Avenue Secrétin

 

Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaireL’avenue Secrétin débute au carrefour entre la place Cardinal Mercier et la rue Léon Theodor et se termine au rond-point du boulevard de Smet de Naeyer et de la rue Jules Lahaye. L’avenue des Démineurs et l’avenue du Sacré-Cœur y prennent naissance.

Anciennement dénommée avenue du Cimetière, elle a été percée en1875-1880 pour relier l’église néogothique Saint-Pierre et le cimetière, deux nouveaux ensembles faisant partie du plan communal visant à transformer l’ancienne place de village en une place communale moderne, l’actuelle place Cardinal Mercier. L’avenue disposait d’une double rangée d’arbres et menait à un portail métallique, l’entrée du cimetière. Ces arbres ont probablement disparu en 1901 ou lors de la construction de l’arrêt de tram permettant de relier l’actuelle place Cardinal Mercier au centre de Bruxelles. L’avenue fut pavée et prolongée jusqu’au boulevard de Smet de Naeyer, conformément à l’arrêté royal du 30.01.1921.

Le nom d’origine, avenue du Cimetière, a été changé en avenue Secrétin en 1925-1930, en l’honneur de Jan-Frans Secrétin (1840, Malines – 1925, Bruxelles) prêtre de la paroisse Saint-Pierre à Jette pendant 25 ans.

Le côté pair est entièrement occupé par le mur d’enceinte du cimetière, en briques ou en béton armé (complété de ciment). Le cimetière dispose de deux entrées: l’une à l’angle de l’avenue du Sacré-Cœur et l’autre à l’angle du boulevard de Smet de Naeyer (voir cimetière).
Le long du côté impair se trouvent principalement des immeubles de rapport ou des immeubles à appartements des années 1920 et 1930, ainsi que des immeubles à appartements des années 1960, comme aux n^os7 et 29. Nous pouvons mentionner l’immeuble de rapport avec commerce au rez-de-chaussée (une boulangerie) au n°5 par l’architecte jettois Émile Vande Weghe (1927) et les deux immeubles à appartements de composition symétrique aux n^os11-13 (1935) et 27 (1938). Le n^o23 témoigne encore de la présence des propriétés de rapport construites pour le compte de l’entrepreneur funéraire François Sélis (1932).
Plusieurs jardins dépendant des propriétés de la rue Jules Lahaye s’étendent jusqu’à l’avenue Secrétin, comme celui de l’ancien presbytère de la paroisse Saint-Pierre au n^o36 (voir ce numéro).

Peu après la Seconde Guerre mondiale, le monument aux victimes de la guerre, auparavant situé sur un rond-point de l’avenue Charles Woeste, est placé au carrefour entre l’avenue Secrétin et l’avenue des Démineurs (voir la notice).