Recherches et rédaction
2007-2009
Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
La rue relie la chaussée d'Ixelles à l'avenue Louise en croisant les rues de l'Arbre Bénit et de la Longue Haie. Elle se trouve en grande partie sur le territoire d'Ixelles, seul le tronçon reliant la rue de la Longue Haie à l'avenue Louise se trouvant sur celui de la ville de Bruxelles.
À l'origine, elle reliait la chaussée d'Ixelles à la rue de l'Arbre Bénit. Son prolongement ainsi que celui de la rue Mercelis est prévu par l'arrêté royal du 23.09.1843, qui ratifie également le redressement de la rue de l'Arbre Bénit et le tracé des rues Jean d'Ardenne et de la Longue Haie. Son dernier tronçon, entre la rue de la Longue Haie et l'avenue Louise, est tracé dans le cadre de l'arrêté royal du 29.04.1862.
Initialement dénommée rue Hanset, en l'honneur d'un (grand) propriétaire terrien du quartier, elle est ensuite baptisée rue de la Reine. Elle reçoit son appellation actuelle en 1856, erronément traduite en néerlandais en Opperstraat (rue Supérieure).
L'artère est principalement construite de maisons néoclassiques durant la seconde moitié du XIXe siècle. Au début de la rue, il s'agit surtout de maisons de rapport qui ont souvent été réenduites ou ultérieurement parementées de briquettes. Plus loin, une remarquable rénovation a été menée dans les années 1980 des deux côtés de la rue par le groupe immobilier scandinave Investimmo. Des enfilades de maisons néoclassiques (nos21 à 43, 22 à 26 et 40-42 à 46) furent rénovées par les architectes Joël Claisse, Jean De Mot et Lehembre, et transformées en appartements.
À l'origine, elle reliait la chaussée d'Ixelles à la rue de l'Arbre Bénit. Son prolongement ainsi que celui de la rue Mercelis est prévu par l'arrêté royal du 23.09.1843, qui ratifie également le redressement de la rue de l'Arbre Bénit et le tracé des rues Jean d'Ardenne et de la Longue Haie. Son dernier tronçon, entre la rue de la Longue Haie et l'avenue Louise, est tracé dans le cadre de l'arrêté royal du 29.04.1862.
Initialement dénommée rue Hanset, en l'honneur d'un (grand) propriétaire terrien du quartier, elle est ensuite baptisée rue de la Reine. Elle reçoit son appellation actuelle en 1856, erronément traduite en néerlandais en Opperstraat (rue Supérieure).
L'artère est principalement construite de maisons néoclassiques durant la seconde moitié du XIXe siècle. Au début de la rue, il s'agit surtout de maisons de rapport qui ont souvent été réenduites ou ultérieurement parementées de briquettes. Plus loin, une remarquable rénovation a été menée dans les années 1980 des deux côtés de la rue par le groupe immobilier scandinave Investimmo. Des enfilades de maisons néoclassiques (nos21 à 43, 22 à 26 et 40-42 à 46) furent rénovées par les architectes Joël Claisse, Jean De Mot et Lehembre, et transformées en appartements.
Le bâti existant et ses éléments caractéristiques (plafonds, sols, barres d'appuis, menuiserie, etc.) ont été maintenus dans la mesure du possible et certains immeubles ont été surhaussés d'un (demi) niveau. Relevant du postmodernisme, cette nouvelle donne architecturale a respecté le rythme général et les matériaux de la rue.
À l'actuel n°40-42 se trouvait l'entrée du carré Deruydts, l'une des dizaines d'impasses que comptait autrefois le quartier. En 1985, il a été transformé en habitations meublées destinées à la location. Parmi les trois maisons suivantes qui formaient autrefois une enfilade de style Empire, seul le n°46 a gardé sa physionomie d'origine.
La seconde partie de la rue Souveraine est plus opulente, marquée par la présence de maisons bourgeoises et d'hôtels de maître. Citons notamment le n°100, une ancienne maison bourgeoise néoclassique qui fut transformée en 1921 à la demande de M. Nolet de Brauwere en style Beaux-Arts (architecte Maurice Michaux). Un peu plus loin, sur le même trottoir, au n°104-106, deux maisons parementées de pierre, de 1891, ont été réunies et divisées en appartements (architecte Joël Claisse).
Sources
Archives
ACI/TP Historique des rues (1925).
ACI/TP 21.
ACI/Urb. 21 à 43: 281-21, 281-23, 281-25, 281-27, 281-29, 281-31-33, 281-35, 281-37, 281-39, 281-41-43; 18 à 26: 281-18, 281-20, 281-22, 281-24, 281-26; 40 à 46: 281-40, 281-42-44, 281-46; 100: 281-100; 104-106: 281-104, 281-106, 281-104-106.
Ouvrages
BOVY, Ph., Vers l'Ermitage, Commune d'Ixelles, Bruxelles, 2002 (À la découverte de l'histoire d'Ixelles, 9), p. 9.