Recherches et rédaction
2007-2009
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
La rue de Hennin relie selon un tracé rectiligne la chaussée d'Ixelles à la rue Lesbroussart, à laquelle elle est également reliée par la rue Charles Decoster. Son croisement avec les rues des Champs Élysées et de l'Ermitage forme un carrefour rayonnant.
La configuration de cette rue fait l'objet d'un premier arrêté royal le 27.04.1846 dans le cadre du Plan général d'alignement des faubourgs de Bruxelles de Charles Vanderstraeten. Il faut toutefois attendre le Plan d'ouverture de plusieurs rues dans le quartier de l'Ermitage entre l'avenue du Bois de la Cambre et les chaussées de Vleurgat et d'Ixelles (AR du 11.11.1863) pour confirmer et/ou modifier les rues tracées en 1846. Parmi celles-ci la rue de Hennin qui ne consiste encore qu'en un moignon aux abords de la rue Lesbroussart. Il faut attendre les environs de 1880 pour que son premier tronçon soit concrètement percé, entre les rues Lesbroussart et Charles Decoster (à l'époque rue du Couvent). L'arrêté du 28.02.1893 prévoit une légère modification des alignements pour le deuxième tronçon dont l'ouverture sera confirmée par arrêté royal le 21.04.1907. Dès lors, la rue de Hennin acquiert son tracé définitif.
Cette rue doit son nom à une famille propriétaire de nombreux terrains environnants.
La rue se bâtit de 1874 à 1914 de maisons principalement éclectiques. Les parcelles restées libres sont ensuite bâties dans les années 1930 et 1950. On remarque que les premières constructions sont dominées par un architecte (Florentin Flamand) qui avait élu domicile dans cette rue dès 1884 (les nos77, 80, 88 et 90).
Côté impair, la rue est marquée par deux ensembles teintés d'Art nouveau (du n°19 au n°25 et du n°71 au n°77) alternant avec des ensembles Art Déco (les nos33 et 35, architecte Jean Michotte) et modernistes (notamment les nos39 à 55, architecte C. Daens).
Côté pair, la rue est particulièrement marquée par les constructions d'angle.Ainsi, au croisement avec les rues de l'Ermitage et des Champs Élysées, se dresse une maison de style Beaux-Arts dont la tourelle surplombe le carrefour (voir n°16).
Ensuite, le tronçon entre la rue des Champs Élysées et la rue Charles Decoster est occupé par la grande surface Delhaize (n°18-22) – autrefois les ateliers Beherman-Demoen, concessionnaire automobile (architecte Victor Duyckers, 1954).
Enfin, l'angle avec la rue Charles Decoster (n°70-74 et 10-12, rue Decoster) est dominé par une imposante bâtisse comportant une galerie d'art et des bureaux. Ce bâtiment est composé de plusieurs maisons réunies. Les plus anciennes, de 1888, étaient les ateliers des sculpteurs Jef Lambeaux et Isidore De Rudder, maintes fois remaniés. Transformés par l'architecte Maxime Brunfaut en 1935, ces locaux hébergent alors l'imprimerie Meuwissen et un atelier de travail des métaux. Les dernières transformations ont lieu en 1998 lorsque l'architecte Michel Muamba Mutambayi rénove l'ensemble et le rehausse d'un étage en changeant le gabarit de l'immeuble.
Notons également l'ensemble de maisons éclectiques, bâti par Frédéric Hoyois en 1913 (nos6 à 10).
La configuration de cette rue fait l'objet d'un premier arrêté royal le 27.04.1846 dans le cadre du Plan général d'alignement des faubourgs de Bruxelles de Charles Vanderstraeten. Il faut toutefois attendre le Plan d'ouverture de plusieurs rues dans le quartier de l'Ermitage entre l'avenue du Bois de la Cambre et les chaussées de Vleurgat et d'Ixelles (AR du 11.11.1863) pour confirmer et/ou modifier les rues tracées en 1846. Parmi celles-ci la rue de Hennin qui ne consiste encore qu'en un moignon aux abords de la rue Lesbroussart. Il faut attendre les environs de 1880 pour que son premier tronçon soit concrètement percé, entre les rues Lesbroussart et Charles Decoster (à l'époque rue du Couvent). L'arrêté du 28.02.1893 prévoit une légère modification des alignements pour le deuxième tronçon dont l'ouverture sera confirmée par arrêté royal le 21.04.1907. Dès lors, la rue de Hennin acquiert son tracé définitif.
Cette rue doit son nom à une famille propriétaire de nombreux terrains environnants.
La rue se bâtit de 1874 à 1914 de maisons principalement éclectiques. Les parcelles restées libres sont ensuite bâties dans les années 1930 et 1950. On remarque que les premières constructions sont dominées par un architecte (Florentin Flamand) qui avait élu domicile dans cette rue dès 1884 (les nos77, 80, 88 et 90).
Côté impair, la rue est marquée par deux ensembles teintés d'Art nouveau (du n°19 au n°25 et du n°71 au n°77) alternant avec des ensembles Art Déco (les nos33 et 35, architecte Jean Michotte) et modernistes (notamment les nos39 à 55, architecte C. Daens).
Côté pair, la rue est particulièrement marquée par les constructions d'angle.Ainsi, au croisement avec les rues de l'Ermitage et des Champs Élysées, se dresse une maison de style Beaux-Arts dont la tourelle surplombe le carrefour (voir n°16).
Ensuite, le tronçon entre la rue des Champs Élysées et la rue Charles Decoster est occupé par la grande surface Delhaize (n°18-22) – autrefois les ateliers Beherman-Demoen, concessionnaire automobile (architecte Victor Duyckers, 1954).
Enfin, l'angle avec la rue Charles Decoster (n°70-74 et 10-12, rue Decoster) est dominé par une imposante bâtisse comportant une galerie d'art et des bureaux. Ce bâtiment est composé de plusieurs maisons réunies. Les plus anciennes, de 1888, étaient les ateliers des sculpteurs Jef Lambeaux et Isidore De Rudder, maintes fois remaniés. Transformés par l'architecte Maxime Brunfaut en 1935, ces locaux hébergent alors l'imprimerie Meuwissen et un atelier de travail des métaux. Les dernières transformations ont lieu en 1998 lorsque l'architecte Michel Muamba Mutambayi rénove l'ensemble et le rehausse d'un étage en changeant le gabarit de l'immeuble.
Notons également l'ensemble de maisons éclectiques, bâti par Frédéric Hoyois en 1913 (nos6 à 10).
Sources
Archives
ACI/TP Historique des rues (1925).
ACI/TP 90; 65; 116.
ACI/TP Q14 Quartier de l'Ermitage (boîte n°37).
ACI/Urb. 6: 90-6; 8: 90-8 ; 10: 90-10 ; 18-22: 90-18-22 ; 33: 90-33 ; 35: 90-35 ; 39: 90-39 ; 41: 90-41 ; 43: 90-43 ; 51: 90-51 ;53: 90-53 ; 55: 90-55 ; 70-74: 90-70-74, 65-10-12 ; 80: 90-80 ; 88: 90-88 ; 90: 90-90.
AEBa Gouvernement provincial du Brabant, Service 12, 744.
Ouvrages
BOVY, Ph., Vers l'Ermitage, Commune d'Ixelles, Bruxelles, 2002 (À la découverte de l'histoire d'Ixelles, 9), pp.31-32.
«Garage à Bruxelles, Architecte: Victor Duyckers», La Maison, 6, 1955, pp. 179-181.
GONTHIER, A., Histoire d'Ixelles, Le Folklore Brabançon, Impr. De Smedt, Bruxelles, 1960, pp.138-140, 144-146, 217.
Inventaire visuel de l'architecture industrielle à Bruxelles – Ixelles, AAM, Bruxelles, 1980-1982, fiche n°102.
Ixelles, Ensembles urbanistiques et architecturaux remarquables, ERU, Bruxelles, 1990, pp.75-80.
LE ROY, P., Monographie de la commune d'Ixelles, Imprimerie Générale, Bruxelles, 1885, pp.272-274.
Périodiques
HAINAUT, M., «Une rue d'Ixelles porte leur nom», Mémoire d'Ixelles, 28, 1987, p.31.
«Ixelles/Etterbeek», dans Le Soir, Rossel (collection des villages de Bruxelles), Bruxelles, 2005, pp.53-54.
ACI/TP Historique des rues (1925).
ACI/TP 90; 65; 116.
ACI/TP Q14 Quartier de l'Ermitage (boîte n°37).
ACI/Urb. 6: 90-6; 8: 90-8 ; 10: 90-10 ; 18-22: 90-18-22 ; 33: 90-33 ; 35: 90-35 ; 39: 90-39 ; 41: 90-41 ; 43: 90-43 ; 51: 90-51 ;53: 90-53 ; 55: 90-55 ; 70-74: 90-70-74, 65-10-12 ; 80: 90-80 ; 88: 90-88 ; 90: 90-90.
AEBa Gouvernement provincial du Brabant, Service 12, 744.
Ouvrages
BOVY, Ph., Vers l'Ermitage, Commune d'Ixelles, Bruxelles, 2002 (À la découverte de l'histoire d'Ixelles, 9), pp.31-32.
«Garage à Bruxelles, Architecte: Victor Duyckers», La Maison, 6, 1955, pp. 179-181.
GONTHIER, A., Histoire d'Ixelles, Le Folklore Brabançon, Impr. De Smedt, Bruxelles, 1960, pp.138-140, 144-146, 217.
Inventaire visuel de l'architecture industrielle à Bruxelles – Ixelles, AAM, Bruxelles, 1980-1982, fiche n°102.
Ixelles, Ensembles urbanistiques et architecturaux remarquables, ERU, Bruxelles, 1990, pp.75-80.
LE ROY, P., Monographie de la commune d'Ixelles, Imprimerie Générale, Bruxelles, 1885, pp.272-274.
Périodiques
HAINAUT, M., «Une rue d'Ixelles porte leur nom», Mémoire d'Ixelles, 28, 1987, p.31.
«Ixelles/Etterbeek», dans Le Soir, Rossel (collection des villages de Bruxelles), Bruxelles, 2005, pp.53-54.