Typologie(s)

usine

Intervenant(s)

Fernand BODSONarchitecte1912

Joseph DIONGREarchitecte1920-1940

Statut juridique

Inscrit sur la liste de sauvegarde depuis le 05 juillet 2001

Styles

Pré-modernisme

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Inventaire du patrimoine industriel (La Fonderie - 1993-1994)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 32613
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Description

Vaste complexe industriel s’étendant jusqu’aux rues Vandenbranden et du Char. Noyau formé par un édifice de type avant-gardiste, construit sur les plans de l’architecte F. Bodson en 1912 et correspondant actuellement aux quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droites de l’immeuble. Transformations successives et extension vers l’arrière dues à l’architecte J. Diongre en 1920, 1929, 1938 et 1940; à gauche, adjonction de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sur les plans de l’architecte L. Mercenier en 1959.

Ailes de cinq niveaux maximum sous toiture plate, formant un bloc compact aéré par trois petites cours intérieures. Structure en béton armé.
Construction initiale d’esprit fonctionnaliste. À l’origine, façade enduite avec éléments de pierre bleue, notamment pour le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue.; parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. de briques jaunes suggéré par Diongre en 1939. Travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droite biaise, comptant un entresol et, aux niveaux supérieurs, un oriel de plan trapézoïdal sous toiture d’ardoises en demi-cloche. Travées principalesTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale. rythmées sur une hauteur de trois niveaux par trois larges verrières et par des trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau. colossaux; châssis métalliques à éléments soit fixes soit ouvrants. Rez-de-chaussée percé de fenêtres rectangulaires actuellement obturées; à droite et sur deux niveaux, porte cochère et grille métallique surmontée d’une poutrelle en I frappée de rosaces et couronnée de grilles. FriseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. continue sous corniche profilée plate. À gauche, trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. identiques construites en 1959.
Formant l’angle arrondi des rue Vandenbranden et du Char, aile construite en 1938 sur les plans de l’architecte Diongre. Quatre niveaux et, à l’origine, quinze travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. au total; addition, à droite, de dix travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. en 1955 par l’architecte Mercenier. Façade parementée de briques jaunes sur un soubassement en pierre bleue; registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. entre rouleaux de briques. Deux premiers niveaux rythmés par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. en pierre bleue et ouverts par un large portail d’angle. Niveau supérieur ajouré de petites baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. et couronné d’une balustrade à profil métallique.


Sources

Archives
AVB/TP 20672 (1912), 27911 (1920), 40084 (1929), 49832 (1938), 54862 (1939-1940), 69679 et 72698 (1959), 59551 (1938), 63082 (1955).