Typologie(s)

maison ou immeuble de rapport
rez-de-chaussée commercial

Intervenant(s)

Pierre MEEWISarchitecte1908

Styles

Éclectisme

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Saint-Gilles (DMS-DML - 1997-2004)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

1997-2004

id

Urban : 5305
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Description

Ensemble de quatre immeubles éclectiques, d'esprit Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte., arch. Pierre Meewis, conçus en 1908, à l'exception du no 36-38-40, qui porte le millésime « 1906 ».

Les quatre larges élévationsDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades., chacune symétrique, comptent cinq niveaux et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. égales, l'axiale en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.. R.d.ch. en pierre bleue. Aux étages, les éléments architectoniques sont en pierre blanche, le reste est enduitL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. en simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. blanche. La forme des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. varie selon les niveaux, la plupart sont rect. Les façades sont chacune animées par un jeu élaboré de balcons continus et de balconnets. Les r.d.ch. sont percés dans l'axe d'une porte privée et comportent latéralement deux devantures commerciales identiques, chacune composée d'une vitrine flanquée d'une porte. La plupart des commerces présentent encore une belle devanture d'origine, à petits-bois en médaillonCartouche rond ou ovale.. La décoration varie légèrement selon les façades. Elle se compose principalement de petits éléments géométriques comme des glyphes et des besantsOrnement sculpté sphéroïde ou en forme de disque., se déployant sur les consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. et les trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau.. Les étages sont marqués de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. d'ordres variés. FerronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. et huisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. conservées.

Les façades sont analogues deux à deux : les deux immeubles latéraux (nos 18-20-22 et 36-38-40) ainsi que les deux immeubles médians (nos 24-26-28 et 30-32-34) présentent des compositions fort proches.

Aux nos 18-20-22 et 36-38-40, les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. du dernier étage sont à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle.. Les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales sont liées par des balcons continus de dimension dégressive, aux trois 1ers étages. Des balconnets devancent chacune des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. du dernier niveau. Le no 18-20-22 se distingue par sa belle porte à encadrement harpé et par un petit balcon galbé de plan en demi-cercle, dans l'axe du 1er étage.

Aux nos 24-26-28 et 30-32-34, les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. du 3e étage sont devancées d'un balconnet, tandis que les autres étages présentent des travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales liées par des balcons continus. Le no 30-32-34 se différencie par une belle lucarneOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. axiale à aileronsÉlément décoratif ordinairement enroulé en S et terminé en volutes, qui s’inscrit dans un angle et forme un adoucissement., sous corniche cintrée.

 

Sources

Archives
ACSG/Urb. 18-20-22, 24-26-28, 30-32-34 : 219 (1908) ; 36-38-40 : 194 (1905).