Typologie(s)
maison bourgeoise
Intervenant(s)
André JACQMAIN – architecte – 1959
Jules WABBES – architecte d'intérieur – 1959
Statut juridique
Procédure de classement depuis le 29 septembre 2022
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
modernisme d'après-guerre
Inventaire(s)
- Inventaire du patrimoine contemporain (Urbat - 1994)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Ixelles (DMS-DML - 2005-2015)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Technique Un bien possède un intérêt technique en cas d’utilisation précoce d’un matériau ou d’une technique particulière (ingénierie), ou s’il présente un intérêt constructif ou technologique particulier, une prouesse technique ou une innovation technologique. Il peut également être considéré comme ayant une valeur archéologique industrielle s’il témoigne de méthodes de construction anciennes. Bien entendu, l’intérêt technique est à mettre en relation avec l’intérêt scientifique.
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2013-2015
id
Urban : 23522
Description
Remarquable maison de style moderniste, architecte André Jacqmain, en collaboration avec l'architecte d'intérieur Jules Wabbes, 1959.
Élévation de cinq niveaux, le troisième en entresol (mezzanine). Façade en grande partie vitrée, quelques pleins parés de briques brunes. Elle est animée par une série de lignes brisées introduites par trois balcons de plan triangulaire asymétrique, dont les garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... entremêlent l'acier et le bois. Au dernier niveau, les châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. sont de plan triangulaire dans-œuvre. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. aux dormants en bois et ouvrants en acier d'origine.
Intérieur. Plan ouvert organisé au départ d'un escalier en visEscalier à volée hélicoïdale tournant autour d'un noyau central.. Rez-de-chaussée occupé par un garage et des pièces de service; au premier: pièces de vie; en entresol: galerie en mezzanine, chambre à l'arrière; chambres et salles de bain aux derniers étages.
Élévation de cinq niveaux, le troisième en entresol (mezzanine). Façade en grande partie vitrée, quelques pleins parés de briques brunes. Elle est animée par une série de lignes brisées introduites par trois balcons de plan triangulaire asymétrique, dont les garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... entremêlent l'acier et le bois. Au dernier niveau, les châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. sont de plan triangulaire dans-œuvre. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. aux dormants en bois et ouvrants en acier d'origine.
Intérieur. Plan ouvert organisé au départ d'un escalier en visEscalier à volée hélicoïdale tournant autour d'un noyau central.. Rez-de-chaussée occupé par un garage et des pièces de service; au premier: pièces de vie; en entresol: galerie en mezzanine, chambre à l'arrière; chambres et salles de bain aux derniers étages.
Sources
Archives
ACI/Urb. 24-196.
Ouvrages
BERCKMANS, C., BERNARD, P., Bruxelles ‘50 '60. Architecture Moderne au temps de l'Expo 58, Aparté, Bruxelles, 2007, p. 199.
ACI/Urb. 24-196.
Ouvrages
BERCKMANS, C., BERNARD, P., Bruxelles ‘50 '60. Architecture Moderne au temps de l'Expo 58, Aparté, Bruxelles, 2007, p. 199.