièreToit à deux versants.. Fort remanié, il est act. intégré dans la partie g. du bâtiment actuel. De sa façade avant subsistent le bow-windowDe l’anglais bow (arc dans le sens d’arqué, courbé) et window (fenêtre). Le bow-window apparaît avec l’Art nouveau. Il s’agit d’un élément en surplomb qui s’intègre par son plan cintré à la façade. Il se différencie de la logette, d’ordinaire de plan rectangulaire et qui paraît appliquée sur la façade. Le bow-window peut occuper plusieurs niveaux. ainsi que les fenêtres situées à sa g. et celles, jumeléesDes éléments sont dits jumeaux, jumelés ou géminés lorsqu’ils sont répétés de manière identique. Ces éléments peuvent être plus nombreux que deux., situées en dessous. La porte, également conservée, fut quant à elle déplacée vers la dr. Il en va de même pour la façade latérale dr., dont le pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. a vraisemblablement été réutilisé pour constituer la façade latérale dr. actuelle, amputé cependant de son amortissementAmortissement. Élément décoratif placé au sommet d’une élévation.Amorti. Sommé d'un amortissement. de pierre.
Maison Pelgrims (photo 2004).
La façade latérale dr., sommée d'un pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. en profil de clochePignon dont la forme évoque le profil d'une cloche., jouxte un jardin d'hiver : un petit corps d'un seul niveau, ajouré sur sa face latérale d'un tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. à grille Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs., ouvrant anc. sur une serreBâtiment indépendant, à parois translucides, où l’on abrite les plantes l’hiver et cultive des végétaux sensibles au froid. Contrairement au jardin d’hiver, la serre ne constitue pas une pièce de vie. exotique, située à l'extérieur du bâtiment, aujourd'hui disparue.
La façade latérale g. est un mur mitoyen en attente.
La façade arrière est de hauteur irrégulière. Elle est ajourée, dans sa partie g., d'une loggiaPetite pièce dans-œuvre, largement ouverte sur l’extérieur par une ou plusieurs larges baies non closes par des menuiseries. à laquelle on accède, du parc, par un escalier en pierre à rampe à motifs d'entrelacsOrnements composés de courbes entremêlées.. Aux niveaux supérieurs, à g., bow-windowDe l’anglais bow (arc dans le sens d’arqué, courbé) et window (fenêtre). Le bow-window apparaît avec l’Art nouveau. Il s’agit d’un élément en surplomb qui s’intègre par son plan cintré à la façade. Il se différencie de la logette, d’ordinaire de plan rectangulaire et qui paraît appliquée sur la façade. Le bow-window peut occuper plusieurs niveaux. et vaste lucarne-pignonLucarne dont le devant triangulaire évoque un pignon. à rampantsAdjectif indiquant qu’un élément d’élévation n’est ni horizontal ni vertical. Par extension, nom donné aux éléments situés de biais d’un pignon ou d’un fronton. droits. La partie dr. de la façade est marquée par la saillie des deux 1ers niveaux, formant avant-corps sommé d'une terrasse à parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. ajouré d'entrelacsOrnements composés de courbes entremêlées..
Maison Pelgrims, façade arrière (photo 2004).
Le volume initial n'occupait qu'un tiers environ de la surface du bâtiment actuel. Il s'agissait d'un petit bâtiment de deux niveaux sous bâtièreToit à deux versants.. Fort remanié, il est act. intégré dans la partie g. du bâtiment actuel. De sa façade avant subsistent le bow-windowDe l’anglais bow (arc dans le sens d’arqué, courbé) et window (fenêtre). Le bow-window apparaît avec l’Art nouveau. Il s’agit d’un élément en surplomb qui s’intègre par son plan cintré à la façade. Il se différencie de la logette, d’ordinaire de plan rectangulaire et qui paraît appliquée sur la façade. Le bow-window peut occuper plusieurs niveaux. ainsi que les fenêtres situées à sa g. et celles, jumeléesDes éléments sont dits jumeaux, jumelés ou géminés lorsqu’ils sont répétés de manière identique. Ces éléments peuvent être plus nombreux que deux., situées en dessous. La porte, également conservée, fut quant à elle déplacée vers la dr. Il en va de même pour la façade latérale dr., dont le pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. a vraisemblablement été réutilisé pour constituer la façade latérale dr. actuelle, amputé cependant de son amortissementAmortissement. Élément décoratif placé au sommet d’une élévation.Amorti. Sommé d'un amortissement. de pierre.
À l'intérieur, décors historicistesStyle historiciste (de 1850 à 1914 environ). Reprise littérale d’un style du passé, tels le néogothique, le néo-Renaissance, le néo-baroque, etc. d'inspiration Renaissance flamande et de style Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs., de 1927. Seul l'escalier principal, en chêne, date de 1905.
Maison Pelgrims, détail de l'escalier, arch. Adolphe Pirenne, 1905 ([i]Vers l'Art[/i], 12, 1906, pl. 70).
Dans la cage d'escalier, vitraux aux couleurs pastel, peints de motifs végétaux stylisés et enchâssés dans un réseau de plomb au dessin géométrique. Pavement à carrés de marbre jaune et noir veiné de blanc.
Cabinet de toilette Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs., avec pavement en mosaïque disposée en éventail, lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. de bois ou de marbre beige à liseré noir.
Dans l'axe du hall d'entrée, salon néo-RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine. : plafond mouluré, avec liseré à motifs de rosiers, décorant également la cheminée en pierre blanche. Parquet à motifs de triangles affrontés. HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. en chêne.
Un corridor voûté s'ouvre à dr. du hall, percé d'une porte Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. métallique cintrée et ajourée, donnant sur une salle à manger néo-RenaissanceLe style néo-Renaissance (de 1860 à 1914 environ) puise son inspiration dans l'architecture de la Renaissance, un courant artistique né en Italie au XVe siècle qui cherchait à ressusciter l’architecture de l'Antiquité gréco-romaine.. Plafond à caissons ; cheminée en pierre blanche avec taque du XVIIe s., à sujet mythologique.
Jardin d'hiver Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs., sous coupoleVoûte de plan central. Elle peut être circulaire, ovale, polygonale, à côtes, en plein cintre, surbaissée, surhaussée, etc. ajourée de vitraux bleutés à motifs peints d'étoiles. SoubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue., bacs à fleurs, nichesUne niche est un renfoncement dans l’épaisseur d’un mur, qui reçoit parfois un élément décoratif. Elle peut présenter un couvrement et un plan variés, droits ou cintrés. Un élément logé dans une niche sera dit niché. d'angle et fontaine centrale recouverts de mosaïques (Entreprise H. Baudoux) de tons blanc, bleu et or. Dallage en pierre bleue polie incrustée d'or, marbre jaune et vert, disposé en étoile. Porte métallique à double battant finement ouvragé. À dr. de celle-ci, vaste miroir. ColonnesUne colonne est un support vertical formé d’un fût de plan circulaire ou polygonal et souvent d’un chapiteau et d’une base. Une colonnette désigne une petite colonne. tronquées, buste de Pan.
Maison Pelgrims, jardin d'hiver (photo 2004).
À l'étage, trois chambres, deux avec lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. de chêne insérant de la tapisserie. Trois salles d'eau, deux conservant un lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. de marbre beige et noir ; armoires et miroirs encastrés. Magnifiques vitraux Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs..
Le mobilier est act. dispersé.
Classement 21.06.2001.
Sources
Ouvrages
Monuments et sites protégés, Région de Bruxelles-Capitale, éd. La Renaissance du Livre, s.l., 2003, pp. 120-122.
Périodiques
La Revue documentaire, 5, 1931, p. 73.
« Maison située rue de Parme, architecte Ad. Pirenne », Vers L'Art, 12, 1906, pl. 67-71.
Monuments et sites protégés, Région de Bruxelles-Capitale, éd. La Renaissance du Livre, s.l., 2003, pp. 120-122.
Périodiques
La Revue documentaire, 5, 1931, p. 73.
« Maison située rue de Parme, architecte Ad. Pirenne », Vers L'Art, 12, 1906, pl. 67-71.