Typologie(s)

Auberge

Intervenant(s)

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Traditionnalisme

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2022-2023

id

Urban : 24828
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Description

À l’angle de la rue de la Loyauté, auberge du XVIIIsiècle de style traditionnel. Sur la porte, clé comprenant la mention de l’année 1636.

Histoire
Le bâtiment était situé à un carrefour important entre la rue Léopold I et l’ancien chemin Voetweg van Panhuis naer Brussel, près des hameaux de Pannenhuis et d’Esseghem. Déjà représenté sur le plan de Vandermaelen de 1846-1854, il a probablement été construit en 1771 par Jacques van Ruyckveld et son épouse Jeanne de Bont. La clé mentionnant l’année 1636 pourrait avoir été récupérée d’un bâtiment plus ancien. Le nom de l’auberge fait référence à sa toiture qui, à l’époque de sa construction, était assez exceptionnelle pour l’environnement rural d’alors.

Le Pannenhuys, composé d’une maison en pierre ,d’une grange et d’écuries, comprenait, outre l’auberge, des champs de céréales et une brasserie. À la fin du XVIIIsiècle, la célèbre famille jettoise Moonens rachète les bâtiments et continue d’exploiter l’auberge. Cette famille était également propriétaire d’autres auberges à Jette, dont De Wilg ,le Miroir et le Heideken. À partir du milieu du XIXe siècle, l’auberge est vendue à plusieurs propriétaires successifs. L’auberge servait également de lieu de rassemblement pour les ventes publiques, les foires et diverses associations. Léopold Ier s’y serait également arrêté le 21 07.1831 lors de sa joyeuse entrée à Bruxelles. La légende raconte que le gobelet dans lequel le roi a bu est toujours conservé au Pannenhuis.

En 1830, l’auberge (aujourd’hui disparue) À la nouvelle Pannenhuis a ouvert ses portes de l’autre côté du carrefour. Il s’agissait d’un bâtiment néoclassique pourvu d’un grand jardin et d’une terrasse à l’arrière.

Lorsque la rue Léopold I a été redressée et pavée dans les années 1880, l’aile transversale plus basse de l’ancienne auberge a pu rejoindre le nouveau tracé. Durant l’entre-deux-guerres, cette section a été réduite de trois à une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. pour permettre l’élargissement de la rue. Le volume principal a également été modifié: la travée biaiseTravée d’angle, située de biais, généralement à quarante-cinq degrés, par rapport au reste de l’élévation. a été coupée peu après l’ouverture de la rue de la Loyauté en 1928. Les baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. se trouvant aujourd’hui sur la façade latérale ont été ajoutées en 1938. Plusieurs dépendances ont été ajoutées ultérieurement.

Description
Volume principal de deux niveaux et de quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. le long de la rue Léopold I, un angle biseauté et une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. le long de la rue de la Loyauté, le tout sous bâtièreToit à deux versants.. Bâtiment transversal plus bas, d’une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous appentisToit à un seul versant.. Façade en briques (actuellement peinte en blanc). BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. surbaissées pourvues de volets.

Intérieur. La structure des poutres et l’escalier du volume principal sont encore en partie d’origine. Cave voûtée.



Sources

Ouvrages
ABEELS, G., Dossier KCML. Jette – 2.27, 1998.
BLANQUART, P., Atlas van de archeologische ondergrond van het Gewest Brussel, 5. 
Jette, Bruxelles, 1994: p.81.
PAULUS, G., Jette, Guides des communes de la Région Bruxelloise, CFC-éditions, Bruxelles, 2000: p. 70.

Périodiques
VAN DEN HAUTE, R., ‘Le Pannenhuis’, Graafschap Jette, 14, 1-2, 3-4, 1984: pp. 3-10.