Typologie(s)
loge maçonnique
Intervenant(s)
Fernand BODSON – architecte – 1934
Louis VAN HOOVELD – architecte – 1934
Styles
Modernisme
Inventaire(s)
- Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Ixelles (DMS-DML - 2005-2015)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique
- Esthétique
- Historique
- Urbanistique
Recherches et rédaction
2007-2009
id
Urban : 18810
Description
Loge maçonnique de style moderniste, architectes Fernand Bodson et Louis Van Hooveld, 1934.
Bâtie pour l'Association du Droit Humain, une loge mixte et progressiste, sur le terrain devançant l'ancienne école de l'Ermitage – première école fondée par Ovide Decroly (1871-1932) en 1907. En 1984, les Archives de l'Architecture Moderne y ouvrent un centre de consultation. En 1995, elles acquièrent définitivement le bâtiment, avec le soutien de la Communauté française. Celui-ci est transformé en Musée d'Architecture en 2000-2001 par l'architecte Elie Levy, assisté de l'agence Ekla.
L'édifice ne comportait à l'origine qu'un rez-de-chaussée, pourvu d'un toit incliné qui se raccordait à un petit étage en retrait. En 1955, il est rehaussé d'un entresol et d'un étage, par l'architecte H. Duquesne.
Façade de deux niveaux, traitée en arrondi sur l'angle avec la rue Paul Spaak. SoubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en pierre bleue, le reste de l'élévation en briques ocre, sous forte corniche débordante, ponctuée d'un large cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. de pierre blanche séparant le rez-de-chaussée et l'entresol. Au rez-de-chaussée, porche massif, avec une porte en bois à deux vantauxLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. percés de petits carreaux, ouverte dans un profond ébrasement, encadré par trois ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. de briques. Elle est flanquée, à droite, d'une baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. en bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade., divisée en cinq par des meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. de pierre.
Intérieur. L'aménagement intérieur rompt radicalement avec la tradition des temples maçonniques égyptisants. Bodson et Van Hooveld écartent toute référence aux styles du passé. Le dépouillement des espaces permet de travailler sur la géométrie à travers l'articulation de formes ou de volumes élémentaires. Le projet étant réalisé avec des sources financières très limitées, les matériaux employés sont modestes: sol en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit. à motifs en mosaïque noire, murs peints unis, bois verni utilisé avec parcimonie. Le hall (autrefois le parvis du temple) est décoré au sol de deux sobres mosaïques représentant des symboles maçonniques: l'équerre et le compas ainsi que le triangle de Pythagore. Une large porte en bois verni s'ouvre sur le temple (abritant aujourd'hui la salle d'exposition «F. Bodson»). Il s'agit d'un parallélépipède rectangle dont l'espace est divisé en trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. stylisés. Le sol, aujourd'hui recouvert d'un parquet, présentait le traditionnel damier noir et ocre qui sert au déroulement du rituel. Le temple est traditionnellement orienté vers l'Orient où se trouve l'estrade qui était à l'origine éclairée par des vitraux à motifs symboliques.
Bâtie pour l'Association du Droit Humain, une loge mixte et progressiste, sur le terrain devançant l'ancienne école de l'Ermitage – première école fondée par Ovide Decroly (1871-1932) en 1907. En 1984, les Archives de l'Architecture Moderne y ouvrent un centre de consultation. En 1995, elles acquièrent définitivement le bâtiment, avec le soutien de la Communauté française. Celui-ci est transformé en Musée d'Architecture en 2000-2001 par l'architecte Elie Levy, assisté de l'agence Ekla.
L'édifice ne comportait à l'origine qu'un rez-de-chaussée, pourvu d'un toit incliné qui se raccordait à un petit étage en retrait. En 1955, il est rehaussé d'un entresol et d'un étage, par l'architecte H. Duquesne.
Façade de deux niveaux, traitée en arrondi sur l'angle avec la rue Paul Spaak. SoubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en pierre bleue, le reste de l'élévation en briques ocre, sous forte corniche débordante, ponctuée d'un large cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. de pierre blanche séparant le rez-de-chaussée et l'entresol. Au rez-de-chaussée, porche massif, avec une porte en bois à deux vantauxLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre. percés de petits carreaux, ouverte dans un profond ébrasement, encadré par trois ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. de briques. Elle est flanquée, à droite, d'une baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. en bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade., divisée en cinq par des meneauxÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. de pierre.
Intérieur. L'aménagement intérieur rompt radicalement avec la tradition des temples maçonniques égyptisants. Bodson et Van Hooveld écartent toute référence aux styles du passé. Le dépouillement des espaces permet de travailler sur la géométrie à travers l'articulation de formes ou de volumes élémentaires. Le projet étant réalisé avec des sources financières très limitées, les matériaux employés sont modestes: sol en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit. à motifs en mosaïque noire, murs peints unis, bois verni utilisé avec parcimonie. Le hall (autrefois le parvis du temple) est décoré au sol de deux sobres mosaïques représentant des symboles maçonniques: l'équerre et le compas ainsi que le triangle de Pythagore. Une large porte en bois verni s'ouvre sur le temple (abritant aujourd'hui la salle d'exposition «F. Bodson»). Il s'agit d'un parallélépipède rectangle dont l'espace est divisé en trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. stylisés. Le sol, aujourd'hui recouvert d'un parquet, présentait le traditionnel damier noir et ocre qui sert au déroulement du rituel. Le temple est traditionnellement orienté vers l'Orient où se trouve l'estrade qui était à l'origine éclairée par des vitraux à motifs symboliques.
Sources
Archives
ACI/Urb. 116-86.
AAM/Fonds Fernand Bodson.
Ouvrages
BOVY, Ph., Vers l'Ermitage, Commune d'Ixelles, Bruxelles, 2002 (À la découverte de l'histoire d'Ixelles, 9), pp.25-26.
CULOT, M., VAN LOO, A., Musée des Archives d'Architecture Moderne, AAM, Bruxelles, 1986.
HAINAUT, E., La loge, Rue de l'Ermitage à Bruxelles, Du temple au Musée, AAM, Bruxelles, 2002.
Périodiques
SCHAFFERS, I., «Les Archives d'Architecture Moderne», Maison d'Hier et d'Aujourd'hui, 134, 2002, pp.26-28.
Sites internet
AAM