Typologie(s)

immeuble de logements sociaux

Intervenant(s)

Ch. DE QUEKERarchitecte1903

A. HANNAERTarchitecte1903

Statut juridique

Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024

Styles

Éclectisme

Inventaire(s)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

Recherches et rédaction

2014-2016

id

Urban : 29318
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Description

Remarquable ensemble de style éclectique formé de deux immeubles de logements sociaux identiques et de deux maisons d’habitation également similaires, construits par la Société Anonyme des Habitations à Bon Marché de l’Agglomération Bruxelloise, architectes C. De Quécker et A. Hannaert, 1903.

Aux nos14-22 et 29-33, deux immeubles de rapport d’inspiration Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise., de quatre niveaux, alternant des travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de loggiasPetite pièce dans-œuvre, largement ouverte sur l’extérieur par une ou plusieurs larges baies non closes par des menuiseries. fermées de grilles métalliques (remplacées), des tourellesPetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. semi-circulaires percées de meurtrières et d’étroites fenêtres cintrées aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. et des massifs avant-corps (cinq au n°14-22, trois au n°29-33) hauts de cinq niveaux. Ceux-ci abritent les cages d’escaliers et sont percés d’une porte piétonne et éclairés, côté rue, par des fenêtres jumelées par deux, à meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. de pierre et, côté latéraux, par d’étroites baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. cintrées jumelées par deux, à niveaux décalés. Ils étaient à l’origine coiffés d’une tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. (détruites en 1929).

Façade en briques jaunes, rehaussée d’éléments en pierre bleue et rayées de bandes de briques rouges. MenuiseriesÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. remplacées.

Intérieur. À l’origine, deux appartements par niveau disposant d’une cuisine et de trois chambres. WC extérieur abrité par la tourellePetite tour engagée dans un bâtiment, généralement sur un de ses angles. (sur la terrasse); dans le sous-sol, buanderie commune pour quatre appartements.

Aux nos27 et 35, façades de composition asymétriqueDans l'inventaire, une façade est dite de composition asymétrique lorsqu’elle compte deux travées inégales. À Bruxelles, ce type de façade s’élève souvent sur trois niveaux. La travée principale est d’ordinaire mise en évidence par un ressaut, par un ou plusieurs balcons et par un décor plus élaboré. Les caves, d’ordinaire à demi enterrées, se marquent en façade par un soubassement élevé., en briques rouges et décorées d’éléments en pierre bleue et d’un jeu de briques blanches et de briques brunes. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires, à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. ou en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle.. À l’origine coiffées d’un pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. à pinacleAmortissement élancé de plan carré ou polygonal., travées principalesTravée la plus large de l’élévation, marquée par un ressaut et une décoration plus abondante. Les façades de composition asymétrique comportent d'ordinaire une travée principale. flanquées de pilastres décorés de meurtrières aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre., et rehaussées de balcons à garde-corps remplacés. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. d’entrée à niveaux décalés, ornées de sgraffites d’inspiration Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise., celui du deuxième étage reprenant un motif de hanneton avec l’inscription «De kreekheer Le Hanneton» pour le n°27; un motif d’hirondelle avec l’inscription «Zwaluw huys - Maison de l’hirondelle» pour le n°35. MenuiseriesÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. remplacées.

Façades devancées d’une zone non aedificendi fermée d’une grille, remplacée.


Sources

Archives
ACF/Urb. 14-22: 17858 (1960), 19640 (1971), 22784 (2001); 22: 23766, 14000; 27: 18247 (1962), 23766 (2006-2010); 29-31-33: 22784 (2001); 35: 7672 (1923), 18247, 23766 (2006-2010).

Ouvrages
CLAIREMBOURG, Ch., VANDERHULST, G., Du logement ouvrier au logement social (liste indicative), étude inédite, Ministère de la région de Bruxelles-Capitale, LA FONDERIE asbl, décembre 2005, fiche 49.
GAIARDO, L., Société Coopérative du Logement de l’Agglomération bruxelloise. Centième anniversaire, IGEAT-ULB, 2000, pp. 7-8.