Typologie(s)

église/cathédrale/basilique

Intervenant(s)

Joseph Jonas DUMONTarchitecte1846-1849

Louis DE CURTEarchitecte1877-1885

Gustave LADON(maître) verrier1860-1915

Auguste-François MALFAITsculpteur1855-1890

Jean-François MALFAITsculpteur1855-1890

VAN DEN POORTEN(maître) verrier1860-1915

MERKLIN SCHUTZE & CIEfacteur d'orgues1868

Statut juridique

Classé depuis le 18 mars 1999

Styles

Néogothique

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Ixelles (DMS-DML - 2005-2015)
  • Les charpentes dans les églises de la Région de Bruxelles-Capitale 1830-1940 (Urban - 2019)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Scientifique
  • Technique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2007-2009

id

Urban : 19045
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Description

Édifice religieux de style néogothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors. flamboyant, érigé entre 1846 et 1849 d'après les plans de l'architecte Joseph Jonas Dumont, et agrandi en 1885 selon les plans de 1877 par l'architecte Louis De Curte.

Témoin majeur du premier style néogothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors. construit à Bruxelles, l'édifice traduit une vision de l'architecture médiévale qui était celle de la première moitié du XIXe siècle, moins archéologique que celle qui prévaudra dans les réalisations ultérieures. L'architecte anglais August Pugin lui adressa quelques reproches, dénonçant notamment l'absence de correspondance entre l'intérieur et l'extérieur de l'édifice dans l'ouvrage édité en 1853 sous le titre The true principles of pointed or christian architecture (Londres).

Historique
Durant la première moitié du XIXesiècle, le faubourg de la Porte de Namur ayant pris une grande extension, un arrêté royal du 18.05.1845 y crée une nouvelle paroisse. Celle-ci est placée sous le vocable de saint Boniface (1181–1260), théologien et saint du Brabant, évêque de Lausanne durant huit ans (1231-1239). Il vécut sans évêché pendant vingt années d'exil à Ixelles et mourut à l'abbaye de La Cambre où il s'était fixé auprès des moniales cisterciennes. Boniface est béatifié en 1603 et canonisé en 1702. Une chapelle lui est dédiée dans l'enceinte de La Cambre.

La paroisse devant se doter d'un édifice de culte, le conseil de fabrique d'église Saint-Boniface fait l'acquisition d'un terrain appartenant à M. Cool, situé le long de la rue de la Paix. Il achète en même temps une maison contiguë afin d'y installer le presbytère (n°21).
Les plans sont confiés à l'architecte Joseph Jonas Dumont, connu pour ses nombreux projets de restauration d'édifices gothiques en Belgique, et la construction de l'église débute en mai 1846. Elle est ouverte au culte le 01.04.1849 mais il faudra attendre 1857 pour que soient achevées la façade et la tour.

Il apparaît rapidement que l'église est trop petite pour accueillir les fidèles de la paroisse et son agrandissement est étudié dans le cadre du plan de réaménagement urbanistique du quartier Saint-Boniface, arrêté le 10.05.1876. Le plan réserve, à l'arrière de l'église existante, un terrain donnant sur deux rues obliques à créer –les rues de l'Athénée et Bouré– qui se rencontrent au départ d'une large rue à ouvrir dans l'axe de l'édifice –la rue Jules Bouillon. La fabrique fait appel à l'architecte Louis De Curte, qui avait fait ses débuts de restaurateur en France sous la direction d'Eugène Viollet-le-Duc, et avait une connaissance approfondie de l'architecture médiévale.

Le terrain désigné pour l'agrandissement est cédé à la fabrique le 15.05.1878 mais Jules Bara, ministre libéral de la Justice, refuse les plans de De Curte. Il faudra attendre 1884 pour que la fabrique obtienne gain de cause auprès du nouveau ministre de la Justice Charles Woeste. Le projet de De Curte, qui consiste en l'ajout d'un transept et d'un nouveau chœur sur le modèle du gothique français, est mis en œuvre en 1885 et achevé quatre ans plus tard.

Plan
Plan en croix latine à trois nefs de même hauteur. Il développe quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., un transept d'une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et en très légère saillie, puis un chœur large de deux petites travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et précédé d'une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. identique à celle qui précède le transept; le plan s'achève par une grande abside polygonale, flanquée de deux sacristies de plan rectangulaire.

Rue de la Paix 21a-23, église Saint-Boniface, plan par l’arch. Louis De Curte (© Ministerie van de Vlaamse Gemeenschap – Afdeling Monumenten en Landschappen).

Ce plan en croix latine résulte de transformations réalisées en 1885 par l'architecte L. De Curte, qui reprend en réalité le projet initial de Dumont qui n'avait pu être exécuté faute de moyens. L'église de Dumont comptait seulement trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. avec, en guise de chœur, une simple travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. flanquée de deux chapelles latérales et terminée par une petite abside polygonale. De Curte remplaça ce chœur par l'actuel, plus vaste, et ajouta le transept.

L'espace intérieur tel que l'avait dessiné Dumont était davantage marqué par l'héritage néoclassique, à savoir une nef relativement peu élancée formant un espace large et aéré. Si cette vision classique se ressent encore dans la sobriété des moulurations et l'uniformité des surfaces enduites, le plan en croix latine range l'église dans la catégorie des églises «halles», plus proche des modèles gothiques.

Façade principale
Construite en pierre de Gobertange, elle présente une structure pyramidale dominée par la flèche du clocher. La composition de la façade révèle la distribution du plan en trois nefs: elle s'articule en trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., chacune percée d'un portail et délimitée par des contreforts terminés par des pinaclesAmortissement élancé de plan carré ou polygonal. à crochets.

Au centre de la façade, portail encadré de deux petits contreforts couronnés de pinaclesAmortissement élancé de plan carré ou polygonal. à crochets, et surmonté d'un gâble ajouré de motifs flamboyants. TympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. décoré d'un bas-relief dû au sculpteur J. Laumans (1863) et illustrant le Miracle de la multiplication des pains. Portails latéraux à tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. en pierre, orné de réseaux d'arcatures trilobées, surmonté d'un quadrilobe.
Au-dessus des trois portails, grandes fenêtres en tiers-point ornées de remplages à décor trilobé; la rose qui orne la pointe de la fenêtre centrale est décorée de motifs en S typiquement flamboyants.

La base des trois pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. est marquée par une grande balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. ajourée surlignée d'une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. d'arcature trilobée. PignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. central interrompu par le clocher de plan carré et à pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à rampants droits. Ce dernier, surmonté d'une flèche polygonale, est flanqué de petits contreforts d'angle jumelés en équerre et couronnés de pinaclesAmortissement élancé de plan carré ou polygonal.. Au centre du gâble qui se développe devant la façade du clocher, une petite niche trilobée abrite une vierge à l'enfant. Les sommets des grands contreforts encadrant la partie centrale de la façade sont reliés à la tour par un arc-boutant.

Des pans obliques terminés par un pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. et encadrés par des contreforts avec pinaclesAmortissement élancé de plan carré ou polygonal. relient la façade de l'église, située en retrait par rapport aux maisons mitoyennes. Ces pans sont également percés d'une porte au rez-de-chaussée qui ne mène pas à l'église mais aux bâtiments annexes, et notamment au presbytère (n°21).

Façade côté rues de l'Athénée et Bouré
De part et d'autre de l'abside polygonale, les façades des sacristies, en pierre de Gobertange, comptent une travée-pignon à rampants droits. Elles sont éclairées aux étages par d'étroites baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires, dont une baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. jumelée, surmontées pour la plupart d'un linteauÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. orné d'un arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. trilobé.

Rue de la Paix 21a-23, église Saint-Boniface, chevet, élévation par l’arch. Louis De Curte (© Ministerie van de Vlaamse Gemeenschap – Afdeling Monumenten en Landschappen).

Intérieur
Travées de la nef centrale et du transept couvertes de voûtes à liernes et tiercerons; voûtes des nefs latérales couvertes par de simples voûtes d'ogives. Ces voûtes retombent dans les nefs sur des piliersSupport vertical de plan carré. à noyau carré cantonné de colonnes, et dans le transept (et les travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. qui le jouxtent) sur des piliersSupport vertical de plan carré. composés; piliersSupport vertical de plan carré. ornés de chapiteauxCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. à feuilles de chou. Maçonneries enduites et peintes dans une teinte beige uniforme; soclesMassif surélevant un support ou une statue. des murs, colonnes et piliersSupport vertical de plan carré. en pierre bleue.

Dans le chœur, partie supérieure des murs décorée d'une arcature à arcsStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en accoladeUn élément est dit en accolade lorsque son tracé se compose de deux courbes en doucine se rejoignant selon une pointe. ornés de trilobes et retombant sur de petits culots historiés. Mur sous appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. surmonté d'une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. avec arcature trilobée interrompue par les colonnes de la coursière. Adossées aux colonnes, niches avec dais abritant des figures de saints en ronde-bosse.

Mobilier
Seule une partie du mobilier d'origine est toujours en place: il s'agit d'un mobilier néogothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors. en bois, réalisé entre 1855 et 1890 par Jean-François Malfait et son fils Auguste-François. Il est entre autre constitué de confessionnaux intégrés dans un lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. (ornés du thème du Sacrement de la pénitence, 1862-1869), de stalles (1890-1896), d'un buffet et d'une tribune d'orgue, d'autels, plusieurs éléments sculptés provenant d'anciens autels démembrés dans les années 1960, etc.

Vitraux
Les vingt-quatre vitraux de style néogothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors., situés dans la nef, le transept et le chœur, ont été réalisés par divers artistes dont Van den Poorten et Gustave Ladon, durant le dernier tiers du XIXe siècle et les deux premières décennies du XXe siècle. Parmi les principaux sujets traités: La Dernière Cène (1861) et Jésus enseignant aux docteurs (1864) par Van den Poorten d'après un projet de Malfait; nombreuses figures de saints et prophètes; scènes de la vie de saint Boniface et saint Antoine (Ladon, 1915); scènes tirées des Écritures telles que le Mariage de la Vierge et la Fuite en Egypte, l'Entrée du Christ à Jérusalem, la Dernière scène et le Calvaire, le Jugement dernier et la Résurrection des morts.
Dans le bras droit du transept, chapelle Saint-Boniface ornée de trois petits vitraux datés de 1902.

Orgue
Dans la tribune adossée à l'entrée principale, grand orgue romantique réalisé en 1868 par la firme «Merklin Schütze et Cie», alors établie chaussée de Wavre. Il compte 31 jeux répartis sur trois claviers et un pédalier. Buffet d'orgue et balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. du jubé de style néogothiqueLe style néogothique (à partir de 1860 environ) est une tendance architecturale mettant à l’honneur les formes ogivales et verticales issues du moyen-âge gothique. Le style néo-Tudor s’inspire plus particulièrement du style gothique teinté de Renaissance qui fleurit en Angleterre sous le règne des Tudors., par le sculpteur Jean-François Malfait. Le dessous de la tribune est couvert de voûtes d'ogives retombant sur des colonnes à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. feuillagé.

Classement 18.03.1999

Sources

Ouvrages
DEL MARMOL, B., DELSAUTE, J.-L., et al., Le quartier Saint-Boniface, Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale, Bruxelles, 1998 (Bruxelles, Ville d'Art et d'Histoire, 23).
DES MAREZ, G., Guides illustrés de Bruxelles: monuments civils et religieux, Bruxelles, 1958, pp.340-342.
Inventaire de l'église Saint-Boniface, s.l., s.d.
GONTHIER, A., Histoire d'Ixelles, Le Folklore Brabançon, Impr. De Smedt, Bruxelles, 1960, pp.190-191.
KIEKENS, J., Saint-Boniface de Bruxelles, Bruxelles, 1892.
L'église Saint-Boniface à Ixelles, Impr. Vromant, Bruxelles, 1917.
Monuments et sites protégés, éd. La Renaissance du Livre, Région de Bruxelles-Capitale, 2003, pp.97-98.
NEMÉGHAIRE, C., étude approfondie du mobilier de l'église Saint-Boniface à Ixelles, Inventaire, état de conservation, projets d'intervention, Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale, Bruxelles, 2002.
PEPERMANS, P., Église Saint-Boniface, rue de la Paix à Ixelles. 1847-1849/1877-1879, J. J. Dumont/L. De Curte, architectes. Un «Monument» digne de classement?, s.l., 1996.
LOZE, P. (dir.), Poelaert et son temps (Catalogue de l'exposition), Crédit communal de Belgique, Bruxelles, 1980, pp.148-152, 192-194.
Saint-Boniface, Ixelles (Centre de Recherches et d'Études technologiques des Arts Plastiques), 2 vol., Université libre de Bruxelles, Bruxelles, s.d. (2003).

Périodiques
BOREL, F., «L'église Saint-Boniface, un jalon dans l'histoire de l'architecture», Mémoire d'Ixelles, 1, 1981, s.p.
EGEE, «Les vitraux de l'église Saint-Boniface à Ixelles», Bulletin des Métiers d'Art, II, 1903, pp.367-375.
GEERTS, L., «Boniface le sanctifié», Revue de Bruxelles, 1973, pp.110-117.

Bulletins de la Commission royale des Monuments et Sites: «Ixelles: Église Saint-Boniface», 1863, II, pp.239, 243; 1864, III, pp.214, 481; 1867, VI, p.306; 1872, XI, p.220; 1879, XVIII, p.389; 1886, XXV, p.317; 1886, XXV, p. 317; 1891, XXX, pp.203, 300; 1894, XXXIII, p.215; 1895, XXXIV, pp.55, 389; 1896, XXXV, p.99; 1898, XXXVII, p.184; 1900, XXXIX, p.14; 1903, XLII, p.219; 1905, XLIV, pp.30, 40, 232; 1907, XLVI, p.15; 1909, XLVIII, p.344; 1911, L, p.16.

Sites internet
Pour l'orgue de l'église voir: Orgues en Région bruxelloise sur le site http://www.monument.irisnet.be