Typologie(s)
chapelle
lieu de pélerinage
lieu de pélerinage
Intervenant(s)
MOENS – sculpteur ornemaniste – 1915
Chrétien VERAART – architecte – 1913
GREGOIRE – entrepreneur – 1915
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Éclectisme
Inventaire(s)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Les charpentes dans les églises de la Région de Bruxelles-Capitale 1830-1940 (Urban - 2019)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Jette - noyau historique (DPC-DCE - 2020-2023)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Folklorique Cette valeur est difficile à distinguer de la valeur sociale et généralement insuffisante pour justifier une sélection (à l’inventaire du patrimoine immobilier) à elle seule. Cet intérêt patrimonial doit de préférence être associé à une valeur immatérielle, car il s’agit souvent d’un lieu de mémoire d’une communauté ou d’un groupe social. Il peut aussi être la manifestation matérielle d’un lieu doté d’une symbolique populaire, ou encore un lieu de regroupement ou de structuration d’un quartier.
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Paysager Un paysage est une zone, telle que perçue par l’homme, dont le caractère est le résultat de l’action et de l’interaction de facteurs naturels et/ou humains. Il s’agit d’une notion d’échelle qui est composée de divers éléments (patrimoniaux), pouvant avoir ou non une valeur intrinsèque propre, mais formant un ensemble plus vaste de valeur ajoutée, et qui est également perçue comme telle à une certaine distance. Les vastes panoramas urbains constituent le paysage par excellence, comme la vue sur la ville basse de Bruxelles depuis la place Royale, mais de tels paysages composés de différents éléments peuvent également se former à plus petite échelle.
- Scientifique Cette valeur est généralement utilisée pour évaluer les zones naturelles ou semi-naturelles et selon leurs qualités botaniques. Dans le cadre d’un bien, il peut s’agir de la présence d’un élément (de construction) (matériau particulier, matériau expérimental, procédé ou élément constructif) ou du témoignage d’un espace spatiostructurel (urbanistique) dont la préservation doit être envisagée à des fins de recherche scientifique.
- Social Cette valeur est difficile à distinguer de la valeur folklorique et généralement insuffisante pour justifier une sélection à elle seule. Il peut s’agir d’un : – lieu de mémoire d’une communauté ou d’un groupe social (par exemple, la potale à Berchem-Sainte-Agathe située place de l’église à Berchem-Sainte-Agathe, le Vieux Tilleul de Boondael à Ixelles)?; – lieu relevant d’une symbolique populaire (par exemple, le café «?La Fleur en Papier Doré?» situé rue des Alexiens)?; – lieu de regroupement ou de structuration d’un quartier (par exemple, les immeubles du Fer à Cheval dans la cité du Floréal).
- Technique Un bien possède un intérêt technique en cas d’utilisation précoce d’un matériau ou d’une technique particulière (ingénierie), ou s’il présente un intérêt constructif ou technologique particulier, une prouesse technique ou une innovation technologique. Il peut également être considéré comme ayant une valeur archéologique industrielle s’il témoigne de méthodes de construction anciennes. Bien entendu, l’intérêt technique est à mettre en relation avec l’intérêt scientifique.
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2022-2023
id
Urban : 24825
Description
Chapelle
Notre-Dame de Lourdes de style éclectique commandée par l’abbé Michel Swalus à
l’architecte Chrétien Veraart, 1913. À gauche de la chapelle, site de
pèlerinage comprenant une réplique de la grotte de Notre-Dame de Lourdes conçue
par Moens et l’entrepreneur Grégoire en 1915 et jardin comprenant 14 stations
du Chemin de croix, 15 chapelles du Rosaire, ainsi qu’une croix du Calvaire,
conçu par la société de taille de pierre Arthur Tondeleir et fils, 1930.
Historique
La forte croissance démographique dans les quartiers d’Esseghem et de Pannenhuis a entraîné la nécessité de mettre en place une nouvelle paroisse avec une église. À la demande du cardinal Mercier, l’abbé Michel Swalus est chargé de créer cette nouvelle paroisse, qui sera officiellement ouverte le 12.10.1913 en l’honneur de Notre-Dame de Lourdes. La même année, une église provisoire est construite selon les plans de l’architecte Chrétien Veraart et par l’entrepreneur C. De Coster. Jusqu’en 1924, avant de devenir indépendante, la paroisse dépend de Notre-Dame de Laeken.
Après à peine 20 ans, cette église temporaire était déjà jugée trop petite et une nouvelle, plus grande, est alors prévue. La première pierre de ce nouvel édifice de culte est posée peu après la Seconde Guerre mondiale, le 9.05.1948, sur l’avenue Charles Woeste (voir avenue Notre-Dame de Lourdes 30b). L’édifice est consacré le 9.05.1954 par le cardinal Suenens. L’église provisoire est transformée en chapelle du pèlerinage de Lourdes.
Au début de la Première Guerre mondiale, la dévotion mariale attire un grand nombre de personnes demandant la protection de leurs soldats. L’abbé Swalus décide alors de faire ériger une grotte artificielle sur un terrain vague, à gauche de l’église provisoire. Le 15.08.1915, jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. de la fête de l’Assomption, le lieu de pèlerinage est inauguré par le cardinal Mercier. La grotte est une réplique quasi à l’identique de la grotte de Massabielle près de Lourdes et a été conçue par Moens. Comme à Massabielle, la statue de la Sainte Vierge est placée dans une niche du rocher et sous elle se trouve une pierre authentique provenant de Massabielle. Au pied de la grotte se trouve une statue de Sainte Bernadette agenouillée, à qui la Vierge Marie est apparue en 1858. L’autel en marbre de la grotte présente les armoiries de la Belgique ainsi que les initiales du roi Albert Ier et de la reine Élisabeth, qui ont fait don de l’objet de culte.
En 1930, le site de pèlerinage s’agrandit par l’aménagement d’un jardin accueillant un Chemin de croix et une promenade circulaire rythmée de 15 chapelles du Rosaire et de plusieurs statues. La promenade mène, via une montagne artificielle, à la croix du Calvaire située au sommet de la grotte de Lourdes. L’ensemble a été réalisé par la société de taille de pierre Arthur Tondeleir et fils, spécialisée dans les ornements de jardins et les œuvres religieuses en pierre artificielle et en rocailleRocaille. Ornement asymétrique en forme de coquillage déchiqueté, propre à l’architecture des styles rocaille et rococo ainsi qu’aux styles qui s’y réfèrent. La rocaille désigne également des constructions de jardin imitant des rochers ou des assemblages de rondins. Le style rocaille ou style Louis XV désigne l’interprétation française du style rococo.. La société était surtout connue pour ses stations de prière installées dans le Mariapark à Averbode.
Description
Chapelle Notre-Dame de Lourdes
Bâtiment de culte en briques rehaussé d’éléments en briques blanches, en pierre naturelle et en moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie.. BâtièreToit à deux versants. et tour carrée surmontant le portail d’entrée.
Plan rectangulaire comprenant un petit nartex, une nef et un chœur rectangulaire flanqué d’une sacristie et d’un entrepôt.
Façades
Façades latérales à sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et chœur inférieur à deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Baies ogivales étroites rythmées par des contreforts. Façade avant comprenant un portail sous bâtièreToit à deux versants., flanqué de meurtrières à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. jumelées par trois et d’oculi. Clocher carré percé d’abat-sons jumelés par trois, surmonté d’un toit en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. et d’une croix métallique.
Intérieur
Élévation à nef unique rythmée de voûtes surbaissées reposant sur des piliersSupport vertical de plan carré.. Intérieur aujourd’hui entièrement peint en blanc, à l’origine en partie en briques apparentes. Tribune d’orgue sur arche triple. Vitraux datant de 1930 environ, réalisés par le maître verrier Fernand Crickx.
Grotte de Notre-Dame de Lourdes et son mur d’enceinte
Le site de pèlerinage est ceint, le long de la rue, par un mur en briques au soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en pierre bleue et d’une grille métallique rythmée de piédestaux en pierre bleue ornementale. La grotte artificielle se situe à côté de l’église, à l’arrière de la parcelle, et est une réplique quasi à l’identique à l’échelle 1:4 de la grotte de Massabielle. Elle a été réalisée en béton armé et en pierre artificielle. L’autel en marbre blanc de style néo-roman, la statue de Marie dans une niche de la grotte et la statue de Bernadette agenouillée sont d’origine. De nombreuses pierres de dévotion et gravures ornent les parois intérieures de la grotte.
Les 14 stations du Chemin de croix, les 15 chapelles du Rosaire et le chemin du Calvaire et sa croix ont été conçus comme un tout, formant une oasis de verdure. Les stations du Chemin de croix en ciment rustique avec toit à pignon sont placées sur un sentier circulaire avec, au centre, un plan d’eau et une statue de la Sainte Famille (Marie, Joseph et l’Enfant Jésus). De là, plusieurs escaliers aux rampes en imitation bois mènent aux statues de Sainte Marguerite-Marie et de Jésus-Christ au Sacré-Cœur et enfin, au sommet de la grotte de Lourdes, à la Croix du Calvaire de six mètres et accompagnée d’une statue du Christ en bronze réalisée par le sculpteur Marcel Rau.
Le domaine de la grotte Notre-Dame de Lourdes comprend un grand nombre d’arbustes et d’arbres, dont plusieurs sont inscrits à l’inventaire du patrimoine naturel.
Historique
La forte croissance démographique dans les quartiers d’Esseghem et de Pannenhuis a entraîné la nécessité de mettre en place une nouvelle paroisse avec une église. À la demande du cardinal Mercier, l’abbé Michel Swalus est chargé de créer cette nouvelle paroisse, qui sera officiellement ouverte le 12.10.1913 en l’honneur de Notre-Dame de Lourdes. La même année, une église provisoire est construite selon les plans de l’architecte Chrétien Veraart et par l’entrepreneur C. De Coster. Jusqu’en 1924, avant de devenir indépendante, la paroisse dépend de Notre-Dame de Laeken.
Après à peine 20 ans, cette église temporaire était déjà jugée trop petite et une nouvelle, plus grande, est alors prévue. La première pierre de ce nouvel édifice de culte est posée peu après la Seconde Guerre mondiale, le 9.05.1948, sur l’avenue Charles Woeste (voir avenue Notre-Dame de Lourdes 30b). L’édifice est consacré le 9.05.1954 par le cardinal Suenens. L’église provisoire est transformée en chapelle du pèlerinage de Lourdes.
Au début de la Première Guerre mondiale, la dévotion mariale attire un grand nombre de personnes demandant la protection de leurs soldats. L’abbé Swalus décide alors de faire ériger une grotte artificielle sur un terrain vague, à gauche de l’église provisoire. Le 15.08.1915, jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. de la fête de l’Assomption, le lieu de pèlerinage est inauguré par le cardinal Mercier. La grotte est une réplique quasi à l’identique de la grotte de Massabielle près de Lourdes et a été conçue par Moens. Comme à Massabielle, la statue de la Sainte Vierge est placée dans une niche du rocher et sous elle se trouve une pierre authentique provenant de Massabielle. Au pied de la grotte se trouve une statue de Sainte Bernadette agenouillée, à qui la Vierge Marie est apparue en 1858. L’autel en marbre de la grotte présente les armoiries de la Belgique ainsi que les initiales du roi Albert Ier et de la reine Élisabeth, qui ont fait don de l’objet de culte.
En 1930, le site de pèlerinage s’agrandit par l’aménagement d’un jardin accueillant un Chemin de croix et une promenade circulaire rythmée de 15 chapelles du Rosaire et de plusieurs statues. La promenade mène, via une montagne artificielle, à la croix du Calvaire située au sommet de la grotte de Lourdes. L’ensemble a été réalisé par la société de taille de pierre Arthur Tondeleir et fils, spécialisée dans les ornements de jardins et les œuvres religieuses en pierre artificielle et en rocailleRocaille. Ornement asymétrique en forme de coquillage déchiqueté, propre à l’architecture des styles rocaille et rococo ainsi qu’aux styles qui s’y réfèrent. La rocaille désigne également des constructions de jardin imitant des rochers ou des assemblages de rondins. Le style rocaille ou style Louis XV désigne l’interprétation française du style rococo.. La société était surtout connue pour ses stations de prière installées dans le Mariapark à Averbode.
Description
Chapelle Notre-Dame de Lourdes
Bâtiment de culte en briques rehaussé d’éléments en briques blanches, en pierre naturelle et en moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie.. BâtièreToit à deux versants. et tour carrée surmontant le portail d’entrée.
Plan rectangulaire comprenant un petit nartex, une nef et un chœur rectangulaire flanqué d’une sacristie et d’un entrepôt.
Façades
Façades latérales à sept travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et chœur inférieur à deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Baies ogivales étroites rythmées par des contreforts. Façade avant comprenant un portail sous bâtièreToit à deux versants., flanqué de meurtrières à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. jumelées par trois et d’oculi. Clocher carré percé d’abat-sons jumelés par trois, surmonté d’un toit en pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. et d’une croix métallique.
Intérieur
Élévation à nef unique rythmée de voûtes surbaissées reposant sur des piliersSupport vertical de plan carré.. Intérieur aujourd’hui entièrement peint en blanc, à l’origine en partie en briques apparentes. Tribune d’orgue sur arche triple. Vitraux datant de 1930 environ, réalisés par le maître verrier Fernand Crickx.
Grotte de Notre-Dame de Lourdes et son mur d’enceinte
Le site de pèlerinage est ceint, le long de la rue, par un mur en briques au soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en pierre bleue et d’une grille métallique rythmée de piédestaux en pierre bleue ornementale. La grotte artificielle se situe à côté de l’église, à l’arrière de la parcelle, et est une réplique quasi à l’identique à l’échelle 1:4 de la grotte de Massabielle. Elle a été réalisée en béton armé et en pierre artificielle. L’autel en marbre blanc de style néo-roman, la statue de Marie dans une niche de la grotte et la statue de Bernadette agenouillée sont d’origine. De nombreuses pierres de dévotion et gravures ornent les parois intérieures de la grotte.
Les 14 stations du Chemin de croix, les 15 chapelles du Rosaire et le chemin du Calvaire et sa croix ont été conçus comme un tout, formant une oasis de verdure. Les stations du Chemin de croix en ciment rustique avec toit à pignon sont placées sur un sentier circulaire avec, au centre, un plan d’eau et une statue de la Sainte Famille (Marie, Joseph et l’Enfant Jésus). De là, plusieurs escaliers aux rampes en imitation bois mènent aux statues de Sainte Marguerite-Marie et de Jésus-Christ au Sacré-Cœur et enfin, au sommet de la grotte de Lourdes, à la Croix du Calvaire de six mètres et accompagnée d’une statue du Christ en bronze réalisée par le sculpteur Marcel Rau.
Le domaine de la grotte Notre-Dame de Lourdes comprend un grand nombre d’arbustes et d’arbres, dont plusieurs sont inscrits à l’inventaire du patrimoine naturel.
Sources
Archives
ACJ/Urb. 2299 (1913), 3198 (1913).
Ouvrages
COEKELBERGHS, D., JANSSENS, W., Fotorepertorium van het meubilair van de Belgische bedehuizen. Provincie Brabant. Katon Jette, KIK-IRPA, 1977, pp.14, 17.
Périodiques
GERAERTS, G., “De rocailleursfirma Tondeleir uit Oude God”, PorteFolly. Nieuwsbrief van de Donderberggroep, no45, 2017, pp. 18-26.
MEULENKAMP, W., DE NIJS P., Buiten de kerk: processieparken, lourdesgrotten en calvariebergen in Nederland en België, Cultuurcuriosa 3, S.l., 1998.
GERAERTS, G., “De rocailleursfirma Tondeleir uit Oude God”, PorteFolly. Nieuwsbrief van de Donderberggroep, no45, 2017, pp. 18-26.
MEULENKAMP, W., DE NIJS P., Buiten de kerk: processieparken, lourdesgrotten en calvariebergen in Nederland en België, Cultuurcuriosa 3, S.l., 1998.